Turquie

Fort comme un Turc

4 septembre 2015
Fort comme un Turc

 

Dans la plupart des régions du monde, une fois récoltées, les feuilles de thé sont transportées en tracteur. En Turquie, il arrive de voir des hommes porter à bout de bras des sacs absolument énormes. Ils les font ensuite dévaler les pentes, par dessus les théiers, jusqu’à la route.

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A chacun son thé

13 décembre 2013
A chacun son thé

 

A chacun son thé. Pour nos amis Turcs, il se déguste brûlant, à toute heure du jour où de la nuit, dehors plutôt que chez soi, dans de petits verres en forme de tulipe. On commence par verser un extrait de thé, d’une force peu commune, au fond du verre. Puis on rallonge cet extrait avec l’eau chaude du samovar. On se raconte alors les petites choses de la vie, le verre de thé à la main. Ou bien l’on regarde un match de foot au café du quartier, le verre de thé toujours à la main ou bien posé devant soi.

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En Turquie, on récolte le thé avec une cisaille

9 septembre 2011
En Turquie, on récolte le thé avec une cisaille

D’une manière générale le bon thé se récolte à la main. On va prélever à l’aide du pouce et de l’index, d’un geste aussi précis que rapide, le bourgeon de la feuille ainsi que les deux premières feuilles situés sur chacun des rameaux.

L’usage de cisaille est fortement déconseillé mais il est répandu dans certaines régions du monde où l’on produit des thés sans mettre tous les efforts du côté de la qualité. Aussi sympathiques que soient les fermiers de la région de Rize (Turquie) et aussi accueillants soient-ils, il faut bien reconnaître que leur méthode de récolte confère au massacre.

Ici j’ose leur prêter main forte et j’ai un peu honte, je l’avoue, d’avoir été pris en flagrant délit tandis que je manie leur ustensile.

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Du thé sur les rives de la Mer Noire

27 juillet 2010
Du thé sur les rives de la Mer Noire

Je vous écris de la Mer Noire. De Rize, sur la côte turque, pas très loin de la frontière géorgienne. Ici, verdoyantes à souhait, des montagnes tombent dans la mer et je ne vous surprendrai pas si je vous dis qu’elles sont couvertes de thé.

La rencontre entre la Turquie et le thé a eu lieu à la fin de l’Empire ottoman et précisément du fait de la perte de la province du Yémen où l’on produit un fameux café. On s’est donc rabattu sur le camélia que l’on a planté dans cette région montagneuse et humide. Et dans tout le pays on s’est mis à boire le thé que l’on vous sert ici très fort, dans de jolis verres « tulipe ». Parfois, on a recours au samovar et l’on rallonge alors son thé encore très noir avec de l’eau brûlante.

En Turquie, le thé est roi. Il se boit à toute heure du jour ou de la nuit, on le sirote, on le repose sur sa soucoupe, on le reprend aussitôt, on palabre en se brûlant les doigts. Mais le thé est-il bon ?

Voilà donc le but de mon voyage : trouver dans ces montagnes quelqu’un qui produirait du thé dans les règles de l’art, en ne récoltant que les meilleures feuilles tout en prenant garde de ne pas les briser. De ce point de vue, je dois l’avouer, mon séjour n’est pas une réussite. J’ai rencontré des gens d’une gentillesse extrême qui se sont pliés en quatre pour me faire visiter un jardin de thé ou bien une usine à thé. Mais du bon thé, non. Pendant que je poursuis mes recherches, je vous laisse à cette harmonie de vert et d’ocre.

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Le monastère de Sumela


Le monastère de Sumela

Au cas où vous auriez de la Turquie l’image d’un pays chaud, je voudrais y mettre un bémol. Si le thé se plaît sur les montagnes qui bordent la Mer Noire, c’est justement parce qu’ici, dès que l’on grimpe un peu, il fait plus frais, les nuages abondent et les précipitations également. « A Rize il pleut sans arrêt et s’il ne pleut pas c’est qu’il neige ! », ai-je souvent entendu.

Le monastère de Sumela -qui se laisse prendre en photo à qui veut bien être patient- se situe précisément dans la région du thé. Vous pouvez observer que la végétation n’est pas sans rappeler celle des Alpes. Et ces filaments de brumes me transportent dans les contreforts de l’Himalaya. Vous comprenez que le thé se plaît ici !

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