Inde

« Delmas Bari » : une plantation qui porte mon nom

15 juillet 2011
« Delmas Bari » : une plantation qui porte mon nom

Un jour, en me rendant à Darjeeling, j’ai eu la surprise de découvrir qu’une parcelle de la plantation de North Tukvar portait mon nom. Il s’agissait d’une toute nouvelle parcelle plantée essentiellement avec un théier nommé AV2 que j’affectionne particulièrement.

Le geste de G. Somani, superintendant de North Tukvar et Puttabong,  m’a beaucoup touché et je retourne de temps à autre à « Delmas Bari ». Les théiers ont grandi, ils sont à présent magnifiques. L’endroit possède un charme unique. Un petit kiosque permet de prendre le thé à l’ombre en savourant à la fois la beauté du lieu et son incomparable sérénité. Je m’y sens comme chez moi !

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Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

8 juillet 2011
Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

Les plantations de thé d’Assam ont une particularité : elles produisent à la fois du thé que l’on appelle « orthodoxe » et qui est manufacturé selon la méthode traditionnelle ; mais elles produisent également du thé dit « CTC ». Ces trois lettres signifient «Cutting – Turning – Curling » autrement dit « coupé–tourné–roulé ». Le thé CTC n’a rien d’un thé noble. Il est produit à l’aide de machines que j’ai photographiées ici pour vous. Ce thé ne m’intéresse pas beaucoup, et pour cause, il est utilisé, entre autres, dans l’industrie du thé en sachet pour sa capacité à colorer rapidement la tasse et à exprimer de la force.

Le process de fabrication du thé CTC reste néanmoins intéressant à observer : au fur et à mesure de son passage dans les différentes machines la feuille diminue de taille pour ne plus devenir qu’une minuscule bille ronde.

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Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

5 juillet 2011
Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

Le rendement par hectare ici, en Assam, est quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Il atteint deux tonnes par an. Chaque théier produit une telle quantité de feuilles qu’entre le mois de mars et le mois de novembre on va récolter les pousses de chaque arbuste pas moins d’une fois par semaine. Un record ! Pour autant, cette charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating Tea Estate ne baisse pas les bras devant l’ampleur de la tâche, elle affiche même une mine plutôt réjouie.

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De l’art de déguster le thé avec ou sans lait

28 juin 2011
De l’art de déguster le thé avec ou sans lait

A Amgoorie Tea Estate le thé est dégusté à la fois avec et sans lait. En effet, une partie de la production de cette plantation donne  des thés particulièrement corsés, des thés appréciés par les consommateurs britanniques. Du coup, en éclaircissant chaque tasse d’un nuage de lait on se met tout simplement dans les conditions de dégustation du client.

L’usage du lait, s’il est un sacrilège dans les thés de grande qualité, se comprend pour les thés puissants. Il atténue en effet à la fois l’astringence et la sensation d’amertume.

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A Amgoorie, la factory est d’une grande propreté

21 juin 2011
A Amgoorie, la factory est d’une grande propreté

La factory d’Amgoorie Tea Estate (Assam) est remarquable par ses dimensions. Elle fait la fierté de son planteur, Amar Nain, qui l’a conçue. Cette lumière, cette propreté, cela me change des bâtiments un peu vétustes et pas si éclairés que je visite souvent.

Au sol, des pyramides de thés de différents grades attendent d’être emballés après un dernier contrôle de qualité, effectué à la main, feuille à feuille.

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L’Assam, une des régions les plus pluvieuses au monde

17 juin 2011
L’Assam, une des régions les plus pluvieuses au monde

L’Assam fait partie des régions du globe qui reçoivent le plus de précipitations. Pas étonnant que tout soit si vert, ici, depuis ces théiers qui poussent de façon si dense qu’on dirait un tapis, jusqu’aux arbres qui les protègent du soleil.

Malgré des pluies abondantes cette région jouit d’un fort ensoleillement qui nécessite de protéger bien plus qu’ailleurs les théiers de la lumière directe du soleil. D’où cet intense boisement.

