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Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

8 juillet 2011
Machines utilisées pour fabriquer le thé en sachet

Les plantations de thé d’Assam ont une particularité : elles produisent à la fois du thé que l’on appelle « orthodoxe » et qui est manufacturé selon la méthode traditionnelle ; mais elles produisent également du thé dit « CTC ». Ces trois lettres signifient «Cutting – Turning – Curling » autrement dit « coupé–tourné–roulé ». Le thé CTC n’a rien d’un thé noble. Il est produit à l’aide de machines que j’ai photographiées ici pour vous. Ce thé ne m’intéresse pas beaucoup, et pour cause, il est utilisé, entre autres, dans l’industrie du thé en sachet pour sa capacité à colorer rapidement la tasse et à exprimer de la force.

Le process de fabrication du thé CTC reste néanmoins intéressant à observer : au fur et à mesure de son passage dans les différentes machines la feuille diminue de taille pour ne plus devenir qu’une minuscule bille ronde.

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Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

5 juillet 2011
Charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating

Le rendement par hectare ici, en Assam, est quatre fois supérieur à ce qu’il est à Darjeeling. Il atteint deux tonnes par an. Chaque théier produit une telle quantité de feuilles qu’entre le mois de mars et le mois de novembre on va récolter les pousses de chaque arbuste pas moins d’une fois par semaine. Un record ! Pour autant, cette charmante cueilleuse de thé rencontrée à Dufflating Tea Estate ne baisse pas les bras devant l’ampleur de la tâche, elle affiche même une mine plutôt réjouie.

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A Amgoorie, la factory est d’une grande propreté

21 juin 2011
A Amgoorie, la factory est d’une grande propreté

La factory d’Amgoorie Tea Estate (Assam) est remarquable par ses dimensions. Elle fait la fierté de son planteur, Amar Nain, qui l’a conçue. Cette lumière, cette propreté, cela me change des bâtiments un peu vétustes et pas si éclairés que je visite souvent.

Au sol, des pyramides de thés de différents grades attendent d’être emballés après un dernier contrôle de qualité, effectué à la main, feuille à feuille.

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Prêtre shivaïte près du temple de Darjeeling

31 mai 2011
Prêtre shivaïte près du temple de Darjeeling

Je suis parti il y a trois jours pour Kolkata et je rejoins aujourd’hui Jorhat, en Assam, une région considérée encore récemment comme dangereuse. La situation s’est nettement améliorée et, à l’heure actuelle, il semble possible de se rendre enfin dans cet état du nord-est de l’Inde, proche du Myanmar.

En Inde, pour peu que vous soyez adepte de Vishnou ou bien de Shiva, avant d’entreprendre un tel voyage il est fréquent de demander à un prêtre de vous bénir. Voici justement le visage juvénile du prêtre shivaïte qui exerce tous les jours près du temple de Darjeeling. Ne lui demandez simplement pas de sourire, il compense son jeune âge par une impassibilité à toute épreuve.

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Calcutta : une ville très attachante

22 février 2011
Calcutta : une ville très attachante

La Cité de la Joie se trouve être aussi celle du thé. Toutes les cargaisons de thé produit en Assam comme à Darjeeling embarquent depuis le port de Kolkata (Calcutta) et les sociétés qui possèdent les plantations de thé du nord de l’Inde ont chacune leur bureau dans cette ville. Voilà pourquoi je fais souvent escale ici. Je vais de dégustation de thé en dégustation de thé.

Cette ville se trouve dans un état de délabrement absolument inouï, elle est surpeuplée, encombrée, défoncée,  étouffante, humide, d’une saleté crasse… Elle vous laisse exsangue et malgré tout  je la trouve très attachante. Je suis heureux à Kolkata.

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Protéger les théiers de la chaleur

26 mars 2010
Protéger les théiers de la chaleur

Comme je l’évoquais dans un billet précédent, le thé a besoin de soins délicats. Le théier apprécie de pouvoir bénéficier d’un peu d’ombre, surtout si le soleil tape fort. Dans les régions les plus chaudes, pour lui être agréable, on va donc planter des arbres afin de lui assurer un léger couvert, comme ici dans les Nilgiri (Inde).
Dans le sud de la péninsule indienne, les Nilgiri sont la deuxième région de production de thé du pays.
Contrairement à Darjeeling et à l’Assam, les récoltes se font toute l’année et on y produit presque exclusivement du thé noir CTC, de l’anglais crushing-tearing-curling. Ce procédé sans équivoque est destiné à fabriquer, avec des feuilles de thé de basse qualité, des thés de moindre intérêt qui se retrouvent souvent en sachets…
Peu de très bons thés dans la région, donc, mais des paysages splendides, de petites bourgades (Coonoor, Munnar) charmantes, des jardins d’épices, des collines couvertes de plantations de cardamome, bref, une région attachante.

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