Népal

Préparer le thé nécessite de la minutie

26 juillet 2011
Préparer le thé nécessite de la minutie

Préparer le thé nécessite une certaine dose de minutie dès lors que l’on parle de dégustation professionnelle. Il est en effet indispensable que si l’on s’apprête à goûter plusieurs thés et à les comparer entre eux ils aient infusé dans des conditions rigoureusement identiques.

Alors ici le geste est précis, la température de l’eau, appropriée, les récipients sont nets et de même teinte. Dans chaque pot on a pris soin de déposer la même quantité de feuilles, au dixième de gramme près.  L’infusion peut commencer, minutée, bien sûr.

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Vue splendide depuis la plantation de Kuwapani

3 juin 2011
Vue splendide depuis la plantation de Kuwapani

Les plantations de la vallée de Hile, au Népal, sont des exploitations récentes. Kuwapani, Guranse et Jun Chiyabari ont été créées il n’y a pas beaucoup plus de dix ans pour la plus ancienne d’entre elles. Et cela peut en partie expliquer la qualité de leur production car les théiers qui ont été choisis pour être plantés sur les flancs de ces montagnes sont des cultivars récents très réputés pour leurs propriétés aromatiques. Par ailleurs, chacune de ces plantations a su innover en mettant au point des techniques de roulage de la feuille qui ne se rencontrent pas habituellement au Népal ni en Inde.

Une autre particularité de ces trois plantations se trouve dans le fait qu’elles sont à touche-touche. Sur cette photo que j’ai prise de Kuwapani vous pouvez admirer la vue splendide qui s’offre à vous, bien sûr, mais vous pouvez apercevoir également le toit rouge de la factory de Guranse, toute proche.

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Au Népal, le fromage sèche comme du linge sur un fil

27 mai 2011
Au Népal, le fromage sèche comme du linge sur un fil

J’étais au Népal il y a peu et en acceptant l’invitation qui m’était souvent faite de pénétrer à l’intérieur d’une maison, souvent d’une ferme, j’ai eu à maintes reprises l’occasion d’admirer au dessus de ma tête ces formes étranges qui pendent comme du linge sur un fil. De l’ampoule électrique ou bien de ces bâtons on se demande quelle présence est la plus incongrue.

Mais à quoi peuvent bien servir ces choses longues qui arborent une couleur de beurre frais ?

En réalité il s’agit de fromage et il sèche ainsi jusqu’à ce qu’il devienne aussi dur que de la pierre. A l’heure de le découper il ne faut pas moins d’une paire de tenaille pour arriver à ses fins. Quant à sa mastication elle n’est pas plus aisée : après avoir laissé ramollir pendant plusieurs dizaines de minutes dans la bouche ne serait-ce qu’un minuscule morceau il reste encore immangeable. Il faut une patience inouïe pour arriver jusqu’à pouvoir le mâcher et profiter ainsi de ses maigres arômes.

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Théiers insouciants à la lumière du couchant

24 mai 2011
Théiers insouciants à la lumière du couchant

Le mois dernier une grève a touché les plantations de thé du Népal et pendant plus de dix jours les théiers ont poussé avec beaucoup d’insouciance. Cela vous explique que sur cette photo prise à Kuwapani, le jaune-tendre de la pousse reflète avec autant d’abondance la lumière du couchant. Et si à droite de la clôture l’herbe reste bien rase c’est que cerfs et chevreuils, nombreux dans la région, ne l’entendent pas de la même oreille et ne manifestent, eux, aucune intention de débrayer.

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Le Makalu : le cinquième plus haut sommet du monde

20 mai 2011
Le Makalu : le cinquième plus haut sommet du monde

Je viens de passer trois jours dans la région du Népal où l’on produit les meilleurs thés du pays. Il s’agit d’une vallée à l’est de Kathmandu et de laquelle on peut apercevoir, par temps clair, le cinquième sommet du monde : le Makalu.

Le thé de cette haute vallée est produit par seulement trois plantations : Kuwapani, Guranse et Jun Chiyabari, chacune aussi prestigieuse. Elles sont collées les unes aux autres, à une altitude de 2 000 mètres environ, et je vous présente ici le village de Hile, qui leur fait face.

En trois jours, je n’ai pas joui deux fois d’une vue aussi dégagée sur ce village pourtant distant de quelques centaines de mètres seulement.  Inutile de vous préciser que pour apercevoir le Makalu il faudra que je revienne !

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Les meilleurs thés sont souvent produits de mars à mai

13 mai 2011
Les meilleurs thés sont souvent produits de mars à mai

C’est pendant la période qui court de mars à mai que dans certaines régions sont produits les meilleurs thés. Une période intéressante, donc, pour rencontrer les fermiers ou planteurs et les voir à l’œuvre.

