Népal

La conservation du thé

4 octobre 2013
La conservation du thé

 

D’un thé à l’autre, la durée optimale de conservation peut varier du tout au tout. Les thés verts du Japon et de Chine souffrent avec le temps et quelques mois seulement après leur récolte la différence de goût est perceptible. Il en va de même avec les Darjeeling de printemps. A l’opposé, ceux que l’on appelle les thés sombres, les fameux Pu Er, se bonifient en vieillissant. Enfin, de très nombreux thés noirs ou ceux, parmi les wulongs, qui sont les plus oxydés conservent souvent pendant des années toutes leur qualités. A l’instar de cette cueilleuse Népalaise dont le sourire, le charme et la générosité restent insensibles au temps qui passe.

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Remplir sa hotte de thé

7 décembre 2012
Remplir sa hotte de thé

Cette charmante cueilleuse népalaise part avec sa hotte afin de récolter les pousses tendres du théier.
Elle me fait penser à vous tous qui, en cette période de fêtes, partez en quête de ce qui pourrait faire plaisir à celles et ceux que vous aimez.

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Autour des champs de thé, des orchidées sauvages

27 juillet 2012
Autour des champs de thé, des orchidées sauvages

Passer sa vie dans les champs de thé n’empêche pas de se promener autour des plantations et de lever le nez pour admirer la nature. Ici, au Népal, les orchidées sauvages poussent à même l’écorce des arbres. A leurs côtés vivent de nombreuses autres fleurs et mousses aux coloris délicats.

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Une plantation népalaise située au bout du monde

10 juillet 2012
Une plantation népalaise située au bout du monde

Pour la première fois j’ai acheté il y a quelques semaines un lot de thé de printemps en provenance de Kanchenjunga Tea Estate. Cette plantation népalaise située au bout du monde, c’est-à-dire à deux jours de voyage de la plaine du Terai, représente l’une des plantations les plus prometteuses de ce pays.

Au passage, vous pouvez admirer le dénivelé hallucinant, et je vous laisse imaginer le travail que représente la cueillette des feuilles sur un pareil terrain. Quant à ce minuscule chemin qui serpente et que j’ai vu emprunté par des villageois chargés comme des mules, il constitue le passage obligé pour les habitants d’autres hameaux situés à plusieurs jours de marche d’ici.

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Dilli Baskota, un passionné de thé au Népal

15 juin 2012
Dilli Baskota, un passionné de thé au Népal

Je termine tout juste ma sélection annuelle de thés de printemps en provenance du Népal. Ils seront disponibles dans quelques jours, le temps de les acheminer par avion. Cette année ce sont les plantations de Guranse et de Kuwapani qui ont produits les meilleurs lots. Ils sont remarquables et si vous n’y avez jamais goûté, dépêchez-vous ! Ils valent le détour.

D’autres jardins ont fait de gros progrès et je viens de réserver deux lots correspondants : l’un en provenance de Everest Tea Estate et l’autre issu de Kanchenjunga Tea Estate- une plantation sublime située à l’extrême nord de la Vallée d’Ilam et dirigée par mon ami Dilli Baskota que vous voyez ici. Un homme passionné par le thé et très impliqué dans le développement durable de sa région.

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Déguster de nouveaux thés constitue un vrai bol d’air

18 mai 2012
Déguster de nouveaux thés constitue un vrai bol d’air

Tandis que nombre d’entre vous profitent du long congé de l’Ascension pour se mettre au vert, me voici à Paris devant ma table de dégustation et face à un nombre impressionnant d’échantillons. Le week-end ne suffira pas à les goûter tous. Alors que les récoltes sont arrêtées du côté de Darjeeling voici que de Chine me parviennent des thés verts primeurs aussi beaux les uns que les autres. Chaque année leur parfum végétal me fait comme un grand bol d’air. Et voici que je reçois également la plupart des productions népalaises qui ont atteint depuis près d’une décennie un excellent niveau. De nouveaux jardins les rejoignent et font parler d’eux. L’excellence se mérite et il leur a fallu des années pour en arriver là. Tels ces jeunes plants de thé qui reçoivent ici les soins les plus délicats.

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Je déguste une cinquantaine de thés par jour

30 mars 2012
Je déguste une cinquantaine de thés par jour

En ce mois de mars je déguste une cinquantaine d’échantillons de thé par jour. Ce sont les Darjeeling de printemps qui inaugurent la saison suivis de peu par les thés du Népal. Un peu plus tard viendra le tour des thés verts primeurs de Chine. Puis des Ichibancha japonais.

Les dégustations se font à l’aveugle, bien sûr. Quant aux gestes ils sont toujours les mêmes : après avoir senti l’infusion on aspire la liqueur avant de la faire tourner en bouche. On analyse ainsi la texture, les saveurs, les familles olfactives. On prend son temps. On goûte et on regoûte. On reste bien concentré…. à l’exception de cet instant où un photographe fait irruption dans la salle de dégustation et saisit le mouvement.

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La dégustation de thé : un moment privilégié

9 décembre 2011
La dégustation de thé : un moment privilégié

La dégustation de thé constitue pour moi un moment privilégié. On discute en attendant que les thés infusent, ou bien l’on observe les feuilles sèches. Puis, lorsque le thé est prêt, on s’échange les tasses, sans bruit. Chacun hume les feuilles, observe la liqueur, la goûte. Puis la compare avec la tasse d’à côté. L’heure est à la fois au plaisir et à la concentration. Le geste de la main se veut précis, lent. Cette sérénité me semble importante pour jouir de tout le plaisir qu’offre une tasse de thé.

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L’olfaction des feuilles humides, un geste indispensable

26 août 2011
L’olfaction des feuilles humides, un geste indispensable

Lorsque l’on déguste un thé on observe tout d’abord la feuille sèche, bien sûr. Puis on porte la liqueur à ses lèvres et on en analyse les saveurs, les arômes et la texture. Mais l’examen des qualités d’un thé comprend un autre geste, majeur, qui consiste à humer les feuilles humides qui viennent d’infuser. Pour cela on peut suivre l’exemple de Peter Orchard, manager de Kuwapani Tea Estate, qui plonge ici son nez dans les feuilles de thé encore tièdes. Peter me regarde mais il est ailleurs, profondément concentré sur l’odeur de l’infusion, odeur qui en dit long sur la qualité du lot dégusté.

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Rangées de théiers fantaisistes à Kuwapani

16 août 2011
Rangées de théiers fantaisistes à Kuwapani

Je suis bien conscient d’avoir une chance inouïe de passer des mois de l’année à marcher dans les champs de thé. Je ne m’en lasse pas. Les plantations de thé ne se ressemblent pas. Certaines sont en pente, d’autres pas, certaines sont denses, d’autres clairsemées. Elles sont parfois boisées mais en même temps les arbres varient d’une région à l’autre.

Ce qui me plaît beaucoup sur cette photo prise à Kuwapani Tea Estate (Népal) réside dans le contraste entre ces rangées de théiers assez strictes dans leur principe mais qui laissent tout de même la place à une certaine fantaisie. Les lignes ondulent pour suivre les irrégularités du terrain. Elles jouissent d’une certaine liberté. Elles se sont adaptées à leur environnement. On sent que la main de l’homme a dessiné un tracé net et que la nature, insoumise, s’en est jouée.

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