La semaine dernière, je vous parlais du fait que l’Homme malmenait la planète. Au lieu de la contempler, il veut la posséder. Il estime qu’elle est sa propriété. Il s’acharne à en épuiser les ressources, à la polluer, à la détruire, et tant pis pour les générations suivantes. Quelques heures plus tard, en plein Paris, des hommes massacraient leurs frères.
A mon tour d’allumer une petite bougie, de fermer les yeux et de réfléchir à ce désastre humain. Et pas seulement à celui-ci. Des désastres, il s’en produit d’autres dont nous ne parlons jamais. Ils nous touchent moins car ils ont lieu loin de nous. Pourtant, ils portent tout autant atteinte à d’autres hommes, c’est-à-dire à nos frères, c’est-à-dire à nous-mêmes.
A quelqu’un qui l’interroge à propos des attentats de Paris et du tag « prayforparis », le Dalaï Lama répond qu’il ne comprend pas pourquoi nous sollicitons le divin pour résoudre des problèmes engendrés par nous-mêmes. Ça n’est pas logique, poursuit-il. C’est à l’Homme de résoudre les problèmes engendré par l’Homme.
Alors, quand commencerons-nous à faire preuve d’humanité ? De bienveillance ? De désir d’harmonie ?









