Un manque de main d’œuvre au Népal

21 novembre 2014
Un manque de main d’œuvre au Népal

 

De nos jours, le principal problème auquel sont confrontés les producteurs de thé népalais consiste en un manque de main d’œuvre. Une partie non négligeable de la population est partie travailler dans les pays du Golfe, ou bien en Malaisie. Du coup, on ne récolte plus que tous les quinze jours, sur certaines montagnes, ce qui nuit à la qualité du thé. Les plantations qui produisent les meilleures qualités, heureusement, sont moins affectées. Ce problème ne concerne pas que le thé. Toute l’industrie ainsi que l’agriculture du pays sont concernées.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Andrew Gardner : un passionné qui œuvre pour les thés du Népal

14 novembre 2014
Andrew Gardner : un passionné qui œuvre pour les thés du Népal

 

Je rentre tout juste du Népal et j’ai eu l’occasion de passer plusieurs jours avec mon ami Andrew Gardner qui est venu me rejoindre dans la vallée d’Ilam. Il m’avait planifié une marche de quatre heures pour rejoindre un village de petits producteurs. Andrew a travaillé dans plusieurs plantations mais on peut dire que c’est lui qui a été le premier à faire de très beaux thés au Népal. C’est à lui que l’on doit le renouveau du thé dans ce pays. Il a d’abord travaillé à Jun Chiyabari et il exerce maintenant ses talents à Guranse. Un passionné.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Le Népal : des thés et des paysages exceptionnels

7 novembre 2014
Le Népal : des thés et des paysages exceptionnels

 

Le Népal produit de très grands thés, mais si peu de gens le savent…! Il faut des heures de route et parfois de marche à pied pour atteindre les montagnes sur lesquelles les fermiers cultivent le thé. En chemin, j’admire les paysages que sculptent les rizières en terrasse. Les paysans labourent à l’ancienne, à l’aide d’un buffle. La vie s’écoule avec lenteur. On écoute le chant des oiseaux. Ils annoncent le temps des récoltes.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Les « rock teas », une appellation mystérieuse

31 octobre 2014
Les « rock teas », une appellation mystérieuse

 

La semaine dernière je vous parlais des « rock teas », car je rentrais tout juste de cette région de Chine. Lorsque l’on demande aux fermiers locaux la raison de cette appellation, certains évoquent le fait que le thé doit être secoué à un certain stade de sa manufacture. Mais d’autres font l’analogie entre le goût lisse de ce thé, sa minéralité, sa force, et ces roches fantastiques autour desquelles poussent les camélias.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Le Da Hong Pao : un oolong légendaire

24 octobre 2014
Le Da Hong Pao : un oolong légendaire

 

Il existe en Chine une très célèbre famille de thés qui s’appellent les « rock teas ». Ces thés semi-oxydés sont originaires des Wu Yi Shan, un massif montagneux situé au nord de la province du Fujian. Le plus réputé d’entre eux se nomme le Da Hong Pao. Il faut en avoir goûté au moins une fois dans sa vie pour se rendre compte à quel point il s’agit d’un thé exceptionnel. Il est d’une longueur en bouche et d’une puissance rare et reste cependant subtil. Il est fruité, grillé, boisé et gourmand à la fois.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

L’origine du « lapsang souchong »

17 octobre 2014
L’origine du « lapsang souchong »

 

Avis aux amateurs de thés fumés ! C’est ici, dans un parc régional chinois, au nord de la province du Fujian, qu’ont été fabriqués tous les « lapsang souchong » pendant deux cents ans. L’origine de ce thé remonte au XIXème siècle : une réquisition par un haut gradé de l’armée chinoise de l’usine de thé qui se situait à la place de celle-ci et pour y loger son régiment n’aurait donné d’autre choix au fermier que de sécher son thé dehors, au-dessus d’un feu de racines d’épicéa. D’où son parfum fumé.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Ombres japonaises

10 octobre 2014
Ombres japonaises

 

A toute personne qui s’intéresse au Japon, je conseille la lecture de L’éloge de l’ombre, de Junichiro Tanizaki. L’auteur nous invite à ne pas regarder le Japon sous un œil occidental, il nous invite à relativiser ce que nous appelons le progrès technique. Il nous apprend, avec beaucoup de poésie, à observer l’intérieur d’une maison. Il nous parle des rais de soleil que les Occidentaux aiment tant voir entrer chez eux, tandis qu’au Japon, on filtre la lumière : elle se répand ainsi de façon diffuse, au lieu de tout écraser de sa puissance. Elle dessine des ombres et donne de l’intimité et du mystère aux choses et aux gens.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Un matin à Kyoto

3 octobre 2014
Un matin à Kyoto

 

Il existe plusieurs façons de commencer une journée. On peut, aussitôt levé, s’atteler au travail et se réfugier dans l’action. On peut aussi prendre le temps de regarder la nature, de contempler un coin de notre belle planète. D’en admirer la beauté : les couleurs d’un lever de soleil, le chant d’un oiseau, l’odeur de la terre humide. Ce matin, à Kyoto, j’ai fait quelques pas sur le balcon, je me suis assis sur le petit pont qui le prolongeait et me suis longtemps réjoui de la présence de ces belles carpes.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Une ferme isolée, au bout du monde

26 septembre 2014
Une ferme isolée, au bout du monde

 

Tous mes étés d’enfance, je les ai passés dans un coin de Bretagne, sur un îlot dépourvu d’eau courante et d’électricité. J’ai appris à économiser les ressources. Aussi, ne suis-je pas dépaysé lorsque je me retrouve au bout du monde, dans une ferme un peu isolée et ne bénéficiant pas de tout le confort moderne. Je m’y sens bien. Rien ne manque, sinon le superflu.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.

Un moment d’échange avec des blogueurs

19 septembre 2014
Un moment d’échange avec des blogueurs

 

Si j’aime passer du temps avec les producteurs de thé, j’ai aussi beaucoup de plaisir à échanger avec les clients ou bien, comme cette semaine rue Vieille-du-Temple, avec des blogueuses et blogueurs venus découvrir et savourer les dernières créations maison : les Jardins. Je leur ai parlé du jardin comme source d’inspiration, du bonheur de se promener en différentes saisons dans un jardin que l’on aime, de l’intérêt de déguster chaud, tiède, froid ou glacé ces infusions revisitées. Nous avons parlé des grands crus de thé, aussi, bien sûr, et de gastronomie.

Tweeter cet article sur Facebook. Tweetez cet article.