Vous êtes nombreux en cette période estivale à vous mettre au vert pour quelques semaines. Au vert, je vous y invite tout au long de l’année à travers mes billets, à travers mes photos, à travers ces champs de thé qui ondulent à perte de vue. En cette saison de transhumance, je vous invite cette fois-ci au bleu plutôt qu’au vert, je vous emmène sur les rives de mon lac préféré, le lac Inlé (Myanmar), pour vous souhaiter de belles semaines de vacances !
ARCHIVE DE juillet 2014
Le théier qui n’arrêtait pas de grandir
A force de récolter ses feuilles, le théier ne grandit pas et son tronc s’épaissit. Un champ de thé ressemble ainsi à une forêt de bonsaïs. Mais si on les laissait pousser, Camelia Sinensis ou Camelia Assamica pourraient atteindre plusieurs mètres de hauteur. Voici Rudra Sharma, planteur de Poobong, en Inde, devant l’un de ses théiers sauvages.
Tourner le dos au danger
En visitant un monastère boudhiste, j’ai surpris ce moine en train de siroter un soda, tournant le dos à un stock de bouteilles de gaz. Cela m’a fait penser à l’état du monde. On vit comme si aucun danger n’existait, comme s’il était possible de puiser à l’infini dans les ressources de notre planète, on laisse couler l’eau à flot, on pollue sans vergogne, on se moque de ce que l’on rejette dans les océans… On reporte sur les générations suivantes les conséquences de nos actes sans prendre la mesure du risque qu’un jour notre pauvre planète surpeuplée, desséchée et exsangue nous explose à la figure.