De la récolte à la manufacture

26 février 2016
De la récolte à la manufacture

Aussitôt les feuilles de thé récoltées, elles doivent être amenées sur le lieu de leur manufacture le plus rapidement possible. Il faut à tout prix éviter que les feuilles entassées ne fermentent. Cette fermentation accidentelle affecterait de façon notoire la qualité du thé. Ici, au Kenya, on utilise de très grandes hottes, très aérées, afin que les feuilles cueillies respirent bien.

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Une plantation de thé au Kenya

19 février 2016
Une plantation de thé au Kenya

La plantation de Kangaita, au Kenya, est l’une des rares à proposer des thés de qualité, c’est-à-dire en feuilles entières. Le parc national du Mont-Kenya borde le domaine et nombreux sont les oiseaux qui viennent voleter dans les théiers. En revanche, les éléphants ne sont pas les bienvenus, en raison des dégâts qu’ils occasionnent. Ici, au loin, les cimes du Mont Kenya, il culmine à 5.199 mètres.

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Le thé des pentes du mont Kenya

12 février 2016
Le thé des pentes du mont Kenya
Le Kenya compte parmi les plus importants exportateurs de thé de la planète. Malheureusement, l’essentiel de cette production est constituée de ce que l’on appelle des thés CTC (broyés, déchiquetés, roulés) – le genre de thé que l’on trouve dans les sachets. Mais ça n’est pas une raison pour ne pas chercher, en altitude, de petits producteurs ayant soif de qualité. Me voici donc sur les pentes du Mont Kenya, à déguster de magnifiques thés noirs. Comme quoi, il ne faut jamais juger trop vite : de même que de grandes appellations réservent parfois de mauvaises surprises, il m’arrive de rencontrer, sur des terres méconnues, de véritables passionnés qui ont acquis un sérieux savoir-faire.
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Darjeeling : un thé qui ne s’achète pas les yeux fermés

5 février 2016
Darjeeling : un thé qui ne s’achète pas les yeux fermés

Il se vend dans le monde beaucoup plus de thé de Darjeeling que Darjeeling n’en produit. Par ailleurs, il existe des écarts considérables d’un jardin à un autre, en terme de qualité, et des écarts considérables de qualité au sein d’un même jardin. Ces différences s’expliquent par des variations climatiques fortes (un jardin peut manufacturer des thés exceptionnels en avril par exemple, ce qui est impossible en juillet en période de mousson), et par le fait qu’une même plantation possède des théiers à des altitudes très variées. A Tukvar, par exemple, il existe un écart de 1.000 mètres de dénivelé entre le sommet de la parcelle la plus haute et le point le plus bas de la plantation.

On se doit donc d’être vigilant lorsque l’on achète des thés de Darjeeling, on ne peut en aucun cas se fier à ce seul nom, aussi prestigieux soit-il. Et ce, d’autant que les plantations de plaine et de qualité médiocre jouxtent celles qui ont droit à l’appellation, et que la nature humaine étant ce qu’elle est, les tentations sont grandes de faire passer du thé de Terai pour du Darjeeling.

Pour les amateurs de Darjeeling de printemps, il faut encore attendre quelques semaines pour découvrir la nouvelle récolte de printemps, dans cette région du monde, les théiers entrent en dormance de novembre à février du fait de température du sol trop fraîche pour le camellia siniensis.

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Comprendre les sensations en bouche

29 janvier 2016
Comprendre les sensations en bouche

Trois sens sont concernés lorsque l’on a le thé en bouche et que l’on en analyse la liqueur : le goût – il se concentre sur les saveurs (sucré, salé, acide, amer, umami…)-, l’odorat – et on le rend plus performant encore grâce à la technique de la rétro-olfaction (technique qui consiste à expirer l’air par le nez pour amener davantage de molécules olfactives dans la cavité rétro-nasale)-, et le toucher qui nous indique bien sûr le chaud ou le froid, l’astringence ou bien le soyeux, entre autres sensations tactiles. Si l’on veut décrire un thé, il est essentiel de bien comprendre ce qui est du domaine des saveurs, du domaine des notes olfactives ou encore du domaine du toucher. Cela va nous aider aussi lorsque nous dégustons à plusieurs, afin de partager nos sensations.

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La dégustation du thé, une histoire de sens

22 janvier 2016
La dégustation du thé, une histoire de sens

Lorsque je donne un cours à l’École du Thé, ou bien lorsque j’organise une dégustation pour des collègues, l’une des premières choses que je fais est de leur poser une question très simple : une fois que vous avez mis un aliment dans votre bouche, combien de sens sont en contact avec cet aliment et lesquels ? Et ça ne manque pas, les réponses varient. Or il est essentiel pour déguster, et c’est valable pour n’importe quel aliment, de comprendre quels sont les sens concernés et ensuite de se construire le vocabulaire adéquat.

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Les Pu Erh, une famille de thés fascinante

15 janvier 2016
Les Pu Erh, une famille de thés fascinante

 

A cette époque de l’année, j’apprécie particulièrement savourer un Pu Erh après le repas. D’abord il est dit en Chine que ce thé « dissout les graisses » et aide à prévenir le cholestérol. D’autre part, j’aime son odeur de terre mouillée, de bois vermoulu, de paille humide, son odeur d’étable, de champignon, de mousse de chêne, son odeur de cave, de bois sec, de réglisse, son odeur de crinière, de cire, de silex, son odeur végétale, son odeur fruitée.

D’un pu erh à l’autre, la panoplie des notes olfactives est large, une raison supplémentaire de découvrir cette famille de thés fascinante, les seuls qui ont subi une réelle fermentation. Ils existent en vrac ou bien en galette, ils peuvent être « crus » ou bien « cuits », selon qu’ils ont fermenté selon une méthode traditionnelle ou bien de façon accélérée, ils peuvent enfin se bonifier en vieillissant, tels de bons vins.

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Un pont comme un passage

8 janvier 2016
Un pont comme un passage

 

Pour célébrer le passage de 2015 à 2016, je choisis cette photo prise au Japon, aux environs de Shizuoka. J’aime les ponts suspendus, ces passages au-dessus du vide qui s’empruntent parfois avec une pointe d’appréhension vite dissipée. Je vous souhaite une année heureuse, paisible. Je vous souhaite de suivre une belle route. Je vous souhaite de vivre en harmonie, harmonie avec vous-mêmes, harmonie avec les autres. Je nous souhaite de vivre épanouis au milieu de celles et ceux dont nous aurons peut-être eu la chance de pouvoir contribuer à l’épanouissement.

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Pour un futur harmonieux

1 janvier 2016
Pour un futur harmonieux

On peut me raconter tout ce qu’on veut, je reste convaincu que l’éducation est la clé d’une société où il fait bon vivre ensemble. La clé pour l’égalité des chances. En voyage dans les champs de thé, je ne rate jamais une occasion de visiter l’école du village, de bavarder aussi bien avec les élèves qu’avec les professeurs.

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Le moment des retrouvailles

24 décembre 2015
Le moment des retrouvailles

Noël arrive, un moment de souffle, une pause, une parenthèse pour prendre le temps. On reçoit sa famille ou bien ses amis, on fait des kilomètres pour se retrouver. On offre des cadeaux. On ouvre sa porte aux autres, à son voisin de palier qui vit seul, peut-être, ou bien à celle ou celui qui vient de loin. On l’accueille avec une tasse de thé, bien sûr !

Je vous souhaite de belles fêtes, je vous souhaite de prendre le temps de vivre le moment intense des retrouvailles.

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