L’Etat de l’Assam (Inde), principale région productrice de thé du pays, connait des moments difficiles.
Depuis des années la sécurité n’est pas assurée. Je n’ai pas envie de rentrer dans le détail des raisons qui mènent à ces violences. Je ne les maîtrise pas. J’ai juste envie que le calme revienne, à l’image de celui qui peut se lire sur le beau visage de cette cueilleuse de thé assamaise.
A propos de ce tissus rouge et blanc qu’elle porte ici autour de la tête, il constitue un accessoire typique des femmes de cette région.
ARCHIVE DE octobre 2012
L’oxydation du thé
L’oxydation constitue l’une des étapes majeures de la fabrication d’un thé noir.
Elle n’est pas très facile à photographier car elle consiste à étaler le thé sur des plaques dans une atmosphère plutôt chaude et humide, puis à attendre tout simplement que le temps passe.
Vue sur le massif du Kanchenjunga
Autant le ciel reste souvent couvert, à Darjeeling, durant les mois d’été, autant il se dégage largement à partir de la fin du mois d’octobre.
On peut alors contempler le massif du Kanchenjunga depuis la promenade piétonne qui part de Chowrasta, en plein cœur de la ville.
Une utilisation du théier surprenante
J’ignore de quelle façon vous faites sécher votre linge. Si s’offre devant chez vous un beau paysage comme celui-ci, avec des théiers tout proches, vous pouvez considérez les arbustes comme un excellent support. Cette pratique a cours dans de nombreuses plantations.
Les ressources du théier sont décidément innombrables.
Derniers thés d’automne à Darjeeling
D’ici un mois, la saison va s’achever du côté de Darjeeling. Le thermomètre va baisser entraînant l’hibernation des théiers.
En attendant, on produit encore quelques thés d’automne et puis on s’affaire à d’autres tâches, comme ici, à Delmas Bari où l’on prend soin des arbrisseaux. Ceux-ci sont devenus assez grands maintenant pour quitter la nursery et être plantés en pleine terre.
Théiers sauvages et centenaires
Si un jour l’envie vous prend d’aller voir à quoi ressemble un théier sauvage vous pouvez vous rendre dans le triangle d’Or. Aux confins de la Chine et du Myanmar, vous trouverez peut-être, après plusieurs jours de route, ces fameux théiers souvent centenaires qui servent à la fabrication du pu er.
Mais vous trouverez également un théier de la taille d’un arbre à Darjeeling, dans le jardin botanique. Il a l’âge des plantations de thé de la région soit presque deux cents ans.
Afin que vous vous rendiez mieux compte de sa stature j’ai fait poser à son pied quelqu’un qui mesure près d’un mètre-quatre-vingts.
Le thé, tout un savoir-faire
Le fait de visiter souvent les régions productrices me permet de me tenir informé des changements qui ont lieu au sein des plantations.
Je vous en donne un exemple : aujourd’hui, un jardin comme Runglee Rungliot est absolument inconnu du public et pour cause, on n’y produit pas de bon thé.
Mais il suffirait que demain, un planteur expérimenté arrive à la tête de ce domaine pour que les choses changent radicalement. Les théiers, l’altitude, l’orientation, tout est réuni pour que ce jardin se mette un jour à manufacturer de grands crus.
Le thé : un plaisir simple
Parfois j’entends autour de moi des personnes dire qu’elles se mettraient bien au thé.
Seulement elles ne savent pas comment s’y prendre et craignent de mal faire.
Pourtant le thé n’est rien d’autre que ceci, disait Sen No Rikyû, faire chauffer l’eau, préparer le thé et le boire convenablement.
L’expertise d’un planteur de Darjeeling
Parmi les planteurs les plus expérimentés de Darjeeling J.D. RAI figure en bonne place. Je l’ai connu alors qu’il avait la responsabilité du jardin nommé Margaret’s Hope.
Je l’ai retrouvé avec plaisir cette année dans la plantation de Thurbo dont il a désormais la charge. J.D. RAI y manufacture des thés exceptionnels.
Son expertise va d’ailleurs au-delà de son propre tea estate puisqu’il supervise également le travail de quatre ou cinq autres jardins.
Enfin, contrairement à la plupart des planteurs de Darjeeling qui sont venus de la plaine, J.D. RAI est originaire de Darjeeling. Il est ici chez lui.