De la plante à la tasse

Le Da Hong Pao : un oolong légendaire

24 octobre 2014
Le Da Hong Pao : un oolong légendaire

 

Il existe en Chine une très célèbre famille de thés qui s’appellent les « rock teas ». Ces thés semi-oxydés sont originaires des Wu Yi Shan, un massif montagneux situé au nord de la province du Fujian. Le plus réputé d’entre eux se nomme le Da Hong Pao. Il faut en avoir goûté au moins une fois dans sa vie pour se rendre compte à quel point il s’agit d’un thé exceptionnel. Il est d’une longueur en bouche et d’une puissance rare et reste cependant subtil. Il est fruité, grillé, boisé et gourmand à la fois.

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L’origine du « lapsang souchong »

17 octobre 2014
L’origine du « lapsang souchong »

 

Avis aux amateurs de thés fumés ! C’est ici, dans un parc régional chinois, au nord de la province du Fujian, qu’ont été fabriqués tous les « lapsang souchong » pendant deux cents ans. L’origine de ce thé remonte au XIXème siècle : une réquisition par un haut gradé de l’armée chinoise de l’usine de thé qui se situait à la place de celle-ci et pour y loger son régiment n’aurait donné d’autre choix au fermier que de sécher son thé dehors, au-dessus d’un feu de racines d’épicéa. D’où son parfum fumé.

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Le travail manuel reste essentiel pour le thé

12 septembre 2014
Le travail manuel reste essentiel pour le thé

 

Dans la plupart des pays producteurs, les meilleurs thés sont récoltés à la main. La culture du thé de qualité nécessite donc souvent la participation d’un très grand nombre d’hommes et de femmes. D’autant qu’il n’y a pas que la cueillette des feuilles qui demande de la minutie, le tri de ces mêmes feuilles, juste avant d’être emballées puis expédiées, se fait aussi manuellement. Un travail d’une incroyable patience.

Après le riz, le thé est la ressource agricole qui fait travailler le plus de personnes dans le monde.

 

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Le renouveau du thé passe par le Népal

8 août 2014
Le renouveau du thé passe par le Népal

Parmi les Grands Crus que j’ai goûté ces derniers mois, parmi tous ces thés venus des quatre coins d’Asie, je dois dire que ceux qui m’ont le plus bluffé sont ceux du Népal. Certes, j’ai reçu d’admirables Ichibancha, des Darjeeling de Printemps uniques, des Oolong de Taiwan exceptionnels, des Long Jing d’une grande richesse aromatique. Néanmoins, ce qui se passe au Népal est unique. Depuis une dizaine d’année ce pays s’est mis à produire des thés d’un très haut niveau. Et, contrairement à ce que je vois dans d’autres pays enclins à perpétuer une tradition tout ce qu’il y a de plus respectable, ici on cherche à mettre au point de nouveaux thés, à travailler différents cultivars, à modifier les paramètres du flétrissage, du roulage… Et souvent avec succès.

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Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

15 juillet 2014
Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

 

A force de récolter ses feuilles, le théier ne grandit pas et son tronc s’épaissit. Un champ de thé ressemble ainsi à une forêt de bonsaïs. Mais si on les laissait pousser, Camelia Sinensis ou Camelia Assamica pourraient atteindre plusieurs mètres de hauteur. Voici Rudra Sharma, planteur de Poobong, en Inde, devant l’un de ses théiers sauvages.

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Comme un tapis volant

20 juin 2014
Comme un tapis volant

La plantation de Mist Valley tire son nom des brumes tenaces qui enveloppent les montagnes de cette région du Népal. Pour autant, il arrive que le vent dissipe le brouillard, que les nuages s’effilochent et que le ciel finisse par se dégager tout à fait. Apparaît alors ce paysage féerique, ces champs de thé comme suspendus, ces champs de thé qui ondulent comme des tapis volants et semblent prêts à vous emmener au-dessus de la chaîne de l’Himalaya.

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Les brumes de l’Himalaya

13 juin 2014
Les brumes de l’Himalaya

 

Je vous écris du paradis,
D’une plantation du bout du monde,
Du fin fond d’une vallée du Népal.
Une plantation qui se mérite après des heures de piste,
Qui se cache dans les brumes de l’Himalaya,
Une plantation dont la production provient des récoltes de petits producteurs groupés en association,
Une plantation si isolée que les visiteurs se comptent sur les doigts d’une seule main,
Une plantation ignorée dont les thés valent pourtant le détour.
Une plantation qui a pour nom Mist Valley.

 

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Moment privilégié avec les cueilleuses

6 juin 2014
Moment privilégié avec les cueilleuses

 

La pause-déjeuner constitue un moment privilégié pour s’asseoir avec les cueilleuses et faire connaissance. Cela ne leur arrive pas souvent de voir passer un acheteur, encore moins d’avoir un échange avec lui. Assez vite, la timidité laisse la place à la spontanéité. Ce sont des moments forts que j’apprécie beaucoup.

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Première visite de Poobong

30 mai 2014
Première visite de Poobong

 

Pentes vertigineuses et brouillards tenaces font le décor de Darjeeling. Au hasard d’une promenade, une cueilleuse de thé apparaît dans un épais coton. Elle se hisse de théier en théier avec une agilité déconcertante. Poobong, plantation inaccessible et longtemps abandonnée, sort doucement de sa torpeur. Je la visite pour la première fois.

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Envoûtante valse des récoltes de Printemps

23 mai 2014
Envoûtante valse des récoltes de Printemps

Ma sélection de Darjeeling de Printemps achevée, la saison des Népal bat son plein, puis c’est au tour des Primeurs de Chine de s’annoncer avant que n’arrivent les premiers Ichibancha japonais. Entre le 1er mars et le 10 mai de chaque année, je peux déguster plus de cent thés par jour, sans compter ceux que je fais infuser plusieurs fois, lorsque j’hésite entre plusieurs lots. Le pic de cette plaisante activité, que j’attends toujours avec tant d’impatience, se situe autour de la fin avril. A cette période de l’année, tant d’échantillons s’amoncellent chaque matin au gré des plis express venus tout droit du Népal, d’Inde, de Chine ou bien du Japon, qu’il m’arrive parfois de ne plus savoir à quel Saint me vouer.

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