Viêt Nam

Des heures de marche

12 août 2016
Des heures de marche

De retour du Viêt-Nam, cela me fait plaisir de partager avec vous quelques photos de mon voyage. Je suis parti de Hanoï pour rejoindre la région, frontalière avec la Chine, où l’on trouve de vieux théiers à l’état sauvage dont on va récolter les feuilles pour en faire du thé sombre (ce que l’on nomme, en Chine, pu erh). Après six heures de route jusqu’à Hà Giang, suivies d’une nuit sur place, il est temps de s’équiper de bonnes chaussures de randonnée pour une marche de trois heures dans la montagne, à travers les rizières, d’abord, puis jusqu’aux fameux théiers, au milieu des nuages… (à suivre).

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Un thé dans toute sa simplicité

29 juillet 2016
Un thé dans toute sa simplicité

Il existe de nombreuses sortes de thé qui répondent chacune à un procédé de fabrication bien précis, parfois à un cultivar spécifique ou encore à un terroir défini. Si la plupart de ces thés sont élaborés dans des fermes de taille modeste, ils peuvent aussi être fabriqués dans de grandes manufactures avec des capacités de production supérieures, voire dans des usines, dans le cas des thés industriels (la différence essentielle entre la manufacture et l’usine étant le rôle de l’artisanat, à savoir du travail fait main, comme l’indique le mot manufacture ; cela signifie que le geste, le contrôle au toucher, à la vue, à l’odeur de la qualité des feuilles, va intervenir à chaque étape de l’élaboration du thé).

Mais la façon la plus artisanale de fabriquer un thé est celle pratiquée ici, dans la plus grande simplicité, chez lui, par un homme de l’ethnie Dao qui a eu la gentillesse de m’héberger : on jette des feuilles de thé fraîches sur les parois du wok chauffé à feu vif et on va les remuer sans arrêt de façon à les dessiquer, les façonner puis les sécher et cela sans jamais qu’elles ne brûlent. Une manière de faire rudimentaire que pratiquent souvent les populations qui vivent au milieu des théiers. A la tasse, cela donne quelque chose d’assez rude, puissant, plutôt astringent et qui a gardé un peu de l’odeur du feu. Un thé qui vous réveille et qui porte en lui la simplicité et la générosité de cette hospitalité paysanne qui vous rappelle à la vraie vie.

 
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