À Darjeeling, la récolte va bientôt commencer. Heureusement, la cueillette s’y effectue encore à la main. Ce sont les parcelles situées à basse altitude sur lesquelles on récolte en premier lieu et ce, pour une raison simple : les théiers ont bénéficié d’une température plus élevée et le bourgeon terminal a donc poussé plus rapidement. Sur cette photo, on comprend que l’on se trouve en fond de vallée du fait de la pente peu accentuée et de la densité du couvert qui préserve les arbustes d’un excès de soleil.
La culture du théier
Le réveil du théier
Ceux qui suivent mon blog depuis longtemps le savent, le thé fait partie de la famille des camélias. Il existe de nombreuses variétés de camélia, celui qui occupe les amateurs de thé a pour nom Camellia sinensis. C’est un arbuste que l’on maintient bas de façon à en faciliter la récolte. On qualifie cette hauteur de table de cueillette. En hiver, le théier connaît une période de dormance. Au printemps, il se réveille, on attend que le bourgeon soit d’une taille respectable pour le prélever ainsi que les deux feuilles suivantes. C’est ce que l’on appelle la cueillette fine. Encore un mois à attendre avant que ne soient effectuées les premières récoltes.
Des théiers en hiver
Voici à quoi ressemble un jardin de thé japonais en hiver. Sur fond de volcans, des alignements de théiers taillés de frais attendent le printemps pour sortir de leur période de dormance. Ils roupillent sous l’œil bienveillant de ventilateurs prêts à chasser d’éventuels brouillards givrants.