J’ai quitté la Chine pour le Népal puisque ce pays s’est mis depuis plusieurs décennies à produire d’excellents thés. A mon programme, la visite des plantations de Hile (Kuwapani, Guranse, Jun-Chiyabari) situées dans le district de Dhankuta à l’est du Népal, les plus prestigieuses du pays.

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Hotte fabriquée pour la cueillette du thé

6 août 2010
Hotte fabriquée pour la cueillette du thé

La cueillette du thé, quasiment feuille par feuille, représente un travail inouï. Dans certains pays on porte une hotte dans le dos pour contenir les feuilles récoltées. Ces hottes sont ajourées de façon à ce que l’air circule bien et éviter ainsi tout risque de fermentation qui ruinerait le travail des cueilleurs.

Plusieurs indices permettent de reconnaître que cette photo a été prise au Népal : la tenue de l’homme et particulièrement son couvre-chef, très largement porté par tous les Népalais ; les murs de la maison avec ce torchis ocre qui remonte bien haut, ainsi que ces aplats blancs soulignés de sombre ;  enfin, pour ceux qui ont passé pas mal de temps dans les plantations de thé, la forme de la hotte elle-même qui devient carrée en s’évasant n’existe que là.

Cette scène se passe du côté de Phidim, très au nord de la Vallée d’Ilam, à l’extrême est du Népal. (« Kanchenjunga Tea Estate » se situe tout près de là. « Nepal Green Tea factory » et « Himalayan Shangri-La Tea factory », un peu plus loin).

Le Népal est un pays qui reste très rural. Ici, à des heures de marche du premier village, il faut évidemment tout faire soi-même et l’on tisse devant chez soi, sans se laisser distraire le moins du monde par l’étranger qui vous photographie.

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Une joyeuse cueilleuse de thé à l’allure de missionnaire

16 juillet 2010
Une joyeuse cueilleuse de thé à l’allure de missionnaire

Dans la plaine du Teraï (région à cheval sur le Népal et l’Inde), j’ai vu que l’on utilise d’étranges croix pour définir la hauteur des théiers. La croix prend appui sur le sol et l’on ne récolte que ce qui est au-dessus de son élément horizontal. Cela donne à cette joyeuse cueilleuse une allure de missionnaire du thé.

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Dans la brume népalaise…

29 juin 2010
Dans la brume népalaise…

La croyance au yéti est assez présente dans les régions montagneuses du Népal. Je n’ai pas eu la chance de pouvoir rencontrer l’Homme des Neiges, mais j’en sais long sur son sujet à force d’entendre les témoignages des villageois. D’ores et déjà je peux vous dire qu’il n’a rien d’abominable et n’a pas toujours la taille qu’on lui prête. Autour de la plantation de thé de Kanchenjunga Tea Estate (Népal) les yétis, nombreux dans la région, ne mesurent pas un mètre.

Je me demande si la magie des paysages himalayens ne serait pas pour quelque chose dans toute cette histoire : les filaments de brume accrochés au flanc des montagnes, les arbres qui apparaissent ou disparaissent au gré des vents chargés d’une humidité épaisse comme du coton, les chemins qui s’évanouissent dans les nuages… Lorsque le ciel se joue autant de la terre il y a de quoi s’y perdre un peu.

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Cueillette du thé pour les hommes au Népal

28 mai 2010
Cueillette du thé pour les hommes au Népal

Dans certaines régions du monde, la cueillette du thé est uniquement réservée aux femmes alors que les hommes sont affectés à d’autres tâches. C’est notamment le cas en Inde et dans le centre du Sri Lanka où les hommes employés dans les plantations s’occupent d’entretenir les sols et de tailler les théiers. La raison à cela ? Les femmes ont sans doute un doigté plus habile et plus sensible. La feuille de thé est chose fragile et précieuse, vous diront certains.

Mais le plus souvent, comme ici au nord de la Vallée d’Ilam, à l’Est du Népal, de l’autre côté de la frontière par rapport à Darjeeling, les tâches sont totalement mixtes et la cueillette du thé est effectuée indifféremment par les hommes ou les femmes du village. Il en va de même en Chine ou à Taïwan. Et au Japon il n’est pas rare de voir aussi bien un homme effectuer une récolte délicate qu’une femme au volant d’un tracteur.

Y a-t-il vraiment une règle expliquant ces pratiques ? Disons que là où sont passés les Anglais et où l’on rencontre des plantations étendues, le rôle de chacun est plus déterminé et le travail pas toujours réparti d’une façon qui nous semble la plus juste.

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