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Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

15 juillet 2014
Le théier qui n’arrêtait pas de grandir

 

A force de récolter ses feuilles, le théier ne grandit pas et son tronc s’épaissit. Un champ de thé ressemble ainsi à une forêt de bonsaïs. Mais si on les laissait pousser, Camelia Sinensis ou Camelia Assamica pourraient atteindre plusieurs mètres de hauteur. Voici Rudra Sharma, planteur de Poobong, en Inde, devant l’un de ses théiers sauvages.

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Un peu de chaleur pour clôturer l’année 2011

27 décembre 2011
Un peu de chaleur pour clôturer l’année 2011

Pour cheminer ensemble vers la fin de l’année 2011 je vous propose cette photo de deux cueilleuses de thé de la région d’Assam qui reviennent de leur travail et marchent vers leur village. La vue de ces femmes qui se protègent des rayons du soleil sous un joli parasol donne, je trouve, un peu de chaleur dans la grisaille de l’hiver. En effet, en cette saison les couleurs vives sont absentes de Paris. Hormis les inévitables pères Noël sur les trottoirs des grands magasins, les rouges font défaut. Et puis se dire qu’ailleurs sur Terre on prend garde à se protéger du soleil m’amuse, tandis que chez nous le moindre rayon nous fait fermer les yeux et ronronner comme des chats.

Le rouge, c’est aussi la couleur de certains piments, une occasion de dire à ceux qui ne les ont jamais goûtés que les thés d’Assam développent de subtiles notes de tabac, de miel mais également… d’épices.

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Les serpents aussi abondent parmi les théiers

29 novembre 2011
Les serpents aussi abondent parmi les théiers

Vous avez fait la connaissance ici même il y a quelques semaines d’une créature sinon de rêve en tout cas d’une classe admirable. Elle appartiendrait à la famille des néphiles, selon l’un, des theridiidae ou bien des nicodamidae, selon l’autre. Au vu des nombreux commentaires que vous avez laissés, j’ai décidé de vous proposer de vous familiariser aujourd’hui avec une autre créature, tout aussi élégante, qui se glissait récemment sans bruit entre les branches d’un théier, au niveau de ma taille. Les théiers ont ceci de particulier qu’ils sont plantés si proches les uns des autres afin de faciliter la récolte des feuilles que vous ne pouvez plus voir vos pieds lorsque vous décidez de vous aventurer au milieu même des champs. Vous marchez donc en regardant droit devant vous et en vous mouvant comme vous pouvez. Vous ne prenez pas garde aux différentes bestioles qui abondent sous ces climats humides.

Ici, en Assam, tandis que je me fraye un chemin en écartant de mes mains les branches des arbustes, celui qui me suit m’arrête net car il a vu tout près de mon bras gauche quelque chose de jaune qui ondule sous le feuillage. La surprise passée, je tourne la tête avec lenteur et en bougeant le moins possible pour ne pas donner à l’animal l’idée que je puisse être autre chose qu’un vulgaire tronc d’arbre et ne pas provoquer chez lui un stress inutile.

Quelques minutes plus tard, mon accompagnateur me le présente au bout de sa canne afin que je puisse tirer le portrait de ce beau serpent dont j’aimerais bien connaître le nom. Il a la beauté d’un bijou rare, la souplesse d’un collier et il brille comme l’or. Avant de nous quitter vaincu par sa timidité encore prend-t-il le temps de dessiner de tout son corps ce quelque chose qui ressemble à un cœur et qui dit tout l’amour que la nature nous offre lorsqu’on veut bien la respecter.

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Cueilleuses jetant un œil à la qualité de leur récolte

15 novembre 2011
Cueilleuses jetant un œil à la qualité de leur récolte

A la fin de chaque demi-journée de récolte les cueilleuses se donnent rendez-vous sur le lieu de la pesée. Ce moment constitue une détente après le travail et chacun se met à parler, sauf s’il préfère écouter les histoires des autres. Et, bien sûr, si un étranger comme moi se trouve parmi elles ce jour-là, fait rarissime bien sûr, alors les langues se délient et les rires vont bon train.

Ici, d’un geste de la main et tout en tendant l’oreille aux plaisanteries des autres, les cueilleuses jettent un œil à la qualité de leur récolte. Le joli tissu rouge et blanc que ces femmes portent sur la tête est typique de leur région : l’Assam.

