Plantation

Sur l’île de Java, des champs de thé uniques au monde

28 octobre 2022
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Rarement j’ai vu d’aussi spectaculaires plantations que celles qui se situent aux alentours de la ville de Bandung sur l’île de Java. Des paysages d’une beauté à couper le souffle, du relief, de la brume, des arbres splendides au délicat couvert, des rais de soleil qui inondent de lumière les théiers dont l’alignement parfait épouse le dessin des collines, jusqu’à perte de vue.

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Aux Açores, Clara et ses trésors

7 octobre 2022
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Sur l’archipel des Açores, des tentatives existent de manufacturer de délicieux thés à partir de récoltes manuelles et de cueillettes particulièrement fines. Les expérimentations ont lieu sur de petites parcelles nichées au cœur de l’île de Sao Miguel. Dans les locaux de l’institut de recherche agronomique, Clara fait subir à ses précieuses récoltes chacune des étapes de la fabrication du thé. A partir de divers cultivars, elle obtient des résultats remarquables. Si la quantité de thé manufacturée reste pour le moment confidentielle, j’ai hâte de pouvoir aider Clara et de futurs agriculteurs de l’île à faire connaître leur surprenante production.

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Pour récolter la menthe, une méthode ancestrale

23 septembre 2022
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Egypte et Maroc sont de gros producteurs de menthe verte, celle que l’on utilise lorsque l’on se prépare le fameux thé, symbole d’hospitalité au royaume chérifien. La récolte se pratique selon des méthodes ancestrales, à l’aide d’une simple faucille. La taille a lieu trois à quatre fois par an, sur des terres irriguées qui s’évanouissent dans le désert. Parfois, un engin motorisé – sorte de cisaille à trois roues pourvue de bras et d’un siège – vient distraire le silence.

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Aux Açores, l’éco-pâturage en action

16 septembre 2022
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De nombreuses techniques de désherbage existent pour venir à bout de la végétation qui pousse entre les rangées de théiers. L’une des plus naturelles qui soit consiste à laisser paître les animaux. Dans le sud de l’Inde on peut tomber nez à nez avec une sorte de bison qui fait la joie des fermiers, tandis qu’ici, aux Açores, dans la plantation Gorreana, ce sont de magnifiques chèvres qui font le boulot.

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Se mettre au vert

8 juillet 2022
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Parfois les champs de thé donnent sur la mer, le vert s’ouvre sur le bleu. Cela se rencontre au Japon, par exemple, ainsi que dans divers points du globe, par exemple ici, aux Açores. Le bleu d’un lac installé dans un ancien cratère évoque lui aussi l’évasion. L’expression se mettre au vert signifie prendre du recul et pour moi qui suis dans le vert toute l’année me correspondrait davantage à l’heure des vacances de remplacer cette couleur par le bleu. Je vous souhaite un bel été et vous retrouve avec joie début septembre, pour de nouveaux voyages.

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Gorreana et Porto Formosa

1 juillet 2022
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Il existait autrefois quatorze plantations de thé aux Açores, il n’en reste aujourd’hui que deux. A Gorreana, une institution, les touristes se pressent aux portes de l’usine. Il faut dire que tout est d’époque et qu’il n’est pas si commun pour un Européen de pouvoir assister aux diverses étapes de la fabrication d’un thé. Non loin de là, Porto Formosa accueille aussi les curieux, et comme souvent aux Açores, avec une superbe vue sur l’océan. Ces manufactures anciennes produisent essentiellement du thé noir, mais aussi un peu de thé vert. Les récoltes sont mécaniques. Quant à la qualité de ces thés, disons qu’ils font la joie des visiteurs qui peuvent, infusion après infusion, revivre leur merveilleux périple sur un archipel de toute beauté. 

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Nos amis géorgiens

25 mars 2022
Nos amis géorgiens

 En ces temps difficiles pour la Géorgie, nous recevons de l’un de nos amis producteur ce message qui nous touche particulièrement. « Chaque kilo de thé géorgien vendu, tout spécialement en Europe, contribue à la fois à notre dignité et à notre survie ». Bien sûr, nous faisons ce que nous pouvons pour celles et ceux avec lesquels nous avançons main dans la main, et c’est dans cet esprit que je vous partage ce message. Si vous n’avez encore jamais dégusté de thé de Géorgie, sachez que l’on en trouve de délicieux. Le thé blanc de Guria, par exemple. Il s’agit d’une toute petite récolte. Un thé blanc travaillé à la façon des fameux Bai Mu Dan de Chine.

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A Darjeeling, les récoltes précoces ne sont pas les meilleures

25 février 2022
A Darjeeling, les récoltes précoces ne sont pas les meilleures

Cette année ne ressemble à aucune autre et je suis bien incapable de prédire la façon dont elle va se dérouler en termes de culture, de transport et de disponibilité des grands crus. De Darjeeling, j’apprends à l’instant que l’on vient de récolter le tout premier lot. Ceux qui me suivent depuis longtemps, les amateurs de Darjeeling de printemps, entre autres, savent qu’il ne faut pas se précipiter. Dans cette région, on commence par récolter les feuilles de basse altitude, elles jouissent de températures plus clémentes. Au fur et à mesure que celles-ci se réchauffent, les jardins situés en hauteur récoltent à leur tour. Or plus la période de dormance aura été longue, plus la sève aura été lente à monter et plus les feuilles cueillies seront chargées en huiles essentielles. Un avantage qualitatif pour les jardins qui tarderont à venir.

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Transmettre, c’est mieux.

12 novembre 2021
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Apprendre, c’est bien, transmettre, c’est mieux. Depuis plus de 30 ans que je parcours les jardins de thé, j’ai accumulé assez de savoir pour à mon tour en dispenser. Et si je continue, chaque jour et à chaque voyage, de découvrir quelque chose au sujet du thé, je considère dorénavant comme ma mission première de transmettre ce savoir. Voilà pourquoi j’invite mes collaborateurs en voyage, et je vais le faire davantage. Je souhaite qu’eux aussi rencontrent les fermiers, je souhaite qu’eux aussi vivent sur le terrain leur passion pour le thé, je souhaite qu’eux aussi, nouent des liens chaleureux avec les hommes et les femmes qui le manufacturent en haut de leur montagne, et nous accueillent toujours les bras ouverts. Ici, sur les pentes du Kilimandjaro, en compagnie de Chloé et de Nathalie, et d’une équipe de cueilleuses et de cueilleur.

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Au pied du Kilimandjaro

5 novembre 2021
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La seule plantation de Tanzanie à manufacturer des thés qui peuvent prétendre à l’appellation de grands crus se situe à une heure de piste de la ville de Moshi. A vrai dire, il s’agit davantage d’un jardin que d’une plantation. Et il est vraiment de taille très réduite comme on peut le voir sur la photo. On y façonne différents lots de la façon la plus artisanale qui soit. C’est une femme qui dirige cette manufacture, elle se nomme Bente, et depuis sa maison on peut jouir, tôt le matin ainsi qu’en fin de journée, d’une vue splendide sur le Kilimandjaro.

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