Plantation

Rohini Early Spring, un grand cru issu du cultivar B157

12 mars 2021
Rohini Early Spring, un grand cru issu du cultivar B157

À Darjeeling, le thé pousse à une altitude qui varie entre 100 mètres et 2.100 mètres. On récolte en premier sur les parcelles situées à plus basse altitude, bien sûr, climat oblige. Pour mémoire, le théier hiberne lorsqu’il est soumis à des températures diurnes inférieures à 12 degrés. Je viens d’acheter un lot de Rohini Early Spring. Un thé délicieux. Pourquoi est-il remarquable sur un plan gastronomique ? Non pas en raison de la situation de la plantation, mais parce que le cultivar est qualitatif. Il porte le nom de B157 (Bannockburn 157). La parcelle est, de surcroît, entièrement plantée de ce cultivar, ce qui est inhabituel à Darjeeling où de nombreuses sections sont composées d’une mosaïque de différents types de théiers. Ce thé est délicieux, d’autre part, du fait que le planteur – qui sait bien que son jardin ne fait pas partie des plus réputés -, déborde de créativité lorsqu’il s’agit de mettre au point des thés rares. Il travaille sa manufacture, notamment, modifiant chacun des paramètres (intensité du flétrissage, du roulage, de l’oxydation, du séchage) jusqu’à obtenir la liqueur qu’il désire. Ici, nous avons un thé d’une grande finesse, d’une verdeur puissante et d’une fraîcheur intense. Ce grand cru sera disponible, après les analyses phytosanitaires de rigueur, aux environs du 22 mars prochain.

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Kotagiri Frost : en attendant Darjeeling

5 mars 2021
Kotagiri Frost : en attendant Darjeeling

Les thés du sud de l’Inde offrent une alternative intéressante à ceux du nord, lorsque ceux-ci n’ont pas encore poussé, faute d’une montée des températures suffisante. Sur les monts Nilgiris, on manufacture le thé à la façon de Darjeeling et le Kotagiri Frost figure parmi les plus fameux du moment. A la tasse, une verdeur, une fraîcheur intense qui nous dit que le printemps est bien là. Ce grand cru sera disponible, après les analyses phytosanitaires de rigueur, aux environs du 15 mars prochain.

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Darjeeling ouvre le bal

25 février 2021
Darjeeling ouvre le bal

Chaque année, ce sont les thés de Darjeeling qui ouvrent le bal des nouvelles récoltes. En 2021, Covid ou pas Covid, le résultat sera le même si tant est que l’on ne confine pas du côté des contreforts himalayens. Alors la récolte pourra débuter, comme à l’accoutumée, aux alentours de la fête de Holi. Après un hiver sec (les dernières pluies importantes datent de septembre), les théiers sont à la peine. Il va falloir qu’il pleuve pour que les bourgeons qui ne demandent qu’à se développer se transforment en feuilles.

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Singbulli change de mains

5 février 2021
Singbulli change de mains

Les plantations de thé changent parfois de mains et c’est une information importante pour un chercheur de thé. Le jardin de Singbulli (photo), à Darjeeling, vient d’être vendu. Quel sera le prochain planteur ? Quelle connaissance aura-t-il du thé et quelle façon de manufacturer sera la sienne ? Autant de questions qui montrent que l’on ne peut pas se fier au seul nom d’un jardin. La vie des tea estate évolue et avec elle la qualité des thés qui y sont produits. Pourvu que dans le futur, Singbulli continue de manufacturer les délicieux thés auxquels nous avons été habitués, je pense à ces fameux thés produits à partir du cultivar AV2 et sur la meilleure parcelle, celle de Tingling.

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Vive le bon sens

22 janvier 2021
Vive le bon sens

Il arrive à nos compatriotes d’utiliser un intermédiaire américain pour obtenir un livre disponible facilement chez le libraire de leur quartier ; d’envoyer le prix de sa course à San Francisco plutôt que de tendre le bras à l’artisan et la lui régler directement. Il en est de même avec les repas préparés par nos chers restaurateurs qui ont tant besoin de notre soutien.

