De la plante à la tasse

Pour une rémunération juste

14 septembre 2018

Combien de temps le thé sera-t-il encore récolté à la main, en Inde, où les conflits sociaux sont récurrents ? Cueilleuses et cueilleurs réclament des augmentations justifiées, seulement les plantations sont tout juste rentables pour certaines, font des pertes pour d’autres. Par ailleurs, le thé est déjà vendu cher et sans que cela bénéficie aux populations locales. Risque-t-on de voir, un jour et faute de cueilleuses, des récoltes mécaniques remplacer la récolte manuelle ? Avec quelles conséquences sur la qualité ? Ou bien ira-t-on vers une transformation des plantations en coopératives afin que chacun s’y retrouve et puisse vivre correctement de son travail ? Des questions à ce jour sans réponse.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Une production limitée

31 août 2018
Une production limitée

En Afrique du Sud, seul pays producteur, 350 fermiers cultivent le rooibos. L’Australie s’est essayée à cette culture, ainsi que les Etats-Unis (Californie), en vain.

Ici, la récolte, effectuée sous des températures élevées, par une main d’œuvre souvent venue des pays limitrophes.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Rooibos, une culture récente

24 août 2018
Rooibos, une culture récente
Si le rooibos se consomme depuis des siècles, il n’est en revanche cultivé que depuis peu. C’est au milieu du XIXème siècle qu’un prêtre allemand, venu de Namibie, créé le village de Wupperthal, en Afrique du Sud. Il impose des règles de vie très strictes aux membres de la communauté et organise avec eux les premières cultures de rooibos. A mi-distance du Cap et de la Namibie, Wupperthal se situe en plein désert. Le rooibos ou Aspalathus lineari est à peu près aussi sobre qu’un chameau et supporte sans broncher les chaleurs extrêmes. Il faut dire que les profondes racines de cette plante l’aident à trouver ses ressources. Wupperthal se mérite, au bout de plusieurs heures d’une méchante piste qui offre tout de même de beaux paysages à qui goûte l’aride.
Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

La fraîcheur d’un brumisateur

3 août 2018
La fraîcheur d’un brumisateur

Le théier est comme vous. Par forte chaleur, il apprécie la fraîcheur d’un brumisateur. Le théier fait partie de la famille des camélias, ce sont des plantes qui aiment l’eau à la condition qu’elle ne stagne pas au niveau de leurs racines. Sur un sol en pente, le théier va naturellement trouver sa place, a fortiori dans les régions de montagnes au climat chaud et humide. Sur un sol plat, on établira un drain.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Des thés qui se méritent

20 juillet 2018
Des thés qui se méritent

L’Afrique produit des quantités énormes de thé – savez-vous que le Kenya est le 1er exportateur au monde ? Du mauvais thé, pour l’essentiel, destiné à la fabrication de thés en sachets. Cependant, en cherchant bien, on trouve des thés absolument merveilleux, au Kenya, au Rwanda, en Ouganda, au Malawi, entre autres. Dénicher des crus rares, que ce soit en Afrique, en Asie ou ailleurs, voilà le sens de mon métier. Un métier qui se renouvelle sans cesse car d’une saison à l’autre, d’une année à l’autre, les productions ne se ressemblent pas. Il faut déguster, encore et encore, saison après saison, pour sélectionner les meilleurs thés du moment.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Des récoltes mécaniques d’une haute précision

13 juillet 2018
Des récoltes mécaniques d’une haute précision

Le thé se récolte à la main, dans la plupart des pays qui en produisent. Le Japon figure comme une exception et le coût élevé de la main d’œuvre en est la principale explication. La sophistication des outils utilisés par les fermiers de ce pays leur permet de procéder à des récoltes mécaniques d’une grande précision. Seules les jeunes pousses seront prélevées et un tri draconien sera ensuite effectué, en usine, grâce à des machines équipées d’yeux électroniques.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

La première récolte est la meilleure

25 mai 2018
La première récolte est la meilleure

Depuis les tout premiers jours de mai, je déguste et sélectionne, en provenance du Japon, les meilleurs thés de la saison. On les nomme Ichibancha puisqu’ils sont issus de la première récolte de l’année. Les thés japonais proviennent de la région de Shizuoka, d’Uji, ou encore du sud de l’archipel. Alors que dans le nord du pays, le théier omniprésent se nomme le Yabukita, dans le sud, du fait d’un climat plus chaud, sa proportion y est moindre. Par exemple, ici, autour de Kagoshima, le cultivar Yutaka Midori domine et représente près de 60% de la production.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Un volcan dans le paysage

20 avril 2018
Un volcan dans le paysage

Sur l’île de Kyushu, au Japon, il n’est pas rare de découvrir un volcan dans son champ de vision et le photographe que je suis s’en réjouit : le relief de ces géants de lave vient souligner l’horizontalité maîtrisée des théiers. Il dérange un paysage un peu trop ordonné. Il rappelle aussi que le temps des récoltes, le temps des saisons, le temps de la vie humaine, tout simplement, est infime. Ici le Mont Kaimon dont la silhouette rappelle celle du Mont Fuji.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Une saison particulière

6 avril 2018
Une saison particulière

La saison à Darjeeling s’annonce particulière. Les très beaux thés sont hors de prix (30 à 50% plus cher que les années précédentes), pour compenser, disent les planteurs, leurs pertes subies durant les 105 jours de grève de l’an dernier. A date, j’ai acheté dans les meilleures conditions possibles les Mission Hill DJ4 SFTGFOP1 Clonal, Puttabong DJ14 SFTGFOP1 Clonal Exotic, Puttabong DJ12 SFTGFOP1 Clonal Queen, Orange Valley DJ5 SFTGFOP1 cultivar China, Balasun DJ6 SFTGFOP1 Himalayan Mystic et Rohini DJ15 FTGFOP1 Exotic White, tous en exclusivité. Ils sont d’une qualité remarquable et raviront les amateurs. Pour ceux qui attendent des Darjeeling de Printemps à petit prix, il va falloir être patient. D’une part il n’y a rien de bon marché sinon que de très mauvais, d’autre part même des thés médiocres sont proposés à des prix élevés voire très élevés. Ceux-là ne le méritent absolument pas. En résumé, cette année plus que jamais, la vigilance s’impose.

Pour les amateurs de thés de l’Himalaya qui ne sont pas focalisés sur Darjeeling et recherchent les bonnes affaires, pourquoi ne pas attendre les thés du Népal ? Ils ne vont pas tarder et offrent souvent un excellent rapport qualité-prix.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Des champs de thé hérissés de ventilateurs

30 mars 2018
Des champs de thé hérissés de ventilateurs

Jusqu’à l’extrême sud du Japon on retrouve ces paysages de champs de thé. Ils sont reconnaissables entre autres du fait qu’ils sont hérissés de ventilateurs susceptibles d’éviter à un air trop froid de stagner au niveau des théiers. Ici, je suis proche de la baie de Kagoshima que l’on peut voir au second plan, une région importante pour la production de thé de l’archipel.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.