Savoir apprécier l’amertume

22 août 2014
Savoir apprécier l’amertume

L’amertume est la seule saveur intelligente, me dit Olivier Roellinger, alors que nous dégustons ensemble différents thés et que je le préviens que certains darjeelings possèdent une pointe d’amertume.

Cette saveur là, au contraire du sucré, nécessite qu’on se l’approprie, qu’on l’apprivoise. Elle peut rebuter, mais quand on sait l’apprécier, quelle richesse, quel bonheur !

Et Olivier Roellinger de me parler de la fameuse gastronomie italienne, cuisine amère par excellence.

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Le renouveau du thé passe par le Népal

8 août 2014
Le renouveau du thé passe par le Népal

Parmi les Grands Crus que j’ai goûté ces derniers mois, parmi tous ces thés venus des quatre coins d’Asie, je dois dire que ceux qui m’ont le plus bluffé sont ceux du Népal. Certes, j’ai reçu d’admirables Ichibancha, des Darjeeling de Printemps uniques, des Oolong de Taiwan exceptionnels, des Long Jing d’une grande richesse aromatique. Néanmoins, ce qui se passe au Népal est unique. Depuis une dizaine d’année ce pays s’est mis à produire des thés d’un très haut niveau. Et, contrairement à ce que je vois dans d’autres pays enclins à perpétuer une tradition tout ce qu’il y a de plus respectable, ici on cherche à mettre au point de nouveaux thés, à travailler différents cultivars, à modifier les paramètres du flétrissage, du roulage… Et souvent avec succès.

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Aimer le thé, c’est aussi aimer le monde

1 août 2014
Aimer le thé, c’est aussi aimer le monde

Lorsque je visite une plantation, lorsque je me rends chez un producteur, bien sûr je vais passer du temps à déguster du thé. Mais je vais m’intéresser également aux conditions de la culture. Je vais chercher à comprendre si le thé est produit proprement, si l’on respecte la nature. Pour moi, aimer le thé c’est aussi aimer le sol sur lequel il pousse. Le thé que je bois, le thé qui me fait du bien, je veux qu’il ne fasse de mal ni à la terre, ni à ceux qui la cultivent. C’est pourquoi je visite aussi les dispensaires, les crèches et, bien sûr, les écoles.

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L’appel du Grand Bleu

25 juillet 2014
L’appel du Grand Bleu

Vous êtes nombreux en cette période estivale à vous mettre au vert pour quelques semaines. Au vert, je vous y invite tout au long de l’année à travers mes billets, à travers mes photos, à travers ces champs de thé qui ondulent à perte de vue. En cette saison de transhumance, je vous invite cette fois-ci au bleu plutôt qu’au vert, je vous emmène sur les rives de mon lac préféré, le lac Inlé (Myanmar), pour vous souhaiter de belles semaines de vacances !

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Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

15 juillet 2014
Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

 

A force de récolter ses feuilles, le théier ne grandit pas et son tronc s’épaissit. Un champ de thé ressemble ainsi à une forêt de bonsaïs. Mais si on les laissait pousser, Camelia Sinensis ou Camelia Assamica pourraient atteindre plusieurs mètres de hauteur. Voici Rudra Sharma, planteur de Poobong, en Inde, devant l’un de ses théiers sauvages.

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Tourner le dos au danger

4 juillet 2014
Tourner le dos au danger

 

En visitant un monastère boudhiste, j’ai surpris ce moine en train de siroter un soda, tournant le dos à un stock de bouteilles de gaz. Cela m’a fait penser à l’état du monde. On vit comme si aucun danger n’existait, comme s’il était possible de puiser à l’infini dans les ressources de notre planète, on laisse couler l’eau à flot, on pollue sans vergogne, on se moque de ce que l’on rejette dans les océans… On reporte sur les générations suivantes les conséquences de nos actes sans prendre la mesure du risque qu’un jour notre pauvre planète surpeuplée, desséchée et exsangue nous explose à la figure.

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Le petit train de Darjeeling sait prendre son temps

27 juin 2014
Le petit train de Darjeeling sait prendre son temps

 

Je vous avais prévenu, le petit train de Darjeeling est ici chez lui. Il évolue en parallèle de mes billets. Parfois, il traverse ma route, d’autres fois, il la longe. Il n’en fait qu’à sa guise et au rythme qui est le sien. Il sait prendre son temps. Il parcourt les quatre-vingt kilomètres qui séparent Jalpaiguri de Darjeeling en huit heures, une moyenne de dix kilomètres par heure qui ravira les adeptes de la lenteur.

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Comme un tapis volant

20 juin 2014
Comme un tapis volant

La plantation de Mist Valley tire son nom des brumes tenaces qui enveloppent les montagnes de cette région du Népal. Pour autant, il arrive que le vent dissipe le brouillard, que les nuages s’effilochent et que le ciel finisse par se dégager tout à fait. Apparaît alors ce paysage féerique, ces champs de thé comme suspendus, ces champs de thé qui ondulent comme des tapis volants et semblent prêts à vous emmener au-dessus de la chaîne de l’Himalaya.

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Les brumes de l’Himalaya

13 juin 2014
Les brumes de l’Himalaya

 

Je vous écris du paradis,
D’une plantation du bout du monde,
Du fin fond d’une vallée du Népal.
Une plantation qui se mérite après des heures de piste,
Qui se cache dans les brumes de l’Himalaya,
Une plantation dont la production provient des récoltes de petits producteurs groupés en association,
Une plantation si isolée que les visiteurs se comptent sur les doigts d’une seule main,
Une plantation ignorée dont les thés valent pourtant le détour.
Une plantation qui a pour nom Mist Valley.

 

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Moment privilégié avec les cueilleuses

6 juin 2014
Moment privilégié avec les cueilleuses

 

La pause-déjeuner constitue un moment privilégié pour s’asseoir avec les cueilleuses et faire connaissance. Cela ne leur arrive pas souvent de voir passer un acheteur, encore moins d’avoir un échange avec lui. Assez vite, la timidité laisse la place à la spontanéité. Ce sont des moments forts que j’apprécie beaucoup.

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