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En Assam, les champs de thé jouxtent les rizières

14 juin 2011
En Assam, les champs de thé jouxtent les rizières

Pendant des années, je n’ai rêvé que d’une chose c’est de pouvoir aller en Assam visiter les fameuses plantations de thé. M’y voici ! La situation politique s’est nettement améliorée et il est maintenant possible de se promener dans cet état du nord-est de l’Inde généreusement arrosé par des pluies diluviennes et par les crues du Brahmapoutre. Ici, les champs de thé jouxtent les rizières. Cependant, une légère différence de niveau les sépare afin que l’eau ne stagne pas au niveau des racines des théiers mais soit drainée vers les rizières.

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Récolte du thé par les Adivasis en Inde

7 juin 2011
Récolte du thé par les Adivasis en Inde

Dans la région de Dooars, en Inde, la récolte du thé est fréquemment assurée par ceux que l’on appelle les Adivasis. Souvent méprisés par les Indiens car ils se situent tout en bas de l’échelle sociale ils bénéficient de discrimination positive, au même titre que les basses castes. Ils sont peu considérés alors raison de plus pour parler d’eux ici.

Les Adivasis constituent l’une des plus importantes populations tribales de l’Inde. Ils descendent des aborigènes et sont présents dans le nord-est du pays.

J’ai pris cette photo à Meenglas, près de Mal Bazaar, à quelques kilomètres de la frontière avec le Bhoutan. Dans la région de Dooars on ne produit pas de thé de très bonne qualité mais peu m’importe, c’est pour le sourire de ces cueilleurs que j’ai eu envie de faire ce billet et non pas pour parler des feuilles un peu grossières qui remplissent leur sac.

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Prêtre shivaïte près du temple de Darjeeling

31 mai 2011
Prêtre shivaïte près du temple de Darjeeling

Je suis parti il y a trois jours pour Kolkata et je rejoins aujourd’hui Jorhat, en Assam, une région considérée encore récemment comme dangereuse. La situation s’est nettement améliorée et, à l’heure actuelle, il semble possible de se rendre enfin dans cet état du nord-est de l’Inde, proche du Myanmar.

En Inde, pour peu que vous soyez adepte de Vishnou ou bien de Shiva, avant d’entreprendre un tel voyage il est fréquent de demander à un prêtre de vous bénir. Voici justement le visage juvénile du prêtre shivaïte qui exerce tous les jours près du temple de Darjeeling. Ne lui demandez simplement pas de sourire, il compense son jeune âge par une impassibilité à toute épreuve.

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Le panda roux, un animal nocturne de l’Himalaya

17 mai 2011
Le panda roux, un animal nocturne de l’Himalaya

Pour commencer, une devinette : savez-vous comment se dit « panda roux » ou bien « renard de feu »,  en anglais ? Firefox ! Donc pour celles et ceux qui ont l’habitude d’utiliser ce navigateur vous connaissez déjà bien ce mammifère à longue queue pour le voir tous les jours grâce à l’icône présente au bas de votre écran d’ordinateur.

Pour les autres, voici donc à quoi ressemble ce panda, nettement plus petit que son cousin chinois et, par chance, un peu moins en danger. Il est présent à Darjeeling comme dans toute la chaîne de l’Himalaya.

Je ne suis pas tombé dessus par hasard en me promenant dans la forêt. Je n’ai pas une passion pour les zoos mais je savais qu’il séjournait  dans celui de Darjeeling, en compagnie de quelques congénères, et j’avais envie de faire sa connaissance. Il a le poil qui invite à la caresse à l’instar de son voisin de cellule, le léopard des neiges. En revanche, je n’irai pas mettre la main dans l’enclos de son autre voisin, un redoutable tigre de Sibérie dont la gueule est si grande que je pourrais y mettre ma tête toute entière, jusqu’aux épaules.

Et si vous vous promenez de ce côté de la ville, ne manquez pas le « Himalayan Mountaineering Institue », musée qui rend hommage à ceux qui ont gravi l’Everest, à commencer par le premier d’entre eux, Tenzing Norgay, enfant de Darjeeling.

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