Résultats de votre recherche : vietnam

Thé au lotus : une tradition vietnamienne

5 juillet 2019
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La fleur de lotus joue un rôle très important dans la culture vietnamienne. Il n’est donc pas surprenant que dans ce pays la coutume veuille que l’on parfume du thé à l’aide de cette fleur et que l’on obtienne ainsi un thé particulièrement recherché. La production a lieu en juin et en juillet. Une opération qui demande de la patience car on va mettre en contact cinq jours de suite les feuilles de thé avec le pollen de la fleur. 

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Chez les Karen

13 mai 2022
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Il n’y a pas qu’en Chine ou dans le nord du Vietnam que l’on récolte les feuilles de thés sur des camélias devenus hauts. Dans le nord de la Thaïlande, à quelques kilomètres du Myanmar (Birmanie), cette femme appartenant à l’ethnie Karen, prélève sur de vieux théiers qui s’épanouissent dans la jungle les jeunes pousses à partir desquelles va pouvoir être manufacturé le maocha, matériau végétal qui sert de base aux thés sombres.

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Mouiller sa chemise

12 juillet 2019
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Le thé au lotus fait partie des traditions vietnamiennes. La culture de cette fleur nécessite de se mouiller. Se mouiller à l’heure de la récolte qui se pratique, soit en avançant dans un étang avec de l’eau à la poitrine, soit à bord de petites barques peu étanches ;  se mouiller au moment de multiplier les pieds de nelumbo nucifera puisque l’on va alors plonger le bras jusqu’à attraper quelques rhizomes destinés à un autre étang. 

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Une femme hmong

28 juin 2019
Une femme hmong

Le triangle d’or est une région attachante du fait de sa géographie accidentée, de ses montagnes couvertes de jungle, de ses vallées reculées et surtout du fait des ethnies multiples et variées qui l’habitent. Chaque ethnie possède sa propre culture, sa langue, ses coutumes. D’une ethnie à l’autre, le style des maisons change, le rapport à la terre change, la nourriture change. Ici, à Sung Do, dans le nord du Vietnam, une femme part récolter les feuilles de thés sur des arbres centenaires.

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Autant de thés que d’ethnies distinctes

23 novembre 2018
Autant de thés que d’ethnies distinctes

Le Triangle d’or constitue pour l’amateur de thé une région à part. Tout d’abord, le thé y est sans doute né, ça n’est pas rien. Et, de nos jours, il existe dans ces replis montagneux et peu accessibles au moins autant de thés que d’ethnies distinctes. Du sud du Yunnan à l’est du Myanmar en passant par le nord du Laos, de la Thaïlande et du Vietnam, on rencontre beaucoup de costumes et autant de coutumes différentes. Le thé se manufacture blanc, noir, vert, bleu-vert ou bien sombre, selon le goût local. Certains méritent même l’appellation de Grand Cru. Et il reste de nombreuses fermes à découvrir sur les flancs de ces innombrables montagnes couvertes de brumes et de légendes. Une mine pour un chercheur de thé en quête de belles découvertes !

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En boutique, des moments importants

13 octobre 2017
En boutique, des moments importants

Certes, je passe beaucoup de temps dans les champs de thé, mais je suis parfois dans les boutiques de Palais des Thés, auprès des équipes, pour leur raconter mes aventures, répondre à leurs questions et déguster des thés ensemble. Ce sont des moments très importants pour moi. Ils sont toujours effarés lorsque je leur parle des sangsues qui collent à la peau sur les chemins humides, des frelons entiers que l’on vous sert frits, pimentés et agrémentés de gingembre et d’ail, du côté du Xishuangbanna, de l’alcool local bu cul-sec au réveil parce qu’ainsi le veut la tradition chez les montagnards du nord-Viêtnam. Je leur raconte mes nuits à écouter la jungle. La peur du tigre. J’ai toujours une ou deux anecdotes qui me viennent aussi, comme ce singe qui attrape le sac d’une touriste et, sous nos yeux médusés, en sort un passeport dont il déchire chaque page jusqu’à la dernière… Ici, à Toulouse, en compagnie d’Océane, de Marc, de Léa et de Florence, responsable de la boutique de Toulouse et de Blagnac et qui a eu l’occasion de passer quelques jours avec moi en Inde, dans les plantations de thé.

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Faire du thé plutôt que la guerre

15 septembre 2017
Faire du thé plutôt que la guerre

J’ai fait la connaissance de Xuan Dong Wu cet été. Je l’ai rencontré dans l’usine de Ming De qu’il dirige et dans laquelle, ce jour-là, il surveillait le flétrissage de ses feuilles de thé comme le lait sur le feu. Xuan Dong Wu est amoureux de son travail. Pourtant il ne s’est pas toujours occupé de thé. Il a d’abord été militaire, il a fait la guerre sino-vietnamienne, au début des années 80. Puis il est revenu à son village natal et dans son village natal la culture du thé représente l’activité essentielle. Il produit des thés blancs, des pu erh ainsi que des thés noirs considérés comme les meilleurs du Yunnan. Il aime aussi innover et c’est à lui que l’on doit plusieurs de nos maocha, ces thés intermédiaires qui servent de base aux pu erh. Xuan Dong Wu est timide, il ne répond pas grand-chose lorsque je lui demande ce qu’il voudrait que je dise de lui ici. Il me parle de sa vie, toute simple, et qu’il aime. Il dit qu’il aime faire du thé avec son cœur et avec ses efforts, il dit qu’il veut faire de son mieux et produire les meilleurs thés possible. Et il replonge la main dans ses feuilles qui flétrissent pour ne plus les quitter des yeux.

 

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Une cueillette au sommet

9 septembre 2016
Une cueillette au sommet

Rejoindre les théiers sauvages à la frontière sino-viétnamienne n’est pas une mince affaire, surtout à la saison chaude. L’air suffocant et moite ralentit la marche et les sangsues qui infestent la région en profitent pour s’agripper à vous. On marche sous un soleil de plomb. L’humidité de l’air est palpable. Mais, une fois sorti de la jungle, après trois bonnes heures d’effort, on se retrouve assez haut pour découvrir ces fameux théiers qu’on a laissé pousser comme des arbres, et jouir d’un beau spectacle, surtout si on a la chance d’arriver pile à l’heure de la cueillette… (à suivre).

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