ARCHIVE DE mai 2021

Alex cultive les expériences

28 mai 2021
Play
previous arrow
next arrow
Slider

Lorsque vous lirez ces lignes je serai auprès de mon ami Alex à déguster chacun de ses thés. Sa plantation de Satemwa, au Malawi, fait partie de l’une des meilleures plantations d’Afrique. Non content de produire du thé pour les besoins d’acteurs industriels, Alex a mis au point différents ateliers dans lesquels il s’essaye avec succès à des expériences variées. Les thés semi-oxydés, les thés verts, blancs, fermentés, fumés, sculptés, il a tenté tout type de manufacture, ou presque. La curiosité n’est pas un vilain défaut, au contraire, c’est grâce à elle que nous progressons et Alex le démontre tous les jours.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Et leurs enfants après eux

21 mai 2021
Et leurs enfants après eux

Décidée par les Nations Unies, la journée du thé tombe chaque année le 21 mai tandis qu’une autre instance internationale a fixé la date d’une journée équivalente au 15 décembre. Ainsi, avons-nous le choix. En ce qui me concerne, c’est tous les jours la fête du thé. Tous les matins, au réveil, je me prépare un thé. Je récidive en milieu de matinée, après le repas, ainsi qu’à l’heure du thé, ou plutôt à ce que l’on appelle communément l’heure du thé sachant que pour moi, vous l’aurez compris, il n’y a pas d’heure pour le thé. Et le soir, parfois, après le dîner, un petit thé sombre pour me préparer à la nuit. Entre chacun de ces thés infusés en théière, je travaille, c’est-à-dire que je déguste du thé, chacun des nombreux échantillons qui nous parviennent. Des dizaines et des dizaines de thés chaque jour, préparés au set à déguster, cette fois. Tout cela compose une journée de thé bien remplie. Une vie de thé, même.

Une journée internationale du thé, pourquoi pas, mais pourquoi faire ? Une journée du thé, c’est bien, une journée du bon thé, c’est mieux. Le bon thé, celui récolté et manufacturé à la main. Promouvoir le thé rare est utile si l’on veut améliorer le sort des gens, si l’on veut ancrer dans le temps les pratiques agricoles respectueuses. Si l’on veut que les fermiers vivent bien, il faut leur acheter le thé plus cher, il ne s’agit pas de charité, sinon ça retombera comme un soufflé, il s’agit de les inciter à produire des thés de meilleure qualité. Un thé de meilleure qualité ça vaut dix, vingt fois, parfois cent fois plus cher qu’un thé industriel, ça assure aux fermiers des revenus bien plus substantiels, des revenus qui leur permettent de bien vivre, de rester sur leur terre, et leurs enfants après eux.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Mes amis indiens

14 mai 2021
Mes amis indiens

L’épouvantable pandémie qui frappe l’Inde et épargnera le Népal, je l’espère, me rappelle, s’il en était besoin, à quel point je tiens à mes amis indiens. Ils sont trop nombreux pour être cités, à Darjeeling, Kolkata ou ailleurs. Parmi eux, mon ami Anil Darmapalan que j’ai connu il y a plus de 20 ans lorsqu’il dirigeait la plantation de Thiashola et m’avait reçu avec sa femme Sharmila, et tout le personnel de la plantation, avec la plus extrême gentillesse.

Après avoir été auditeur auprès d’un organisme certificateur et donc particulièrement au fait de toutes les problématiques liées à la conversion d’une plantation de conventionnel en bio dynamique, Anil vit aujourd’hui du côté de Ooty (Tamil Nadu), au milieu des fleurs. A Sharmila et Anil, comme à tous mes amis indiens, je souhaite de prendre bien soin d’eux.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Le Shoju de monsieur Matsushita

7 mai 2021
Le Shoju de monsieur Matsushita

La différence de climat entre le nord et le sud du Japon et la plus ou moins grande précocité des cultivars de ce pays ont pour conséquence un écart important dans la disponibilité des premiers lots printaniers. Traditionnellement, les fameux Ichibancha japonais sont cueillis et manufacturés chaque année au début du mois de mai. Le réchauffement climatique, d’une part, le choix de nouveaux cultivars par les fermiers du pays qui ne se contentent plus du seul Yabukita, d’autre part, fait que l’on observe davantage de précocité dans les récoltes. Par exemple, le Shoju de Monsieur Matsushita, produit à partir d’un théier hâtif dans l’île de Tanegashima, au sud de l’archipel, est d’ores et déjà disponible. Il est à la fois floral, végétal, iodé. Un avant-goût des grands espaces… Un vrai enchantement.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.