ARCHIVE DE 2011

Le Palais des Thés au salon Maison & Objet 2011

16 septembre 2011
Le Palais des Thés au salon Maison & Objet 2011

Le salon Maison et Objet vient de fermer ses portes à Paris. Deux fois par an des visiteurs du monde entier qui sont uniquement des professionnels viennent visiter cette très belle foire qui s’intéresse comme son nom l’indique à la maison et à l’objet. Les arts de la table représentent une place importante dans cette manifestation et voilà pourquoi l’on peut trouver ici un stand du Palais des Thés venu présenter ses dernières collections. Une rivière de théières éclairées descendant du plafond a l’air de bien faire rire cette cueilleuse un peu illuminée projetée en plein Villepinte.

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Des cueilleuses aux allures de reines

13 septembre 2011
Des cueilleuses aux allures de reines

En Assam, à peine la récolte terminée, cueilleurs d’un côté, cueilleuses de l’autre, se rassemblent et partent avec leur précieux panier vers le lieu où l’on va procéder au pesage. Certaines cueilleuses tiennent leur récipient sous le bras mais la plupart vont le poser sur la tête. Un tissu roulé sur lui-même et placé précisément au sommet de leur tête sert de support au panier. Ces étoffes aux couleurs splendides leur font comme une couronne et leur donnent, je trouve, des allures de reines.

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En Turquie, on récolte le thé avec une cisaille

9 septembre 2011
En Turquie, on récolte le thé avec une cisaille

D’une manière générale le bon thé se récolte à la main. On va prélever à l’aide du pouce et de l’index, d’un geste aussi précis que rapide, le bourgeon de la feuille ainsi que les deux premières feuilles situés sur chacun des rameaux.

L’usage de cisaille est fortement déconseillé mais il est répandu dans certaines régions du monde où l’on produit des thés sans mettre tous les efforts du côté de la qualité. Aussi sympathiques que soient les fermiers de la région de Rize (Turquie) et aussi accueillants soient-ils, il faut bien reconnaître que leur méthode de récolte confère au massacre.

Ici j’ose leur prêter main forte et j’ai un peu honte, je l’avoue, d’avoir été pris en flagrant délit tandis que je manie leur ustensile.

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Une salle de dégustation comporte une face vitrée

6 septembre 2011
Une salle de dégustation comporte une face vitrée

Lorsque l’on goûte du thé on apprécie de jouir d’une lumière naturelle qui vient éclairer aussi bien les feuilles que l’infusion et même la liqueur. Ainsi on peut analyser le thé non seulement grâce à son palais, à son odorat, mais également grâce à la vue.

Voici donc pourquoi, dans la plupart des plantations, la salle de dégustation comporte une face vitrée qui laisse pénétrer largement les rayons du soleil. Les tasses de thé sont disposées le long de ces vitres et le temps que le thé infuse je peux répandre les feuilles sèches sur un carton afin de les observer et porter un jugement sur la qualité de la cueillette. Ou bien, toujours en attendant que le minuteur annonce que le temps de l’infusion est terminé, je peux saisir mon appareil photo, comme ici à Darjeeling, et chercher le meilleur angle pour immortaliser cette belle lumière matinale.

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En Assam, la récolte du thé est hiérarchisée

2 septembre 2011
En Assam, la récolte du thé est hiérarchisée

Le groupe de personnes en charge de la récolte du thé est assez hiérarchisée en Assam. Cela est vrai au sein des grandes plantations, en tout cas, puisqu’il existe par ailleurs des parcelles indépendantes qui appartiennent à de petits producteurs.

Dans les grandes plantations, le manager supervise des assistant-managers qui eux-mêmes organisent le travail des babus dont le rôle consiste à contrôler le travail des sardars qui ont à charge de superviser le boulot d’une brigade de workers.

Sur ma photo prise dans la plantation de Dufflating vous pouvez admirer deux sardars qui n’ont pas l’air particulièrement commodes de prime abord. Mais peut-être expriment-elles tout simplement, par cet air sérieux qui est le leur, l’autorité qu’elles incarnent.

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Des feuilles de thé disposées à perte de vue

30 août 2011
Des feuilles de thé disposées à perte de vue

En Assam, dès que l’on parle de manufacture de thé tout devient gigantesque et ce, en raison de l’incroyable rendement qui se rencontre ici, quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Les plantations elles-mêmes recouvrent des surfaces nettement plus importantes qu’ailleurs dans le pays.

