Cette marchande de thé rencontrée sur le marché de Hého ne chôme pas. Pendant tout le temps où je suis resté assis à côté d’elle les clients n’ont pas cessé et elle n’a pas eu trois minutes pour avaler son bol de nouilles posé à ses côtés.
Elle vend surtout un thé noir que ses clients passent ensuite à la poêle avant de le consommer.
C’est l’une des spécificités du thé du Myanmar, on torréfie le thé chez soi pour lui donner ce qu’on appelle le goût du feu. Parfois on ajoute des graines de sésame grillées.
ARCHIVE DE 2013
Les différents mariages du thé
J’entends dire que l’on parle beaucoup de mariage en ce moment, en France, et l’occasion est venue pour moi de vous dire ce que j’en pense.
S’il y a un mariage que je ne cautionne pas c’est bien celui du thé et de la rondelle de citron. Sous l’effet de son acidité les tanins évoluent ainsi que les composés aromatiques et le résultat s’avère assez peu harmonieux.
En revanche, si l’on regarde ce qui se pratique de part le monde, le thé est ouvert à de nombreux mariages : avec la feuille de menthe, au Maroc, la graine de cardamome, en Afghanistan, le beurre de yack rance, au Tibet, avec les fleurs de jasmin, en Chine, le nuage de lait, au Royaume-Uni, et avec un peu de toutes les épices, en Inde.
Vive les différences et vive l’harmonie !
A la découverte des thés birmans
Au sud de ce beau lac Innlay si souvent dans les brumes se situe l’une des deux montagnes sur lesquelles les Birmans cultivent le thé. Autour de Pingluang, précisément, à une trentaine de kilomètres au sud du fameux lac.
On se trouve ici dans l’Etat des Shan et c’est cette belle région que j’ai choisie pour faire mon premier périple de l’année.
Le Myanmar change et s’ouvre au monde, il est temps de découvrir quels genres de thés on fabrique dans ce pays-là.
Belle année 2013
En Inde, le geste de joindre les mains constitue une façon très polie de dire bonjour.
A l’aube de 2013 je joins moi aussi les mains pour saluer le nouveau millésime et vous souhaiter une année pleine de vie.