ARCHIVE DE mars 2017

Un cépage riche en antioxydants

31 mars 2017
Un cépage riche en antioxydants

On peut désirer déguster un thé pour ses qualités gastronomiques, on peut être dans le même temps sensible aux bienfaits du thé et en particulier à sa teneur en polyphénols.

L’un des cépages les plus riches en antioxydants se nomme TRFK 306/1. Il a été mis au point par le fameux centre de recherche de thé du Kenya que j’ai eu l’occasion de visiter. La particularité de ce cépage, outre que les polyphénols sont en quantité une fois et demie plus importante que pour les autres thés, réside dans la couleur de ses feuilles. Vous pouvez admirer ici, à droite, leur belle teinte pourpre.

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30 printemps !

24 mars 2017
30 printemps !
Cela fait tout juste 30 ans ce mois-ci que ma vie a changé. Rien ne me destinait au commerce du thé. La première boutique Le Palais des Thés a ouvert en mars 1987, dans une petite rue perdue au fond du sixième arrondissement de Paris. Il a fallu du temps. D’une boutique, puis deux, puis trois, peu à peu une marque est née. L’apprentissage a épousé le même rythme. Il en a fallu des voyages, des rencontres. Et que dire de la fidélité des clients, sinon qu’elle nous touche toujours autant. A chaque nouvelle inauguration d’une boutique je rencontre des clients qui se souviennent des débuts, qui sont là depuis le premier jour ou presque, et toujours cette même émotion.
30 ans ont passé et l’enthousiasme n’est pas seulement intact, il est plus fort aujourd’hui qu’au premier jour. Il y a de quoi être émerveillé par ce qui nous attend. Nous avons du pain sur la planche. Plus vous en savez dans un domaine aussi riche et varié que le thé et plus vous prenez conscience de l’immensité de ce que vous avez encore à apprendre. Pour le thé comme pour le vin, une vie ne suffit pas. Je vous donne rendez-vous dans 30 ans. D’ici-là nous nous préparons à de nouvelles dégustations, de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes, nous nous préparons à toujours mieux comprendre le thé et les gens qui le font, à faire du mieux que nous pouvons pour vous offrir ce que j’aimerais être la plus belle sélection de grands crus au monde. Et ce tout en respectant les gens et en respectant la terre. En n’abîmant ni les uns ni les autres mais au contraire en pensant loin devant, en pensant à celles et ceux qui suivront.
Et comme nous sommes à l’heure du printemps qui s’éveille, à l’aube de ces 30 prochaines années, voici pour vous des théiers en fleurs.


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Le « tea pet », meilleur compagnon de l’amateur de thé

17 mars 2017
Le « tea pet », meilleur compagnon de l’amateur de thé
Les animaux de compagnie sont des êtres délicieux qui font parfois preuve d’une humanité que l’on attendrait en vain chez nos semblables et que l’on retrouve chez ces êtres sensibles et fidèles auquel le qualificatif animal ne rend pas vraiment hommage.
En Chine, tous les fous de thé et mêmes les simples amateurs qui s’exercent à sa préparation selon la méthode du Gong Fu Cha, possèdent un ou plusieurs « tea pet ». Il s’agit d’une figurine en terre cuite posée sur le bateau à thé, figurine sur laquelle on va verser du thé, de temps à autres, histoire de partager avec elle ses bons moments. Année après année et tant de baptêmes successifs, la figurine se patine. Le tea pet peut être un animal, ou bien une figurine à figure humaine, comme ici.
Un tea pet ou être de compagnie partage votre quotidien, il est d’une humeur égale et possède un sens de l’écoute hors pair. Vous savez où le trouver. Il est là, fidèle, heureux.

 

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En attendant la pluie

10 mars 2017
En attendant la pluie

Je vous écris de Kolkata. Je vous écris depuis cette ville que j’aime et qui n’a pas volé son nom de Cité de la Joie. L’ancienne Calcutta est aussi la ville du thé. la plupart des plantations de Darjeeling et d’Assam ont ici un bureau et une salle de dégustation. Lorsque je ne vais pas à Darjeeling, faute de temps, deux jours passés ici m’offrent un parfait panorama de la production du moment. Je les passe à rendre visite à chacun de mes amis en charge de l’exportation du thé et à leur poser toutes les questions possible. S’ils ont reçu des échantillons de thé en provenance des montagnes nous les goûtons ensemble. Je peux ainsi vous dire que la situation n’est pas bonne à Darjeeling. Il n’a pas plu une seule goutte depuis le mois d’octobre. La température est supérieure de deux degrés à la normale mais, sans eau, les bourgeons poussent à une allure qui désespère les planteurs.
Une fois mes interviews terminés, je me promène jusqu’à la rive du fleuve et regarde passer les eaux du Gange. Le pont de Howrah constitue l’un des symboles de la capitale du Bengale-Occidental. Toutes ces petites lumières allumées, je les imagine comme autant de petites prières pour faire venir la pluie.

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Japon, la fin du cépage unique

3 mars 2017
Japon, la fin du cépage unique

 

La semaine dernière, je vous disais que la mise en commun des feuilles de thé par les coopératives japonaises pouvait limiter la richesse gustative des thés de ce pays, mais il y a aussi des évolutions très positives qui nous viennent du Japon. Par exemple celle-ci : il y a plusieurs décennies, on pouvait dire que le pays était monocépage, c’est-à-dire que l’écrasante majorité des cultivars utilisés ne se résumait qu’au Yabukita. De façon très heureuse, il y a aujourd’hui de plus en plus de cultivars utilisés au Japon. Ils se nomment Sae-Midori, Oku-Hikari, Asatsuyu, entre autres. Une plus grande diversité de cultivars signifie qu’une fois que le thé est infusé, on obtient un éventail olfactif et aromatique plus large. Cette évolution s’effectue donc pour le plus grand bonheur des amateurs.

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