ARCHIVE DE 2010

Soleil couchant à Darjeeling

31 décembre 2010
Soleil couchant à Darjeeling

Le soleil se couche à Darjeeling. Depuis le cœur de la ville, pour peu que l’on arrive à grimper sur quelque chose qui ressemble à une terrasse, voici la vue qui s’offre à vous. Si dans cette région du monde les matins sont souvent d’une grande clarté il est en revanche assez difficile le soir venu d’apercevoir un coin de ciel. Les nuages prennent plaisir à s’accumuler. Ils viennent de la plaine du Teraï ou bien parfois ils naissent ici même, au creux d’une vallée et n’ont nulle part où aller, montagnes obligent.

Ce ciel rouge c’est 2010 qui disparaît. Bientôt la nuit, une nouvelle année, et de nouveaux chemins que nous ferons ensemble, de nouvelles récoltes, de nouveaux plaisirs…  Si le cœur vous en dit.

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Mais où sont les cueilleurs, sous leur chapeau pointu ?

28 décembre 2010
Mais où sont les cueilleurs, sous leur chapeau pointu ?

Dans l’est de la Chine, dans le Fujian ou bien le Zhejiang, par exemple, les cueilleurs de thé se protègent de la pluie ou du soleil avec un chapeau pointu fait de bambou.

Ici, à peine le temps de régler ma profondeur de champ et voici que les cueilleurs ont disparu, pause déjeuner oblige. Ils ont laissé là leur joli couvre-chef. Du coup, dans ce champs de thé, on dirait que des lutins disputent une partie de cache-cache et que seul dépasse, à ras de théier, leur petit chapeau. C’est pour ce côté farce que cette photo me plaît. Je m’attends à ce que les chapeaux se soulèvent et à voir apparaître des visages rigolards.

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Sanctuaire « Fushimi Inari-Taisha », Kyoto

23 décembre 2010
Sanctuaire « Fushimi Inari-Taisha », Kyoto

Les fêtes de fin d’année se conjuguent souvent en vert et rouge. Vert comme les aiguilles du sapin, rouge comme le père Noël, vert et rouge comme le feuillage et les baies du houx.

J’ai donc cherché dans mes photos ce que j’avais dans ces teintes, afin de coller à l’actualité et vous souhaiter de bonnes fêtes, et me voilà bredouille. Mais après tout, du vert je vous en sers à longueur d’année, champs de thé oblige, alors je me dis qu’une note de rouge pourra suffire à illustrer la saison.

Dans une ville comme Kyoto qui compte plus de mille temples, pas un n’est dédié au thé, c’est tout de même un comble dans un pays où l’on en boit autant. Le mois dernier, un peu déçu il faut bien le dire par ce constat, je me suis rabattu sur le Dieu du Riz et suis parti visiter le temple qui lui est dédié. J’ai bien fait puisque cela me permet de vous offrir aujourd’hui la vue de ces beaux piliers rouges du sanctuaire Fushimi Inari-Taisha. Des « torii » aussi beaux que ceux-là ce temple shinto en compte des milliers.

Que ce rouge festif vous régale, Joyeuses Fêtes à toutes et à tous !

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Certains Pu Erh fermentent sous une couverture

21 décembre 2010
Certains Pu Erh fermentent sous une couverture

Voici une photo qui n’est pas d’une beauté extrême mais qui intéressera les amateurs de thé Pu Erh. Elle est assez rare dans la mesure où jusqu’à des temps récents il était assez difficile de pénétrer dans les manufactures de Pu Erh et encore plus mal aisé d’y prendre des photos. La fabrication du Pu Erh devait rester secrète, ou faisait du moins partie des choses qu’il est convenu de ne pas montrer à un visiteur étranger. Pour quelle raison ? Je l’ignore, même si je suppose que cela est dû à l’aspect visuel peu engageant d’un thé qui est en train de moisir.

Le Pu Erh désigne donc un thé fermenté. Il est utile de rappeler ici que les thés noirs sont des thés oxydés et les thés sombres (les Pu Erh) sont des thés fermentés. Pendant que nous y sommes rappelons que la différence entre oxydation et fermentation consiste dans le fait que l’oxydation se produit à l’air libre tandis que la fermentation s’effectue en l’absence d’oxygène. Maintenant vous comprenez mieux pourquoi on a recouvert ici les feuilles de thés volontairement humidifiées d’une couverture : durant environ 45 jours le thé va fermenter. A l’aide du thermomètre que vous voyez au premier plan, fiché à travers la toile, on va contrôler la température qui atteint rapidement 50 ou 60 degrés.

