Puissions-nous être éclairés

13 novembre 2015
Puissions-nous être éclairés

Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de rencontrer le moine Matthieu Ricard. C’est un bonheur de l’écouter. A l’entendre, on se sent léger. On se dit que le bonheur est entre nos mains. Celui des autres, d’abord (le nôtre viendra par ricochet, comme la cerise sur le gâteau). Quelques jours plus tard, j’étais au Népal. J’aidais un ami planteur, à se lancer dans un beau projet, la reprise d’une plantation de thé à l’abandon, entre Katmandou et le Tibet. Après une marche de plusieurs heures entre des théiers souvent plus hauts que nous, nous nous sommes posés pour souffler un peu. Nous nous sommes retournés pour admirer la vue et avons eu la chance de voir à cet instant la lumière percer. Une lumière pas comme les autres. Quelque chose de très beau, une lumière auréolante qui est venue caresser les théiers.

J’ai alors pensé à ce beau mot anglais « enlightened » qui signifie « éclairé », j’ai repensé à Matthieu Ricard, j’ai pensé à la beauté de notre planète, bien sûr. Mon ami et moi, assis, la contemplions, emerveillés. Elle nous illuminait. Mais pourquoi est-ce si difficile pour tant de gens de recevoir cette beauté-là ? Pourquoi ne la voient-ils pas ? Pourquoi les hommes s’acharnent-ils à détruire notre pauvre planète, jour après jour, à longueur de vie ? Pourquoi les hommes s’acharnent-ils à coup de bitume, à coup de plastique, à coup de bulldozers, à coup d’industrialisation forcenée, à coup de panneaux publicitaires, à coup de déforestation, à coup de consommation effrénée, à saccager la Terre ? Pour quel bonheur égoïste ? Et où est l’Autre ? Où est le souci des générations suivantes ?

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Le pic d’Adam

6 novembre 2015
Le pic d’Adam

 

Nombreux sont les Sri-Lankais qui auront au moins une fois dans leur vie gravi les pentes du pic d’Adam.

C’est un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes qui y vénèrent, au sommet, l’empreinte du pied de Bouddha, mais également pour les hindous, les musulmans, et les chrétiens. L’ascension commence par une promenade dans les champs de thé que l’on traverse pour atteindre le sommet.

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Une machine terrible pour le thé

30 octobre 2015
Une machine terrible pour le thé

Il m’est difficile de trouver du bon thé au Sri Lanka et voici la photo du coupable. Le procédé que l’on appelle rotorvane vise à exercer une pression très forte sur les feuilles de thé et permet de rouler trois fois plus de feuilles fraîchement flétries qu’une rouleuse traditionnelle. Le temps d’oxydation peut ensuite être réduit à quelques minutes tant la feuille a été malaxée.

Ce procédé est beaucoup utilisé dans les montagnes du centre du pays. Il est avantageux en termes de rendement mais à quoi bon puisqu’à la tasse on va acquérir de la puissance au détriment de toute subtilité aromatique.

 

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Un magnifique bungalow

23 octobre 2015
Un magnifique bungalow

 

Les Anglais avaient le sens du confort. Ils ont fait construire de magnifiques bungalows, à l’époque coloniale. Ces constructions existent encore aujourd’hui, au milieu des champs de thé, comme ici à Gorthie (Sri Lanka). J’ai eu la chance d’y séjourner il y a peu. Un raffinement puisque l’on y sert une cuisine délicieuse et que dès les premières lueurs de l’aube on est séduit par la beauté du jardin.

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Un champ de thé au Sri Lanka

16 octobre 2015
Un champ de thé au Sri Lanka

 

Les plantations du centre du Sri Lanka, à défaut de produire du bon thé, sont d’une extrême beauté. Ici, le réservoir de barrage de Maussakelle met encore davantage en valeur les étendues vert-tendre des champs de thé.

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Un thé extrêmement brisé

9 octobre 2015
Un thé extrêmement brisé

Dans certaines régions du Sri Lanka, on produit un thé si fin, si brisé, si noir qu’il en devient imbuvable. Ou alors il faut y ajouter du lait, du sucre, ou encore le rallonger d’eau.

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L’art de la cueillette

2 octobre 2015
L’art de la cueillette

 

Pour produire un thé de qualité, il faut commencer par récolter de façon fine, c’est-à-dire, prélever sur le rameau terminal, le bourgeon ainsi que les deux feuilles suivantes. Si l’on récolte davantage de feuilles, on va perdre en qualité. D’où l’importance de bien former les équipes en charge de la récolte et de valoriser leur travail.

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En s’échappant de la ville

25 septembre 2015
En s’échappant de la ville

 

Je n’aime pas la voiture. Rien ne vaut le plaisir de s’enfuir d’une ville en prenant le train, d’échapper à la cohue et, par la fenêtre ouverte, sentir s’éloigner les usines, la poussière et le bruit. Peu à peu, la nature reprend ses droits, comme ici, en direction de Kandy (Sri Lanka) et des plantations de thé du centre de l’île.

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Déguster de nombreux thés

18 septembre 2015
Déguster de nombreux thés

 

Il n’est pas plus difficile de déguster trente ou quarante thés plutôt que deux ou trois. Au contraire : on va de l’un à l’autre rapidement, on recrache, on se concentre pour les comparer et, très vite, on sait celui que l’on préfère.

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Au Sri Lanka, les enchères du thé

11 septembre 2015
Au Sri Lanka, les enchères du thé

 

Lorsque je pars visiter des plantations sri-lankaises, je commence par m’arrêter à Colombo le temps de goûter les thés qui sont proposés aux enchères les jours suivants. Cela me permet d’avoir une bonne connaissance de la qualité produite par chacun des domaines. Dans chacune de ces boîtes, quelques feuilles de thé et l’indication du numéro du lot.

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