ARCHIVE DE 2014

L’origine du « lapsang souchong »

17 octobre 2014
L’origine du « lapsang souchong »

 

Avis aux amateurs de thés fumés ! C’est ici, dans un parc régional chinois, au nord de la province du Fujian, qu’ont été fabriqués tous les « lapsang souchong » pendant deux cents ans. L’origine de ce thé remonte au XIXème siècle : une réquisition par un haut gradé de l’armée chinoise de l’usine de thé qui se situait à la place de celle-ci et pour y loger son régiment n’aurait donné d’autre choix au fermier que de sécher son thé dehors, au-dessus d’un feu de racines d’épicéa. D’où son parfum fumé.

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Ombres japonaises

10 octobre 2014
Ombres japonaises

 

A toute personne qui s’intéresse au Japon, je conseille la lecture de L’éloge de l’ombre, de Junichiro Tanizaki. L’auteur nous invite à ne pas regarder le Japon sous un œil occidental, il nous invite à relativiser ce que nous appelons le progrès technique. Il nous apprend, avec beaucoup de poésie, à observer l’intérieur d’une maison. Il nous parle des rais de soleil que les Occidentaux aiment tant voir entrer chez eux, tandis qu’au Japon, on filtre la lumière : elle se répand ainsi de façon diffuse, au lieu de tout écraser de sa puissance. Elle dessine des ombres et donne de l’intimité et du mystère aux choses et aux gens.

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Un matin à Kyoto

3 octobre 2014
Un matin à Kyoto

 

Il existe plusieurs façons de commencer une journée. On peut, aussitôt levé, s’atteler au travail et se réfugier dans l’action. On peut aussi prendre le temps de regarder la nature, de contempler un coin de notre belle planète. D’en admirer la beauté : les couleurs d’un lever de soleil, le chant d’un oiseau, l’odeur de la terre humide. Ce matin, à Kyoto, j’ai fait quelques pas sur le balcon, je me suis assis sur le petit pont qui le prolongeait et me suis longtemps réjoui de la présence de ces belles carpes.

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Une ferme isolée, au bout du monde

26 septembre 2014
Une ferme isolée, au bout du monde

 

Tous mes étés d’enfance, je les ai passés dans un coin de Bretagne, sur un îlot dépourvu d’eau courante et d’électricité. J’ai appris à économiser les ressources. Aussi, ne suis-je pas dépaysé lorsque je me retrouve au bout du monde, dans une ferme un peu isolée et ne bénéficiant pas de tout le confort moderne. Je m’y sens bien. Rien ne manque, sinon le superflu.

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Un moment d’échange avec des blogueurs

19 septembre 2014
Un moment d’échange avec des blogueurs

 

Si j’aime passer du temps avec les producteurs de thé, j’ai aussi beaucoup de plaisir à échanger avec les clients ou bien, comme cette semaine rue Vieille-du-Temple, avec des blogueuses et blogueurs venus découvrir et savourer les dernières créations maison : les Jardins. Je leur ai parlé du jardin comme source d’inspiration, du bonheur de se promener en différentes saisons dans un jardin que l’on aime, de l’intérêt de déguster chaud, tiède, froid ou glacé ces infusions revisitées. Nous avons parlé des grands crus de thé, aussi, bien sûr, et de gastronomie.

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Le travail manuel reste essentiel pour le thé

12 septembre 2014
Le travail manuel reste essentiel pour le thé

 

Dans la plupart des pays producteurs, les meilleurs thés sont récoltés à la main. La culture du thé de qualité nécessite donc souvent la participation d’un très grand nombre d’hommes et de femmes. D’autant qu’il n’y a pas que la cueillette des feuilles qui demande de la minutie, le tri de ces mêmes feuilles, juste avant d’être emballées puis expédiées, se fait aussi manuellement. Un travail d’une incroyable patience.

Après le riz, le thé est la ressource agricole qui fait travailler le plus de personnes dans le monde.

 

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Accord thé et fromage : l’exemple du chèvre

5 septembre 2014
Accord thé et fromage : l’exemple du chèvre

 

Les petits chèvres frais font partie de mes fromages favoris et j’aime aller à la chèvrerie les choisir. Pour accompagner leur dégustation et plutôt qu’un vin, je préfère le thé. Ou, plus exactement, un Bao Zhong Premium servi à température ambiante. Pour cela, faire infuser le thé durant 6 minutes puis, après avoir ôté les feuilles de la théière, laisser refroidir durant 30 minutes. Servir dans de petits verres à liqueur transparents. Vous surprendrez vos convives et cette association vous séduira : le thé n’écrase pas la subtilité du fromage, au contraire, elle l’accompagne, on passe des notes végétales et florales du thé à celles lactées et délicatement animales du fromage. Un bel accord.

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Ailleurs, l’été, il pleut aussi

29 août 2014
Ailleurs, l’été, il pleut aussi

 

Si vous trouvez les températures de ce mois-ci un peu fraîches, dites-vous qu’il n’y a pas qu’en France qu’il pleut. Dans le nord de l’Inde ou bien au Népal, les mois de juillet et d’août sont des mois pluvieux. La pluie peut tomber des jours entiers et on travaille comme si de rien n’était. Ou bien on fait une pause pour bavarder entre copines.

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Savoir apprécier l’amertume

22 août 2014
Savoir apprécier l’amertume

L’amertume est la seule saveur intelligente, me dit Olivier Roellinger, alors que nous dégustons ensemble différents thés et que je le préviens que certains darjeelings possèdent une pointe d’amertume.

Cette saveur là, au contraire du sucré, nécessite qu’on se l’approprie, qu’on l’apprivoise. Elle peut rebuter, mais quand on sait l’apprécier, quelle richesse, quel bonheur !

Et Olivier Roellinger de me parler de la fameuse gastronomie italienne, cuisine amère par excellence.

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Le renouveau du thé passe par le Népal

8 août 2014
Le renouveau du thé passe par le Népal

Parmi les Grands Crus que j’ai goûté ces derniers mois, parmi tous ces thés venus des quatre coins d’Asie, je dois dire que ceux qui m’ont le plus bluffé sont ceux du Népal. Certes, j’ai reçu d’admirables Ichibancha, des Darjeeling de Printemps uniques, des Oolong de Taiwan exceptionnels, des Long Jing d’une grande richesse aromatique. Néanmoins, ce qui se passe au Népal est unique. Depuis une dizaine d’année ce pays s’est mis à produire des thés d’un très haut niveau. Et, contrairement à ce que je vois dans d’autres pays enclins à perpétuer une tradition tout ce qu’il y a de plus respectable, ici on cherche à mettre au point de nouveaux thés, à travailler différents cultivars, à modifier les paramètres du flétrissage, du roulage… Et souvent avec succès.

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