Il s’agit ici de la méthode rapide. Un jour je vous raconterai qu’il existe une autre méthode pour fabriquer du Pu Erh, la méthode lente…

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Le Palais des Thés en voyage à Darjeeling

17 décembre 2010
Le Palais des Thés en voyage à Darjeeling

Comme promis je vous présente en image l’équipe qui m’a accompagné à Darjeeling le mois dernier. Voici de gauche à droite Yann (Boutique rue du Cherche-Midi, à Paris), Stéphanie (Boutique de Grenoble), moi-même, Virginie (Boutique de Bruxelles), Thomas (Entrepôt), Carine (Ecole du Thé), Maud (Boutique de la rue Vieille-du-Temple, à Paris), Fabienne (Boutique de Lille) et Nathalie (Ressources Humaines).

Nous avons passé une semaine à Darjeeling, le temps de permettre à cette belle équipe de découvrir cette région que j’aime, de rencontrer nos fournisseurs et de laisser chacun poser toutes les questions possibles et imaginables aux responsables des plantations de thé. De faire la connaissance de celles et ceux qui se donnent du mal pour produire des crus si rares. De belles rencontres et un voyage qui donne du sens à un métier qui n’en manque déjà pas.

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Le Yunnan produit également des thés verts

13 décembre 2010
Le Yunnan produit également des thés verts

Certes le Yunnan produit de fameux thés noirs (Bourgeons de Yunnan, Yunnan d’Or, Grand Yunnan Impérial) et de non moins fameux thés sombres (Pu Er). Mais savez-vous que dans cette province chinoise l’on manufacture également des thés verts ?

Peut-être ne sont-ils pas aussi prestigieux que les thés verts de l’Anhui, du Fujian, du Zhejiang ou bien du Jiangsu, mais ils sont tout de même honnêtes, parfois un peu astringents.

Les théiers que vous voyez ici appartiennent à la Meng Non Shan Tea Factory de M. He Qi Chuan. Il s’agit d’une plantation d’altitude. On y produit, entre autres, des Aiguilles de Jade. J’ai goûté ce thé avec curiosité en compagnie du propriétaire qui m’a très bien reçu. Je n’ai rien acheté mais j’ai eu plaisir à passer un moment avec lui et à visiter ses très beaux champs de thé.

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Le train de Darjeeling nécessite un effectif important

10 décembre 2010
Le train de Darjeeling nécessite un effectif important

Je vous avais prévenu : le petit train de Darjeeling intervient dans mon blog quand bon lui semble. Il est ici chez lui. Vous noterez que pas moins de quatre employés semblent aujourd’hui nécessaires à son bon fonctionnement, et encore, je me demande si une cinquième personne ne se trouve pas dans la cabine. En réalité cette donnée m’échappe complètement car à chaque fois que je croise ce train le nombre d’employés qui s’activent autour de la locomotive varie du simple au double.

Si j’ai une certitude, en revanche, c’est à propos de l’endroit où j’ai pris cette photo : nous sommes à Kurseong, précisément, juste en sortant du « Kurseong Tourist Lodge » où j’avale toujours une assiette ou deux de momos avant de poursuivre ma route vers Darjeeling.

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Les maisons de thé fleurissent en Chine

7 décembre 2010
Les maisons de thé fleurissent en Chine

Les maisons de thé étaient nombreuses en Chine jusqu’à ce que Mao les fasse fermer. Sans être des lieux de débauche elles symbolisaient le divertissement et l’échange. On venait y déguster un thé et débattre, ou bien écouter un poète, ou bien encore se laisser distraire par le chant de grillons en cage.

Aujourd’hui ces maisons de thé reviennent très à la mode. Elles fleurissent partout en Chine et il est intéressant de constater qu’une clientèle très jeune les fréquente avec assiduité. Une clientèle qui a tout de même quelques moyens car le thé n’y est pas toujours bon marché, surtout si la maison de thé en question se situe dans un quartier touristique, comme ici au cœur de Kunming, au bord du charmant Lac Vert.

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Une galette de Pu Erh est compressée mécaniquement

3 décembre 2010
Une galette de Pu Erh est compressée mécaniquement

Autrefois les galettes de Pu Erh étaient compressées à la main à l’aide d’un énorme gabarit en pierre, convexe en son dessous et muni d’une anse, qu’on laissait peser sur les feuilles.

Aujourd’hui, on s’y prend à peu près de la même manière. Une fois les feuilles de thé étuvées on les dispose dans un linge que l’on sert bien. Puis on compresse les feuilles de façon mécanique, comme sur cette photo prise dans un faubourg de Kunming, dans la manufacture de Pu Erh qui se nomme « Gu Dao Yuan Tea Factory ».

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Galettes de thé Pu Erh formées à la vapeur

30 novembre 2010
Galettes de thé Pu Erh formées à la vapeur

Traditionnellement le thé Pu Erh se présente sous forme la forme d’une galette qui pèse 357 grammes pour le format le plus répandu. Ici, on peut voir la première étape de la fabrication de ces galettes : la femme pèse le thé au gramme près puis renverse la quantité exacte dans un cylindre en métal dont le fond est tamisé. Ensuite elle va placer ce cylindre au dessus d’une source de vapeur. Au contact de la vapeur les feuilles de thé vont se ramollir et seront bientôt prêtes à être compressées.

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