Inde

Plantation de thé dans la brume à Darjeeling

22 avril 2011
Plantation de thé dans la brume à Darjeeling

Juste avant de rejoindre la Chine et de m’intéresser à d’autres thés, j’ai passé l’essentiel de ces dernières semaines à déguster de très nombreux échantillons en provenance de Darjeeling. J’en ai reçu jusqu’à cinquante dans une même journée.
Phuguri, Risheehat, Orange Valley, Gielle, Puttabong, Singbulli, Teesta Valley, North Tukvar, Longview, Thurbo : cette année notre sélection reflète le travail de nombreux jardins et correspond au meilleur de leur production.

Voici à quoi ressemblent les montagnes sur lesquelles poussent ces thés afin que vous puissiez, tout en les dégustant, vous transporter à flanc de montagnes et ressentir les brumes des contreforts himalayens.

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A Kolkata, ce gamin vit en ramassant des détritus

15 avril 2011
A Kolkata, ce gamin vit en ramassant des détritus

Un gamin m’aborde tandis que je marche dans Kolkata. il me demande de le prendre en photo. C’est un gamin des rues, il vit en ramassant des détritus qu’il va revendre ailleurs, pour rien. J’accepte de faire son portrait et lui suggère de sourire et surtout de retirer ce plastique qui lui cache le visage. Il ne le fera pas. Il fixe l’objectif avec intensité. Et sniffe la colle que contient son sac dans le même temps. Incapable de s’arrêter.

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Moment de convivialité au robinet public

12 avril 2011
Moment de convivialité au robinet public

L’eau n’est pas si courante à Kolkata et l’on se retrouve au robinet public pour laver son linge ou bien faire sa toilette. Un moment de convivialité entre voisins.

Vous noterez que se laver dans la rue ne signifie pas pour autant absence de pudeur. Cet homme au premier plan qui se change sous son pagne rappelle les contorsions que nous faisons chez nous, face à l’océan, lorsqu’après le bain nous enfilons d’une main un sous-vêtement.

Ici on se croirait à la plage. La mer en moins.

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A Kolkata, on jette sa tasse après avoir bu son thé

8 avril 2011
A Kolkata, on jette sa tasse après avoir bu son thé

Retour à Kolkata. Dans cette ville comme dans beaucoup de cités indiennes on boit du thé partout, et surtout dans la rue. Les échoppes sont légions et on y savoure son chaï debout ou bien à peine assis à une extrémité de l’unique banc de bois installé sur le trottoir. Dans ces échoppes le thé vous est servi le plus souvent dans des tasses en terre à peine cuite c’est-à-dire très poreuses. Lorsque l’on a fini de déguster, on jette sa tasse à terre et elle se brise. Au fur et à mesure de la journée, un petit monticule de tasses usagées prend ainsi forme.

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Un nouveau Darjeeling de Printemps vient d’arriver !

29 mars 2011
Un nouveau Darjeeling de Printemps vient d’arriver !

Nous venons de recevoir un nouveau Darjeeling de Printemps. Il s’agit du Longview DJ1, le premier lot de Longview Tea Estate de l’année. De part sa position géographique ce jardin a pu exceptionnellement envoyer ses caisses de thé à Kolkata et éviter les barrages routiers mis en place récemment et dont je vous parlais dans mon précédent billet.

En bouche, ce cru développe des notes végétales et amandées, l’attaque est fraîche, puis viennent des parfums délicats de camphre.

Voici le joyeux visage de quelques cueilleuses et cueilleurs de Longview, lors d’une pose bien méritée.

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Darjeeling : blocked situation

25 mars 2011
Darjeeling : blocked situation

The news from Darjeeling is not improving. The Gorkhaland separatists have stepped up their campaign and have basically blocked the movement of the trucks transporting tea. Every day we receive samples, and we can buy the teas, but if they can’t be taken to Kolkata airport, what’s the point? This could last a few days, or several weeks. So the struggle with the government goes on, but where will it lead?

“Where will it lead?” That’s exactly the question I ask myself as I walk the little paths of Darjeeling, like here in Badamtam. I walk without really knowing where I’m going, just following my nose. It’s wonderful! And if I get lost, what does it matter? After all, it’s only me.

