Le raku : une technique pour fabriquer des bols à thé

8 février 2011
Le raku : une technique pour fabriquer des bols à thé

Chaque ustensile nécessaire lors du Cha No Yu (cérémonie du thé au Japon) est issu d’un savoir-faire ancestral. Le raku est une technique classique que l’on utilise souvent pour donner vie au bol de la cérémonie de thé, que l’on appelle « chawan ». Cette technique consiste notamment à cuire un objet à basse température.

Ici, dans l’atelier de Hattori Koji-San, à Kyoto, j’observe le maître-potier façonner la terre d’une main habile et faire naître doucement les contours d’un bol à thé.

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Dans chaque pays, on prépare le thé différemment

4 février 2011
Dans chaque pays, on prépare le thé différemment

Au Japon, on pratique le Cha No Yu ou Voie du Thé, en Russie on se réunit autour du samovar, les Anglais ont leur « tea-time » et les Indiens le « chaï ». Quant aux Chinois, lorsqu’il s’agit de préparer de beaux thés, de rares Wu Long, par exemple, des Pu Er également, ils suivent les règles du Gong Fu Cha.

Gong Fu se dit d’une activité que l’on mène avec lenteur et maîtrise de soi.

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Théiers sous un ciel éclatant à Thiashola

1 février 2011
Théiers sous un ciel éclatant à Thiashola

Par ces temps de grisaille et de froid on rêverait d’un peu de chaleur et d’un coin de ciel bleu.

Les théiers ne sont pas comme vous, ils apprécient un temps un peu brumeux, s’épanouissent entourés d’un halo d’humidité. Quand l’air est frais et que l’on n’y voit pas à cinq mètres ils sont aux anges. Un ciel bleu ne se rencontre donc pas facilement au-dessus de leur tête.

Cet azur éclatant, ce ciel d’une limpidité rare, je l’ai surpris à Thiashola, dans les monts Nilgiris (Inde).

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Sur Nehru Road, des écoliers en uniforme

28 janvier 2011
Sur Nehru Road, des écoliers en uniforme

A Darjeeling comme partout en Inde on ne plaisante pas avec l’uniforme. De la maternelle à la terminale on arbore fièrement les couleurs de son école. Ici, filles et garçons portent sur leur veste l’écusson brodé aux armes du collège et, nouée à la perfection, une cravate. Je suppose que ce système a l’avantage, entre autres, d’estomper les différences sociales.

Ce défilé matinal est l’occasion pour moi de vous présenter une rue de Darjeeling, Nehru Road précisément, juste au pied de mon hôtel. La complexité du réseau électrique ne vous échappera pas. Elle inspire du respect pour les réparateurs dont on imagine aisément la difficulté de la tâche.

Vous remarquerez enfin que dans cette ville que l’on surnomme affectueusement « Reine des Montagnes », la Police de Darjeeling, même un peu déglinguée, a la gentillesse de vous souhaiter la bienvenue !

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Sungai Palas : la principale plantation de thé malaise

25 janvier 2011
Sungai Palas : la principale plantation de thé malaise

A deux heures de voiture de Kuala Lumpur, en direction du nord, dans les Cameron Highlands, se situe la principale plantation de thé malaise.

Caroline Russell, l’actuelle propriétaire, descend directement de colons hollandais. La production du Sungai Palas Tea Garden ne peut pas rivaliser avec de grands crus, cependant au sein de cette plantation, par ailleurs parfaitement organisée, se situe un centre d’éducation sur le thé très bien conçu, le « Boh Tea Center ». A l’issu de la visite chacun peut s’asseoir sur une large terrasse et, une tasse de thé à la main, rêver à la douceur du paysage.

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A Namring Tea Estate : une imposante factory

21 janvier 2011
A Namring Tea Estate : une imposante factory

Les bâtiments dans lesquels sont manufacturées les feuilles de thé possèdent des dimensions imposantes dans les pays où les Anglais ont organisé la culture du thé.

