Voilà plus d’un an que le Népal a été secoué par un puissant séisme. Et, depuis un an, pour de nombreux villageois, la vie ne s’est pas améliorée. Dans ce pays à la fois très rural et au relief particulièrement accidenté, on n’a pas vu arriver les aides promises. De très nombreux villageois habitent dans leur maison comme si de rien n’était. Ils ont posé un toit de fortune sur des ruines, et la vie poursuit son cours. Mais que vont-ils devenir après la mousson, que va-t-il leur rester après la saison des pluies qui transforme tout en boue ?
ARCHIVE DE mai 2016
Au printemps succède le printemps
Après Darjeeling, c’est au tour du Népal, de la Chine et du Japon de nous régaler de leur tout nouveaux crus de Printemps. Au Japon, on s’attache aux fermiers que l’on connaît et l’on est heureux de découvrir le travail de certains autres. En Chine, les appellations traditionnelles, attachées à un village, nous guident. Au Népal, on connaît le nom des plantations qui sont capables de produire, à certains moments de l’année, les meilleurs thés. Seulement une difficulté particulière s’ajoute parfois, comme ici à Kuwapani. Le planteur, qui est salarié et non pas propriétaire de la plantation, est parti. Que va donner le travail de celui qui va le remplacer ? Réponse dans plusieurs mois, en attendant, dégustons joyeusement les nouveaux crus que ce printemps nous offre !
Un brin d’Insolence
On peut utiliser le thé de nombreuses manières. On peut l’utiliser en cuisine, à chaque fois qu’il y a de l’eau, du lait ou bien de la crème légère dans une recette, par exemple. Il suffit de faire infuser le thé dans le liquide et de filtrer, j’y reviendrai bientôt. On peut aussi réaliser des cocktails à base de thé. Si l’envie d’essayer vous prend, sachez que vous pouvez faire infuser le thé directement dans un alcool, quitte à forcer sur la quantité de thé et le temps d’infusion ; vous pouvez aussi préparer un thé assez dosé, qui viendra comme un ingrédient. Les infusions se prêtent également très bien au jeu du cocktail. Philippe Carraz, chef Barman à l’Alcazar, travaille ici « Un Brin d’Insolence », un délicieux cocktail sans alcool à base de sirop d’agave, de gingembre frais, de Jardin Romantique et de quelques brins de thym. Vous m’en direz des nouvelles.
Vive le chaï !
Alors, cette photo que j’ai prise à Kolkata m’amuse. D’abord parce que j’apprécie beaucoup boire du chaï lorsque je suis en Inde. Ensuite, parce que tous les principes du buveur de thé partent ici en fumée. Ce marchand ambulant de chaï fait bouillir son eau, met du lait dans son thé, ajoute moult épices et opère sans façons, assis sur un bout de carton posé à même le trottoir, et sans faire de chichis. C’est aussi cela, le thé : des gestes tout simples, de l’attention et, dans la tasse, une boisson absolument délicieuse. Vive le chaï !