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A Darjeeling, un club de planteurs abandonné

18 mars 2011
A Darjeeling, un club de planteurs abandonné

La vie sociale des planteurs de thé n’est plus ce qu’elle était. Regardez à quoi ressemble aujourd’hui l’un des clubs de planteurs de Darjeeling !

Cette maison magnifique se trouve dans un état de délabrement avancée et à chaque fois que je passe devant, non loin de Namring Tea Estate, j’en ai le cœur serré. Sise sur le haut de la vallée et jouissant d’une vue magnifique son état d’abandon n’émeut malheureusement que moi.

A l’époque des Anglais, et jusqu’à il y a une vingtaine d’années, les planteurs se retrouvaient à un rythme au moins hebdomadaire et cela constituait un moment privilégié qu’ils n’auraient pas voulu manquer. Aujourd’hui, la compétition se fait plus forte et la télé, comme partout, a tué les échanges. Alors on reste chez soi.

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B157, P312 et AV2 : trois cultivars de Darjeeling

15 mars 2011
B157, P312 et AV2 : trois cultivars de Darjeeling

Je vous présente de gauche à droite B157, P312 et AV2. Ce sont des surnoms. Leurs noms complets les voici : Bannockburn 157, Phoobsering 312 et Ambari Vegetative 2. Il s’agit de cultivars – ici on dit des clonals – c’est-à-dire de théiers crées grâce à différentes méthodes, la plus répandue étant le bouturage.

Chacun de ces trois cultivars a ses avantages et inconvénients en terme de résistance aux intempéries et aux nuisibles, en terme de richesse olfactive et gustative ou bien encore de productivité. Ils tirent leur nom du jardin dans lequel ils ont été conçus.

Ces cultivars ainsi qu’une trentaine d’autres, mis au point par la Tea Research Association, sont adaptés à la région de Darjeeling. Dans d’autres régions du monde on trouvera d’autres cultivars.

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Abhishek Dev, le planteur de Teesta Valley

11 mars 2011
Abhishek Dev, le planteur de Teesta Valley

Je vous présente Abhishek Dev, le planteur de Teesta Valley Tea Estate. Comme la plupart de ses cinq frères il travaille dans le thé. Il a commencé par être assistant du manager de Puttabong , puis de Sungma, entre autres. Enfin on lui a offert la responsabilité d’un jardin qui n’était pas en bon état.

Tout le monde s’accorde à dire ici, à Darjeeling, que la qualité des thés qu’il produit ici s’est nettement améliorée.
Abhishek m’a fait une surprise de taille. Lorsque je lui ai rendu visite le 23 février dernier il venait de manufacturer, exprès pour moi, un lot unique. Dix kilos à peine d’un thé qui est le premier Darjeeling de l’année, donc un évènement. La très faible quantité s’explique par le fait que les feuilles ont encore peu poussé, il s’agit donc d’une récolte exceptionnelle, par sa précocité, d’une part, par le fait qu’elle se compose uniquement de toutes jeunes pousses. On retrouve à la tasse cette grande subtilité, cette fraîcheur de printemps et cette verdeur unique.

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Visite de la plantation de thé de Balasun

8 mars 2011
Visite de la plantation de thé de Balasun

J’ai eu le plaisir de visiter la semaine dernière la plantation de thé de Balasun, à Darjeeling. La rivière Balasun, qui coule en contrebas, a donné son nom à la plantation. Anil Jha, manager de Sungma Tea Estate, que l’on voit ici à mes côtés, supervise dans le même temps Risheehat Tea Estate, d’une part et Balasun Tea Estate, d’autre part. C’est l’un des planteurs les plus reconnus de Darjeeling, l’un des plus expérimentés. Ils ne sont pas plus de trois ou quatre à pouvoir revendiquer une telle maîtrise de leur travail. Et à faire autorité. J’ai de l’admiration pour lui et je lui suis aussi reconnaissant car il est le premier, sur ces montagnes, à m’en avoir autant appris. Notre première rencontre date d’il y a vingt ans, il m’a donc vu grandir – professionnellement, j’entends.
Lorsque nous nous voyons nous échangeons pendant des heures, liés par une même passion.

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