D’une manière générale le bon thé se récolte à la main. On va prélever à l’aide du pouce et de l’index, d’un geste aussi précis que rapide, le bourgeon de la feuille ainsi que les deux premières feuilles situés sur chacun des rameaux.
L’usage de cisaille est fortement déconseillé mais il est répandu dans certaines régions du monde où l’on produit des thés sans mettre tous les efforts du côté de la qualité. Aussi sympathiques que soient les fermiers de la région de Rize (Turquie) et aussi accueillants soient-ils, il faut bien reconnaître que leur méthode de récolte confère au massacre.
Ici j’ose leur prêter main forte et j’ai un peu honte, je l’avoue, d’avoir été pris en flagrant délit tandis que je manie leur ustensile.
Houlà cela fait mal au coeur!!! J’espère que la haie était bien taillée au final? 🙂
Ces thés sont destinés à être ensachés en industrie ou à la consommation en vrac?
Bonjour ! Ces thés sont destinés en grande partie à la consommation domestique. En Turquie on trouve beaucoup de thés brisés vendus en paquet, plutôt que des thés en sachet. La marque locale principale est Caykur. Le thé est bu dans de petit verre « tulipes » et peut être assez corsé.
Bonjour,
Merci pour l’explication. La diversité des modes de consommation, de préparation et de goût pour une seule et même plante m’étonnera toujours!
Thomas
Est ce que les producteurs de vin récoltent leurs grappes avec délicatesse? Je pense que les touristes sont déçus de voir les vendangeuses réaliser mécaniquement les récoles en abîmant les grappes…
Je tiens à préciser que le thé qui est produit en mer noir est de bonne qualité. Je préfère largement celui, que ma grand mère produit au bord de la mer noir, que celui ensaché de marque XXXX. Son thé est exceptionnel et exceptionnellement riche en théine. Il est même plus stimulant que le café.
Je trouve ca different certe et heuresement qu’ils ne reste pas faucaliser sur l’ancien technique
chacun ca facon de faire