Voyez le flétrissage, par exemple. Au lieu du bac de dix ou quinze mètres que j’ai l’habitude de voir dans d’autres régions de l’Inde ici les feuilles sont disposées à perte de vue. J’ai pris cette photo de nuit et cette pénombre ajoute au mystère de cette phase cruciale qu’est le flétrissage et au cours de laquelle la feuille de thé va perdre une grande partie de l’eau qu’elle contient (jusqu’à 40% en Assam ; jusqu’à 70% à Darjeeling).

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L’olfaction des feuilles humides, un geste indispensable

26 août 2011
L’olfaction des feuilles humides, un geste indispensable

Lorsque l’on déguste un thé on observe tout d’abord la feuille sèche, bien sûr. Puis on porte la liqueur à ses lèvres et on en analyse les saveurs, les arômes et la texture. Mais l’examen des qualités d’un thé comprend un autre geste, majeur, qui consiste à humer les feuilles humides qui viennent d’infuser. Pour cela on peut suivre l’exemple de Peter Orchard, manager de Kuwapani Tea Estate, qui plonge ici son nez dans les feuilles de thé encore tièdes. Peter me regarde mais il est ailleurs, profondément concentré sur l’odeur de l’infusion, odeur qui en dit long sur la qualité du lot dégusté.

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Le Camélia : un arbuste au feuillage coriace

23 août 2011
Le Camélia : un arbuste au feuillage coriace

Dans beaucoup de pays les femmes et les hommes qui partent cueillir les feuilles du théier enfilent une sorte de manchon taillé dans une toile légère et qui leur couvre une partie du bras.

Le Camélia s’avère être plutôt coriace comme arbuste et à la fin de la journée, sans cette protection qui se porte à même la peau ou bien par-dessus un vêtement, leurs bras seraient griffés de toute part.

Gageons que cette jeune femme originaire du Yunnan, assez coquette sous son chapeau de paille, ne me contredira pas.

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Le thé chaud rafraîchit davantage que le thé froid

18 août 2011
Le thé chaud rafraîchit davantage que le thé froid

La chaleur s’installe en France, dirait-on. Lors de la période estivale, nombre d’entre vous manifestent des envies de thé glacé tout simplement parce qu’ils sont à la recherche d’une boisson rafraichissante. Mais ce qui est amusant c’est que dans les pays où il fait très chaud -en plein Sahara par exemple mais je pourrais vous citer un grand nombre d’autres régions du monde où l’on agit de même-, on apprécie de boire le thé chaud. En effet, on considère que le thé chaud va rafraîchir davantage que le thé froid. La raison en serait que plus la température du liquide que l’on boit approche de celle de la température du corps et moins cela va provoquer chez nous de choc thermique. Or c’est entre autres le choc thermique qui nous amènerait à transpirer.

L’engouement pour les boissons glacées nous est venu d’Outre-Atlantique et quand une mode en rapport avec la gastronomie nous vient de cette région-là du monde il n’est pas forcément interdit de s’interroger sur sa justesse. Ma suggestion pour les inconditionnels de l’ice tea : plutôt que les sodas trop sucrés à mon goût que l’on trouve dans le commerce on peut concocter soi-même de délicieux thés à consommer froid en les faisant infuser dans de l’eau à température ambiante.

Ou bien, comme mon but est de vous éclairer sur les différentes coutumes existantes et qui sont liées au thé, on peut également célébrer l’arrivée de la chaleur en dégustant un thé chaud agrémenté de feuilles de menthe comme ici sur les rives du Nil.

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Rangées de théiers fantaisistes à Kuwapani

16 août 2011
Rangées de théiers fantaisistes à Kuwapani

Je suis bien conscient d’avoir une chance inouïe de passer des mois de l’année à marcher dans les champs de thé. Je ne m’en lasse pas. Les plantations de thé ne se ressemblent pas. Certaines sont en pente, d’autres pas, certaines sont denses, d’autres clairsemées. Elles sont parfois boisées mais en même temps les arbres varient d’une région à l’autre.

Ce qui me plaît beaucoup sur cette photo prise à Kuwapani Tea Estate (Népal) réside dans le contraste entre ces rangées de théiers assez strictes dans leur principe mais qui laissent tout de même la place à une certaine fantaisie. Les lignes ondulent pour suivre les irrégularités du terrain. Elles jouissent d’une certaine liberté. Elles se sont adaptées à leur environnement. On sent que la main de l’homme a dessiné un tracé net et que la nature, insoumise, s’en est jouée.

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