ARCHIVE DE septembre 2019

Avec Frédéric Bau, pâtissier-chocolatier, créateur de l’Ecole Valrhona

27 septembre 2019
Avec Frédéric Bau, pâtissier-chocolatier, créateur de l’Ecole Valrhona

Déguster du thé avec des dégustateurs qui servent une autre matière première que le thé m’intéresse beaucoup. Entre un dégustateur de thé, un dégustateur de chocolat, d’huile d’olive, de vin ou de tout autre produit gastronomique, les techniques de dégustation sont les mêmes. Mais les expériences diffèrent dans la mesure où chaque aliment à son propre champ d’arômes, de textures, de saveurs. Nous sommes comme des musiciens qui jouent des partitions différentes mais ont en commun l’amour de la musique.

Frédéric Bau m’a fait le plaisir de me rendre visite. Il est l’un des plus grands pâtissiers, Fondateur de l’Ecole Valrhona et Directeur de la Création de la même maison. Nous avons dégusté huit Grands Crus, infusés à température ambiante.

Une occasion de partager nos sensations et de parler de ce qui nous passionne.

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Tous les thés que je préfère

20 septembre 2019
Tous les thés que je préfère

On me demande souvent quel est mon thé préféré et cette question me fait toujours frémir. Je m’interroge à chaque fois pour savoir quoi répondre. Autant, quelqu’un qui ne connait pas grand-chose au thé pourra vous dire qu’il est fan d’une famille de thé bien précise et à la même question un autre amateur répondra par une autre famille. Mais lorsque vous avez cette chance incroyable, exceptionnelle, de pouvoir déguster à longueur d’année les meilleurs thés du monde tel un meilleur sommelier avec le vin, pourquoi être réducteur ?

Lorsque vous dégustez à l’infini chacun des thés de chaque famille, vous apprenez à vivre avec eux, vous les connaissez sous tous les angles, vous découvrez leurs spécificités, leur point d’équilibre, leur harmonie, vous êtes le mieux placé pour les aimer et ce, qu’il s’agisse d’un oolong de Taiwan à faible oxydation, d’un Darjeeling de printemps, d’un Oriental Beauty, d’un Ichibancha japonais, d’un thé vert de Chine primeur, d’un Népal roulé à la main, d’un noir de Chine façon Qimen ou bien Yunnan, d’un thé des Roches ou d’un thé du Phénix, d’un thé sombre de Chine, d’Afrique ou bien d’ailleurs, d’un Mao cha récolté sur des arbres centenaires, d’un Gao shan cha, pour n’en citer que quelques-uns. Vous êtes le mieux placé pour les apprécier et le moins bien placé pour n’en préférer qu’un.

Alors, si vous me croisez, soyez gentil, ne me demandez pas mon thé préféré, mais demandez-moi ce qui m’émeut dans tel ou tel thé, demandez-moi quelles émotions je ressens. Parlez-moi de richesse sensorielle et affective, et non de pauvreté.

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Du thé qui se mange

13 septembre 2019
Du thé qui se mange

Le thé ne fait pas que se boire, il se mange. Au Myanmar, par exemple, le lahpet ou lahpet thoke constitue un plat national. Il s’agit d’une salade de feuilles de thé fermentées que l’on va agrémenter de légumes, de fruits, de viande, de crevettes séchées, par exemple, ainsi que d’épices. Un vrai délice !

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Premiers pas

6 septembre 2019
Premiers pas

C’est la rentrée ! Pour celles et ceux qui découvrent le thé, voici les premières choses à savoir quant à cette plante. Le thé vient du camelia sinensis, une variété de camelia. Sur cet arbuste à feuille persistante, on prélève plusieurs fois par an les jeunes pousses que l’on va ensuite transformer selon le type de thé que l’on souhaite obtenir (vert, noir, blanc, etc.). La couleur du thé provient donc non pas de l’arbuste mais du travail de la feuille après la cueillette. Par ailleurs, le théier se plaît dans les régions dont le climat est chaud et humide, il apprécie les sols acides et aime être arrosé de façon régulière tout au long de l’année. Enfin, l’altitude (on trouve du thé jusqu’à 2.500 mètres) favorise la qualité du thé au détriment du rendement.


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