ARCHIVE DE décembre 2014

En Chine, des cadeaux sous le portrait

26 décembre 2014
En Chine, des cadeaux sous le portrait

Lorsque je suis invité chez des fermiers, en Chine, il m’arrive de temps à autres de me retrouver face au Grand Timonier. Je ne sais pas si on lui voue un culte, si on l’idolâtre, en tout cas les offrandes et les loupiotes sont là, sous son portrait qui trône dans la pièce commune. Un Mao divin.

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Accord mets et thé : Cantal Vieux et Bourgeon de Pu Erh

19 décembre 2014
Accord mets et thé : Cantal Vieux et Bourgeon de Pu Erh

Je vous ai déjà parlé de fromage, notamment pour vous vanter l’association d’un chèvre frais et d’un Bao Zhong Premium. Aujourd’hui, je vous recommande une nouvelle association : celle d’un Cantal vieux et d’un Bourgeon de Pu Erh. Le thé est ici infusé normalement, à chaud, mais il est préférable de le laisser refroidir pour une dégustation à température. Cela vous permet de préparer tranquillement votre thé dans les heures qui précèdent le repas, et de le réserver dans votre théière. Pour le service, je vous conseille un carafon transparent ainsi que des verres à liqueur. La surprise, pour vos amis n’en sera que plus totale. Ils seront séduits, j’en suis sûr, par la richesse de cet accord, par cet équilibre et cette harmonie entre les notes de bois, de sous-bois et animales du Pu Erh, et celles du Cantal Vieux.

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Une particularité du Népal

12 décembre 2014
Une particularité du Népal

 

Au Népal, beaucoup de fabriques de thé ne possèdent aucun champ. Elles doivent alors acheter les feuilles de thé fraîches aux paysans alentour. Cela permet souvent une meilleure équité. En revanche, la traçabilité est moins aisée et le responsable de l’usine doit passer du temps avec chaque fermier afin de s’assurer que ses méthodes de production sont propres.

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Yaad Bahadur Limbu, « Père du Thé » de Soyam

5 décembre 2014
Yaad Bahadur Limbu, « Père du Thé » de Soyam

 

Dans son village de Soyam, Yaad Bahadur Limbu est surnommé Tea Father, ou le Père du Thé. Il a été le premier à planter des théiers dans le village et aujourd’hui, le thé y représente la première source de revenus. Tout le monde s’y est mis. Pour rejoindre le village de Soyam il faut passer un pont suspendu et grimper ensuite pendant plusieurs heures. On longe des rizières en terrasse, des champs de millet, on traverse des cours de ferme. Lorsque les villageois de Soyam récoltent les feuilles de thé, celles-ci sont transportées à dos de cheval. Pour cela, quatre ou cinq chevaux sont nécessaires. Ils prennent le même chemin que celui qui m’a vu haleter, empruntent le même pont suspendu. Chaque cheval est bâté et peut ainsi supporter cent kilos de charge. Il faut à la caravane cinq heures pour rejoindre la manufacture. Puis il lui faudra être revenue le soir même au village. Une longue expédition.

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