ARCHIVE DE septembre 2018

Dégustation de grands crus avec Anne-Sophie Pic

28 septembre 2018
Dégustation de grands crus avec Anne-Sophie Pic

Cette semaine, j’ai eu l’immense joie de déguster une belle sélection de Grands Crus en compagnie d’Anne-Sophie Pic et de ses équipes de sommeliers. Une immense joie car Anne-Sophie Pic est d’une gentillesse et d’une prévenance extrêmes et m’a reçu, à Valence, comme un roi. Une immense joie car Anne-Sophie Pic affiche une soif d’apprendre et une disponibilité remarquables quand on sait qu’elle est la seule Française triplement étoilée. A l’écoute, attentive, curieuse. Nous avons dégusté des thés infusés, certains à chaud, d’autres à froid. Nous avons voyagé de Darjeeling au Japon en passant par le Népal, la Corée du Sud, le Viêt Nam et même l’Afrique, au rythme des dégustations. Nous avons échangé sur les usages du thé en cuisine, évoqué de possibles accords thés et mets. Quel bonheur que de participer, aussi modestement soit-il, à son inspiration ! Et quel luxe que de partager sa table ensuite, le temps d’un repas inoubliable, comme un feu d’artifice de textures, de saveurs et de parfums. Merci Anne-Sophie.

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Une tasse pour sentir, une autre pour déguster

21 septembre 2018
Une tasse pour sentir, une autre pour déguster

L’usage de la tasse à sentir offre une expérience de dégustation unique. Elle permet de se concentrer sur l’olfaction. Aussitôt remplie, la tasse à sentir est vidée dans la tasse à déguster et cette même tasse à sentir, haute et étroite, va conserver les arômes du thé. On la porte à ses narines pour tenter de distinguer chaque parfum laissé par la liqueur. Quelques minutes plus tard on dégustera le thé lui-même, il sera alors à parfaite température.

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Pour une rémunération juste

14 septembre 2018

Combien de temps le thé sera-t-il encore récolté à la main, en Inde, où les conflits sociaux sont récurrents ? Cueilleuses et cueilleurs réclament des augmentations justifiées, seulement les plantations sont tout juste rentables pour certaines, font des pertes pour d’autres. Par ailleurs, le thé est déjà vendu cher et sans que cela bénéficie aux populations locales. Risque-t-on de voir, un jour et faute de cueilleuses, des récoltes mécaniques remplacer la récolte manuelle ? Avec quelles conséquences sur la qualité ? Ou bien ira-t-on vers une transformation des plantations en coopératives afin que chacun s’y retrouve et puisse vivre correctement de son travail ? Des questions à ce jour sans réponse.

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Du thé et de la joie

7 septembre 2018
Kolkata, cité de la joie, est aussi la ville du thé. Tous les producteurs de Darjeeling et d’Assam y ont leur bureau. Les enchères, situées dans le quartier historique de B.B.D. Bagh, donnent le pouls de toute une économie. Et c’est à partir du port de Kolkata (on ne dit plus Calcutta depuis qu’ici on indianise à tout va) que sont expédiées les précieuses cargaisons.

Kolkata, ville tentaculaire de dix, quinze ou vingt millions d’habitants – qui sait ? – s’étale des deux côtés de la Hooghly, un bras du Gange. Les transports en commun de la ville comptent nombre d’embarcations, lesquelles vous offrent une paisible traversée, loin des tracas de la circulation.

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