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Théier arraché sous une chaleur de plomb

27 septembre 2011
Théier arraché sous une chaleur de plomb

Arracher un théier nécessite une force remarquable car ses racines plongent profondément en terre. Mais si l’homme que vous voyez ici transpire autant ce n’est pas du fait d’avoir réalisé cet exploit.  Le théier vient en effet d’être déraciné par une pelleteuse et cet homme se contente de débiter la souche de l’arbuste à l’aide d’une machette. Il transpire de façon intense car la chaleur en Assam et le très fort taux d’humidité que l’on rencontre ici atteignent des sommets.

Ce qui me surprend le plus ici, du côté de Jorhat, c’est l’absence totale de vent. Durant des mois vous ne voyez pas une feuille d’arbre remuer dans cette région de l’Inde enclavée entre les hauts plateaux tibétains, au nord, et les montagnes birmanes à l’est.

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Les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée

23 septembre 2011
Les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée

A la mi-journée et aussitôt la cueillette terminée les cueilleurs se donnent rendez-vous pour la pesée.

Ici, à Dufflating (Assam), chacun attend son tour et va l’un après l’autre suspendre au crochet d’une balance mobile le sac contenant les feuilles qu’il a récoltées. Le superviseur note le nom de l’ouvrier et le poids du sac qui déterminera le montant de sa paye du jour. Vous pouvez remarquer que les sacs sont ajourés ce qui permet d’éviter que les feuilles commencent à s’oxyder. Elles doivent être intactes lorsqu’elles atteignent la factory, faute de quoi le thé serait gâté.

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Des cueilleuses aux allures de reines

13 septembre 2011
Des cueilleuses aux allures de reines

En Assam, à peine la récolte terminée, cueilleurs d’un côté, cueilleuses de l’autre, se rassemblent et partent avec leur précieux panier vers le lieu où l’on va procéder au pesage. Certaines cueilleuses tiennent leur récipient sous le bras mais la plupart vont le poser sur la tête. Un tissu roulé sur lui-même et placé précisément au sommet de leur tête sert de support au panier. Ces étoffes aux couleurs splendides leur font comme une couronne et leur donnent, je trouve, des allures de reines.

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Des feuilles de thé disposées à perte de vue

30 août 2011
Des feuilles de thé disposées à perte de vue

En Assam, dès que l’on parle de manufacture de thé tout devient gigantesque et ce, en raison de l’incroyable rendement qui se rencontre ici, quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Les plantations elles-mêmes recouvrent des surfaces nettement plus importantes qu’ailleurs dans le pays.

Voyez le flétrissage, par exemple. Au lieu du bac de dix ou quinze mètres que j’ai l’habitude de voir dans d’autres régions de l’Inde ici les feuilles sont disposées à perte de vue. J’ai pris cette photo de nuit et cette pénombre ajoute au mystère de cette phase cruciale qu’est le flétrissage et au cours de laquelle la feuille de thé va perdre une grande partie de l’eau qu’elle contient (jusqu’à 40% en Assam ; jusqu’à 70% à Darjeeling).

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Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

29 juillet 2011
Cueillir le thé par 35°C et 100% d’humidité

Quand on connaît le climat qui règne ici, en Assam, on se dit que cette femme a du mérite de travailler en plein air. Pendant toute la durée de mon séjour aux alentours de Jorhat la température a oscillé entre 35 et 38 ° C et le taux d’humidité de l’air frôlait les 100 %.

Quel que soit le temps qu’il fait son large chapeau quitte rarement cette cueilleuse : selon les jours voire les heures il la protège des rayons ardents du soleil ou bien des pluies aussi fréquentes que torrentielles.

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Des tranchées pour drainer l’eau des théiers

22 juillet 2011
Des tranchées pour drainer l’eau des théiers

Le théier apprécie beaucoup l’humidité mais il a horreur de sentir l’eau stagner au niveau de ses racines. Quel difficile ! Pour lui maintenir les pieds au sec et lorsque le terrain est plat comme ici, en Assam, on va donc lui aménager des tranchées. Le drainage de l’eau s’en trouvera facilité.

Comme on passe du coq à l’âne je passe de la plaine à la montagne pour vous dire un mot, maintenant, de celle qui barre ici précisément mon horizon. Elle marque le début du Nagaland, état frontalier de celui de l’Assam et faiblement habité. Les Nagas forment un peuple sympathique mais du fait de l’une de leurs anciennes coutumes heureusement abandonnée on les désignait parfois par le vocable de « Coupeurs de Tête ».

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