Pour le thé, ne comptez pas sur moi pour marcher sur la tête. Le Palais des Thés achète ses thés à des producteurs qu’il connaît. Il leur envoie leur règlement directement, bien sûr, et peu importe si le fermier se situe dans un village du Népal, un haut plateaux du Malawi, une île japonaise. Nous sommes heureux de contribuer ainsi au bien-être de celles et ceux qui ont joint leurs efforts pour donner naissance à un délicieux cru. Vive le thé, et le bon sens !

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Autour du lac de Maskeliya

4 décembre 2020
Autour du lac de Maskeliya

Que diriez-vous d’une promenade avec moi autour du lac de Maskeliya, au Sri Lanka ? Nous sommes ici à mi-chemin entre les “high grown” et les “low grown”. Entre les thés de montagne de la région de Nuwara Eliya et les thés souvent remarquables produits dans la jungle qui entoure la forêt de Sinharaja plus au sud. Cette vue est celle qui s’offre à nous lorsque l’on se tient devant le bungalow de Moray Tea estate. Le lac de Maskeliya, artificiel, est entouré de théiers et ce qui est particulier à cette région c’est la flore magnifique – cassia, poinsettia flamboyants, entre autres -, qui réchauffent de jaune ou bien de rouge le vert éternel de nos camelias.

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La vallée de Kangra

23 octobre 2020
La vallée de Kangra

Aujourd’hui, je vous emmène dans la vallée de Kangra, aux confins de l’Etat du Pendjab et de celui du Cachemire, en Inde. Une région où les plantations de thé ont été organisées par les Anglais dans la seconde moitié du XIXe siècle.

En 1905, un terrible tremblement de terre ravagea les domaines et nos amis British abandonnèrent la production de peur qu’à nouveau, la terre ne s’ouvre en deux. Plus d’un siècle plus tard, les mêmes plantations se portent à merveille, on y récolte un thé dont la qualité s’est nettement améliorée avec les années, et aucun tremblement de terre majeur n’y a été ressenti depuis.

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Nos amis népalais ont besoin de vous

4 septembre 2020
Nos amis népalais ont besoin de vous

De tous les pays producteurs de thé, celui qui a le plus souffert du Covid 19 est le Népal. Plusieurs raisons à cela : de petites fermes éparses ; des infrastructures défaillantes (routes coupées, aéroport international fermé ou saturé) ; une absence d’accès à la mer…

Le Népal fait partie des pays les plus pauvres du monde. J’ai fait de mon mieux pour soutenir mes amis producteurs durant cette période difficile et de délicieux thés qui auront mis plusieurs mois à nous parvenir commencent à être disponibles. Je compte sur vous pour les découvrir au nom de ces petits producteurs, de ces coopératives, de ces fermiers souvent très jeunes, qu’il faut encourager et ne surtout pas laisser tomber. La qualité et la variété de la production sont uniques lorsque l’on regarde du côté des Grands Crus, le rapport qualité-prix également.

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Gare à la canicule !

26 juin 2020
Gare à la canicule !

Le théier n’aime pas la canicule. Dans les régions les plus chaudes, on le fait pousser sous couvert, comme ici, à Taiwan. Sous couvert, cela ne signifie pas tout à fait à l’ombre, cela signifie que de temps à autres nos chers petits bourgeons vont connaître un peu de répit. En deux mots, on veille à ce que la lumière ne vienne pas de façon directe, tout au long de la journée, taper contre les feuilles.

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Au Kenya, pour fêter la fin du confinement

5 juin 2020
Au Kenya, pour fêter la fin du confinement

Aujourd’hui je vous emmène sur les pentes du Mont-Kenya. A près de 2.000 mètres d’altitude, on y cultive un thé noir assez charpenté, aromatique. D’une plantation à l’autre, la qualité varie. L’un des plus fameux centres de recherche sur le thé s’y trouve, une chance pour les fermiers alentour qui vont pouvoir disposer de conseils judicieux et conformes aux normes de l’agriculture biologique, ici très répandue.

L’alignement de poteaux blancs sur lesquels est inscrit le nom du cultivar donne à cette parcelle l’allure d’un mémorial. Une belle façon d’enterrer notre confinement. 

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