ARCHIVE DE juillet 2011

Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

29 juillet 2011
Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

Quand on connaît le climat qui règne ici, en Assam, on se dit que cette femme a du mérite de travailler en plein air. Pendant toute la durée de mon séjour aux alentours de Jorhat la température a oscillé entre 35 et 38 ° C et le taux d’humidité de l’air frôlait les 100 %.

Quel que soit le temps qu’il fait son large chapeau quitte rarement cette cueilleuse : selon les jours voire les heures il la protège des rayons ardents du soleil ou bien des pluies aussi fréquentes que torrentielles.

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Préparer le thé nécessite de la minutie

26 juillet 2011
Préparer le thé nécessite de la minutie

Préparer le thé nécessite une certaine dose de minutie dès lors que l’on parle de dégustation professionnelle. Il est en effet indispensable que si l’on s’apprête à goûter plusieurs thés et à les comparer entre eux ils aient infusé dans des conditions rigoureusement identiques.

Alors ici le geste est précis, la température de l’eau, appropriée, les récipients sont nets et de même teinte. Dans chaque pot on a pris soin de déposer la même quantité de feuilles, au dixième de gramme près.  L’infusion peut commencer, minutée, bien sûr.

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Des tranchées pour drainer l’eau des théiers

22 juillet 2011
Des tranchées pour drainer l’eau des théiers

Le théier apprécie beaucoup l’humidité mais il a horreur de sentir l’eau stagner au niveau de ses racines. Quel difficile ! Pour lui maintenir les pieds au sec et lorsque le terrain est plat comme ici, en Assam, on va donc lui aménager des tranchées. Le drainage de l’eau s’en trouvera facilité.

Comme on passe du coq à l’âne je passe de la plaine à la montagne pour vous dire un mot, maintenant, de celle qui barre ici précisément mon horizon. Elle marque le début du Nagaland, état frontalier de celui de l’Assam et faiblement habité. Les Nagas forment un peuple sympathique mais du fait de l’une de leurs anciennes coutumes heureusement abandonnée on les désignait parfois par le vocable de « Coupeurs de Tête ».

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La chenille arpenteuse est un ennemi du théier

19 juillet 2011
La chenille arpenteuse est un ennemi du théier

Parmi les ennemis du théier la chenille arpenteuse figure en bonne place. Doté d’un appétit féroce elle est capable de vous bouloter un nombre de feuilles considérable en un temps assez court. S’en débarrasser n’est pas simple, surtout dans les plantations organiques.  Les oiseaux représentent le principal prédateur de cet animal dont le joli nom lui a été donné en raison de son étrange déplacement : elle avance en faisant une sorte de pas, bien calculé, et semble mesurer ainsi les distances avec une certaine expertise.

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« Delmas Bari » : une plantation qui porte mon nom

15 juillet 2011
« Delmas Bari » : une plantation qui porte mon nom

Un jour, en me rendant à Darjeeling, j’ai eu la surprise de découvrir qu’une parcelle de la plantation de North Tukvar portait mon nom. Il s’agissait d’une toute nouvelle parcelle plantée essentiellement avec un théier nommé AV2 que j’affectionne particulièrement.

Le geste de G. Somani, superintendant de North Tukvar et Puttabong,  m’a beaucoup touché et je retourne de temps à autre à « Delmas Bari ». Les théiers ont grandi, ils sont à présent magnifiques. L’endroit possède un charme unique. Un petit kiosque permet de prendre le thé à l’ombre en savourant à la fois la beauté du lieu et son incomparable sérénité. Je m’y sens comme chez moi !

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Zhaji : un hameau qui a conservé son âme

12 juillet 2011
Zhaji : un hameau qui a conservé son âme

A chaque fois que je me rends en Chine je me demande ce qui va encore avoir changé dans ces villes et ces campagnes que je connais. La rapidité avec laquelle l’Empire du Milieu évolue vous laisse sans voix tandis que vous contemplez une rue que vous ne reconnaissez même plus, une forêt de gratte-ciel qui en moins d’un  an a poussé plus vite qu’un bosquet de bambous.

Mais il existe encore, dans des coins un peu reculés, des hameaux qui ont conservé leur âme. Ici, à Zhaji (province de l’Anhui), rien n’a changé depuis des lustres et tous les soirs après le dîner Monsieur Li fait sa promenade le long de la rivière avant de rentrer chez lui boire une dernière tasse du fameux thé qu’il produit.

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Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

8 juillet 2011
Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

Les plantations de thé d’Assam ont une particularité : elles produisent à la fois du thé que l’on appelle « orthodoxe » et qui est manufacturé selon la méthode traditionnelle ; mais elles produisent également du thé dit « CTC ». Ces trois lettres signifient «Cutting – Turning – Curling » autrement dit « coupé–tourné–roulé ». Le thé CTC n’a rien d’un thé noble. Il est produit à l’aide de machines que j’ai photographiées ici pour vous. Ce thé ne m’intéresse pas beaucoup, et pour cause, il est utilisé, entre autres, dans l’industrie du thé en sachet pour sa capacité à colorer rapidement la tasse et à exprimer de la force.

Le process de fabrication du thé CTC reste néanmoins intéressant à observer : au fur et à mesure de son passage dans les différentes machines la feuille diminue de taille pour ne plus devenir qu’une minuscule bille ronde.

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Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

5 juillet 2011
Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

Le rendement par hectare ici, en Assam, est quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Il atteint deux tonnes par an. Chaque théier produit une telle quantité de feuilles qu’entre le mois de mars et le mois de novembre on va récolter les pousses de chaque arbuste pas moins d’une fois par semaine. Un record ! Pour autant, cette charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating Tea Estate ne baisse pas les bras devant l’ampleur de la tâche, elle affiche même une mine plutôt réjouie.

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Le meilleur Taiping Hou Kui se mérite

1 juillet 2011
Le meilleur Taiping Hou Kui se mérite

Hou Chun, le Village des Singes, se mérite. Après avoir emprunté un bateau pour rejoindre ce massif inaccessible par voie de terre, il me faut grimper cette route qui a l’air sage mais sinue ensuite le long de précipices. Ceux qui ont peur du vide en profiteront pour lever les yeux et contempler ces magnifiques montagnes couvertes de théiers ou bien d’une jungle qui fait la part belle aux bambous.

C’est à Hou Chun qu’une fois par an et une seule, pendant vingt-cinq jours environ, on produit la meilleure qualité de Taiping Hou Kui.

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