ARCHIVE DE 2019

A contre-jour

9 août 2019
A contre-jour

Je me suis mis tard à la photographie et le premier conseil que l’on m’a donné a été de toujours avoir le soleil derrière moi de façon à éclairer mes personnages. Vingt ans plus tard, je ne m’y suis toujours pas résolu. Lorsqu’il y a du soleil, je me tourne naturellement vers lui et mes photos sont souvent à contre-jour, ce qui me plait. Et en l’absence de soleil, je trouve encore le moyen que la source lumineuse – ici, le ciel – se trouve face à moi, si bien que mes personnages conservent une part de mystère.

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Contempler et photographier

2 août 2019
Contempler et photographier

La photo j’y suis venu par obligation. Et vingt ans après je pratique avec beaucoup de plaisir. Au début de Palais des Thés, je me promenais en Asie sans appareil-photo. Je revenais de voyage avec des paysages plein les yeux, mais aucune image à partager avec mes équipes ou bien avec les clients. Je croyais alors qu’entre contempler et photographier, il fallait choisir. Aujourd’hui, je sais qu’il n’en est rien. Aujourd’hui, je prends le temps de contempler et de trouver le bon angle. Et je reste de longues minutes à attendre sans bouger une lumière juste. 

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À propos de la sélection des thés verts de Chine primeurs

26 juillet 2019
À propos de la sélection des thés verts de Chine primeurs

Ma sélection de thés verts primeurs chinois comporte cette année 10 thés. On y trouve les fameux Bi Luo Chun, Long Jing, Huang Shan Mao Feng, Ding Gu Da Fang, Yong Xi Huo Qing, parmi d’autres crus rares. L’enjeu d’une sélection comme celle-ci est triple : elle consiste à dénicher des thés exceptionnels qui soient à la fois propres et d’un bon rapport-qualité prix.

En 30 ans, j’ai assez voyagé en Chine pour savoir où trouver les meilleurs thés. En revanche, d’année en année, de plus en plus de Chinois sont devenus friands de ces thés rares et la demande intérieure est passée d’inexistante à forte, ce qui fait bien sûr augmenter les prix. Par ailleurs, si les normes européennes sur les résidus de pesticides sont les plus draconiennes au monde – ce dont nous pouvons nous réjouir –, elles rebutent plus d’un fermier en ce qu’elles lui imposent des analyses à la fois longues et coûteuses, réalisées en Chine puis en France.

La sélection des thés Primeurs 2019 réunit donc pour vous des thés rares, propres et d’un meilleur rapport qualité-prix possible. Je vous souhaite de belles dégustations !

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Un peu d’ombre

19 juillet 2019
Un peu d’ombre

Par temps de forte chaleur, le théier apprécie de passer chaque jour plusieurs heures à l’ombre. On plante donc des arbres au-dessus des théiers dans les zones géographiques pouvant être soumises à des températures caniculaires.

Nous-mêmes sommes comme les théiers, à rêver, nous promenant en ville, que le feuillage des arbres nous protège du soleil et de l’excessive chaleur.

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Mouiller sa chemise

12 juillet 2019
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Le thé au lotus fait partie des traditions vietnamiennes. La culture de cette fleur nécessite de se mouiller. Se mouiller à l’heure de la récolte qui se pratique, soit en avançant dans un étang avec de l’eau à la poitrine, soit à bord de petites barques peu étanches ;  se mouiller au moment de multiplier les pieds de nelumbo nucifera puisque l’on va alors plonger le bras jusqu’à attraper quelques rhizomes destinés à un autre étang. 

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Thé au lotus : une tradition vietnamienne

5 juillet 2019
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La fleur de lotus joue un rôle très important dans la culture vietnamienne. Il n’est donc pas surprenant que dans ce pays la coutume veuille que l’on parfume du thé à l’aide de cette fleur et que l’on obtienne ainsi un thé particulièrement recherché. La production a lieu en juin et en juillet. Une opération qui demande de la patience car on va mettre en contact cinq jours de suite les feuilles de thé avec le pollen de la fleur. 

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Une femme hmong

28 juin 2019
Une femme hmong

Le triangle d’or est une région attachante du fait de sa géographie accidentée, de ses montagnes couvertes de jungle, de ses vallées reculées et surtout du fait des ethnies multiples et variées qui l’habitent. Chaque ethnie possède sa propre culture, sa langue, ses coutumes. D’une ethnie à l’autre, le style des maisons change, le rapport à la terre change, la nourriture change. Ici, à Sung Do, dans le nord du Vietnam, une femme part récolter les feuilles de thés sur des arbres centenaires.

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Dans le Triangle d’or, des récoltants perchés !

21 juin 2019
Dans le Triangle d’or, des récoltants perchés !

Dans la région du Triangle d’or, on trouve des théiers pas tout à fait comme les autres. Au lieu de les maintenir à une taille basse afin de faciliter la récolte des feuilles, on les laisse pousser comme des arbres. A l’heure de la récolte, il faut alors monter dans ces camellia qui peuvent avoir plusieurs centaines d’années. Les feuilles issues de ces théiers sont particulièrement recherchées pour la manufacture des pu erh ou thés sombres. 

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Des machines chinoises à l’origine du renouveau népalais

14 juin 2019
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Le Népal produit du thé depuis près de deux siècles. A l’origine, sa culture et l’organisation de ses plantations se sont faites à l’instar de ce qui existe à Darjeeling. Mais les choses ont depuis évolué de façon considérable. Il y a un peu plus de dix ans, plusieurs producteurs de thé assez passionnés pour aller voir ce qui se passe ailleurs, rapportent de Taiwan ou de Chine différentes machines de petite capacité permettant de travailler la feuille autrement et de façon beaucoup plus artisanale. Ces machines sont aujourd’hui largement utilisées dans la plupart des différentes coopératives du pays. Grâce à elles et à la passion de celles et ceux qui les utilisent, on peut déguster aujourd’hui des thés népalais de toute sorte : blancs, semi-oxydés, façonnés comme des perles. Et sur un plan gastronomique, des thés d’une qualité remarquable.

Le renouveau du thé népalais tel qu’on le connaît depuis une dizaine d’années vient donc de la rupture avec le système anglais.

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Transmettre

7 juin 2019
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Transmettre. Que peut-on faire de mieux dans la vie que de transmettre ? Mon métier de chercheur de thé est aussi un métier de passeur. Un passeur qui fait le lien entre le fermier qui manufacture ses thés et l’amateur de thé qui les déguste. Un passeur qui partage ses connaissance sitôt acquises. Un passeur qui donne la main à ses équipes et les invite sur place, dans les champs de thé, dans les fermes, et les fait participer à ces moments uniques, ces rencontres inoubliables avec des villageois d’une gentillesse rare, d’une hospitalité inégalable, d’une générosité immense.

Ici, au Népal, dans la vallée d’Ilam, de La Mandala à Pathivara en passant par Tinjure, Shangri-la, Arya Tara et. Panitar, en compagnie de Carole, Fabienne, Oxana, Sofia, David, Léo et Mathias.

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