ARCHIVE DE février 2018

Yorozu, à Fukuoka, un moment unique

23 février 2018
Yorozu, à Fukuoka, un moment unique

La ville japonaise de Fukuoka n’est peut-être pas la plus visitée par les touristes occidentaux mais si vous allez là-bas et que vous aimez les expériences gastronomiques inédites, foncez chez Yorozu. Il faut réserver d’avance, il faut parler japonais ou bien être accompagné de quelqu’un qui parle cette langue, c’est impératif, et avoir deux heures devant soi. Ensuite, vous vous laissez faire et Suguru Tokubuchi vous fera déguster des associations de thé et de divers alcools, préparations concoctées devant vous, dans un cadre intimiste qui rend encore plus précieuse chaque gorgée, chaque bouchée choisie pour accompagner l’un ou l’autre des cocktails. Un moment unique.

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Au Japon, des agriculteurs biologiques de père en fils

16 février 2018
Au Japon, des agriculteurs biologiques de père en fils

Je vous présente Kitano Shuichi. Il est l’un des fermiers les plus attachants et passionnés par la culture biologique que j’ai rencontrés au Japon. Depuis 30 ans il pratique ce type d’agriculture, initié par son père. Celui-ci, convaincu des bienfaits du thé « bio » sur la santé a souffert sur un plan économique pendant 10 ans, du fait de rendements très bas, mais il a tenu bon. Aujourd’hui il vend très bien son thé car la demande pour le thé bio est devenue plus élevée. Kitano Shuichi et son père fabriquent leur compost eux-mêmes lorsque d’autres fermiers l’achètent à l’extérieur. Mais surtout, et ça n’est pas banal : ils refusent que quoi que ce soit d’animal entre dans la composition de leur compost. Exit la bouse de vache, par exemple. Ils croient en la bio-dynamie et la pratiquent avec succès. Ils sont si fiers de leur compost qu’ils insistent pour vous le faire goûter. En revanche, pour en connaître la recette exacte, vous aurez beau insister, ils ne dévoileront rien sinon, à travers leur sourire, une joyeuse humeur. 

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Nos amis les vers de terre

9 février 2018
Nos amis les vers de terre

Une plantation de thé qui pratique l’agriculture biologique n’utilise aucun pesticide ou fongicide conventionnel. Elle limite la propagation des indésirables à l’aide de prédateurs ou bien de répulsifs naturels. Quant à l’enrichissement des sols, pour compenser les nutriments que les théiers absorbent, surtout dans le cas d’une agriculture intensive, il nécessite un apport important de matières organiques. Le compost biologique peut être acheté à l’extérieur, ou mieux, produit dans la plantation. En ce cas, on peut avoir recourt à la vermiculture, une pratique assez répandue en Inde. On va alors donner à manger à des millions de vers de terre de la bouse de vache mêlée à des feuilles de bananier hachées, par exemple. Les vers vont produire des excréments et ce sont ces excréments qui seront plus tard disposés au pied de chaque théier.

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En Inde, un sud montagneux

2 février 2018
En Inde, un sud montagneux

Quand on pense au sud de l’Inde, on pense à des temples hauts en couleur, à d’anciens comptoirs actifs dans le commerce des épices, à des plages frangées de palmiers, à ces dédales de canaux sur lesquels glissent les sampans, à des jardins luxuriants… Le sud de l’Inde est moins connu pour ses massifs montagneux. Pourtant ce que l’on nomme les « ghats », c’est-à-dire littéralement les marches, culminent à plus de 2.000 mètres d’altitude. Une altitude et un climat qui plaisent aux théiers.

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