A l’étage, ou bien dans les étages comme ici à Namring Tea Estate (Inde), on s’occupe uniquement du flétrissage des feuilles. Roulage, oxydation, séchage et tri des différents grades se passent, quant à eux, au rez-de-chaussée du bâtiment.

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« Bourgeons du Laos » : un grand thé équitable

17 janvier 2011
« Bourgeons du Laos » : un grand thé équitable

Après m’être promené dans la région où l’on cultive le Pu Er je suis parti plus au sud, au Laos. J’y ai découvert, à mi-route entre Paksé et Paksong, sur le plateau des Boloven, une production un peu confidentielle d’un très bon thé noir  aux parfums de fruits cuits, de cuir et d’épices, qui plaira aux amateurs de Grand Yunnan Impérial.

Chose curieuse les théiers poussent ici au milieu des plantations de café. C’est d’ailleurs pour donner un revenu supplémentaire à la communauté paysanne de cette région, dont le niveau de vie est peu élevé, que l’association Lao Farmer’s les a formé à la culture du thé, puis a ouvert une coopérative à vocation solidaire plutôt que lucrative.

Deux choses m’ont frappées en marchant plusieurs heures au milieu des théiers et de la végétation luxuriante alentour : les cratères de bombes laissés par la guerre du Viêt-Nam, et le nombre impressionnant de sangsues dont il faut se débarrasser après une aussi courte promenade. Non seulement il en monte sur vos chaussures et pantalons, mais ces bestioles trouvent encore le moyen de tomber du ciel, ou plutôt des arbres, et vous arrivent subrepticement jusque dans la paume des mains.

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En Chine, on fait bouillir l’eau pour la rendre potable

14 janvier 2011
En Chine, on fait bouillir l’eau pour la rendre potable

Dans de nombreux pays où je voyage l’eau n’est pas potable. On y remédie en la faisant bouillir, ainsi devient-elle propre à la consommation. A toute heure du jour voire de la nuit l’eau bout, que ce soit à la maison, au bureau, dans les échoppes et même lorsque l’on voyage, comme ici, lors d’un pique-nique.

Aussitôt arrivés à Sudianlisuzuxiang dans le Yunnan, pendant que les uns plument des volatiles, que certains taillent de fines tiges dans du bambou afin de confectionner les supports des brochettes, j’allume un feu pour le thé. Sur ce paisible haut plateau, une fois repus et Pu Er bu, nous faisons la sieste étendus sur l’herbe. Tandis que l’un de nous se promène avec au bras sa pipe à eau.

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Une année heureuse

11 janvier 2011
Une année heureuse

Kyoto est une ville de tradition, certes, mais cela n’exclut pas une certaine fantaisie. Que ces joyeuses Japonaises à qui il arrive sûrement de porter parfois des tenues moins classiques que celles-ci soient mes ambassadrices pour vous souhaiter une belle année 2011, une année où l’on laisserait éclater sa joie de vivre devant le premier photographe venu, une année où l’on prendrait le temps d’observer des choses aussi délicates que des pétales de fleurs de cerisier.

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En Chine, le thé se déguste au Gong Fu Cha

7 janvier 2011
En Chine, le thé se déguste au Gong Fu Cha

En Occident le thé se prépare dans une théière, un récipient qui contient de 50cl à 150cl environ. En Asie, où l’on boit pourtant beaucoup de thé, l’usage d’une théière de cette contenance, ou même d’une théière tout court n’est pas aussi répandu que chez nous. Pour ne parler que de la Chine, pays où l’on rencontre sans doute le plus grand nombre de buveurs de thé de la planète, le thé se boit traditionnellement soit dans un zhong (petit bol avec couvercle), soit dans de minuscules tasses remplies à l’aide d’une minuscule théière, ces ustensiles  – dont vous pouvez voir certains éléments sur ma photo – composent ce que l’on appelle le Gong Fu Cha.

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