ARCHIVE DE avril 2018

Arya Tara : la production confidentielle de Saran RAI

27 avril 2018
Arya Tara : la production confidentielle de Saran RAI

Vous parler de celles et ceux qui manufacturent les thés que vous buvez, constitue pour moi une motivation forte. Je vous présente aujourd’hui Saran RAI. À Arya Tara (Népal), Saran produit différents grades, mais seulement 300 kilos par an. Ils sont issus de mon cultivar préféré : l’AV2. Une plantation très petite et très qualitative, dont les feuilles fraîches proviennent pour moitié des champs de son exploitation, et pour moitié de la cinquantaine de fermiers locaux. Lorsque je lui demande de quoi il est le plus fier, Saran me répond, « recevoir la visite d’étrangers venus de loin ». En effet, rares sont les visiteurs à s’aventurer jusqu’à son coin de paradis, le chemin est long, en particulier les derniers kilomètres. Ceux-là, je les ai faits à pied, sur une route impossible. Au milieu d’une nature splendide. Et si sa plantation n’est pas certifiée « bio », nul doute que Saran pratique une culture organique.

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Un volcan dans le paysage

20 avril 2018
Un volcan dans le paysage

Sur l’île de Kyushu, au Japon, il n’est pas rare de découvrir un volcan dans son champ de vision et le photographe que je suis s’en réjouit : le relief de ces géants de lave vient souligner l’horizontalité maîtrisée des théiers. Il dérange un paysage un peu trop ordonné. Il rappelle aussi que le temps des récoltes, le temps des saisons, le temps de la vie humaine, tout simplement, est infime. Ici le Mont Kaimon dont la silhouette rappelle celle du Mont Fuji.

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Une apparence modeste

13 avril 2018
Une apparence modeste

Au Népal, les factories sont facilement déglinguées d’apparence : bâtiment en tôle, sans aucun aménagement superflu. On déguste le thé dehors, sur des tréteaux. On est loin de Darjeeling et de sa vie de planteur très British. Mais il ne faut pas en tirer de conclusion hâtives. A l’intérieur de ces bâtiments d’apparence modeste, on trouve non seulement un très bel outillage (petits rouleurs venus de Chine ou de Taiwan, fours de qualité, machine à façonner délicatement la feuille de thé…) mais on trouve surtout un savoir-faire et une créativité uniques. Des jeunes gens passionnés – là aussi à mille lieues de l’image du planteur établi de Darjeeling -, vivent avec les feuilles de thé, au milieu du thé, pour le thé, ne pensent qu’au thé (ou presque), et ont pour unique objectif de créer des thés délicieux, peu importe leur couleur. L’absence de tradition de thé au Népal les aide sûrement à explorer de nouvelles formes pour les feuilles, de nouveaux types de roulage et de manufacture en général. Les thés du Népal « faits main » (par opposition au CTC et aux grandes usines qui existent aussi dans la région d’Ilam) ont un bel avenir devant eux.

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Une saison particulière

6 avril 2018
Une saison particulière

La saison à Darjeeling s’annonce particulière. Les très beaux thés sont hors de prix (30 à 50% plus cher que les années précédentes), pour compenser, disent les planteurs, leurs pertes subies durant les 105 jours de grève de l’an dernier. A date, j’ai acheté dans les meilleures conditions possibles les Mission Hill DJ4 SFTGFOP1 Clonal, Puttabong DJ14 SFTGFOP1 Clonal Exotic, Puttabong DJ12 SFTGFOP1 Clonal Queen, Orange Valley DJ5 SFTGFOP1 cultivar China, Balasun DJ6 SFTGFOP1 Himalayan Mystic et Rohini DJ15 FTGFOP1 Exotic White, tous en exclusivité. Ils sont d’une qualité remarquable et raviront les amateurs. Pour ceux qui attendent des Darjeeling de Printemps à petit prix, il va falloir être patient. D’une part il n’y a rien de bon marché sinon que de très mauvais, d’autre part même des thés médiocres sont proposés à des prix élevés voire très élevés. Ceux-là ne le méritent absolument pas. En résumé, cette année plus que jamais, la vigilance s’impose.

Pour les amateurs de thés de l’Himalaya qui ne sont pas focalisés sur Darjeeling et recherchent les bonnes affaires, pourquoi ne pas attendre les thés du Népal ? Ils ne vont pas tarder et offrent souvent un excellent rapport qualité-prix.

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