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Les variétés sinensis et assamica

9 mars 2018
Les variétés sinensis et assamica
Si vous êtes amateur de thé, vous savez sans doute qu’il existe deux grandes familles de camellia sinensis à partir desquels on peut manufacturer du thé, le camellia sinensis variété sinensis et le camellia sinensis variété assamica. Plutôt que de risquer d’y perdre son latin, voici une illustration très parlante. La grande feuille correspond au genre assamica et la feuille minuscule – d’une richesse aromatique incomparable et d’une rusticité qui permet une adaptation à des climats rigoureux – appartient au genre sinensis. Inutile de vous préciser qu’un producteur qui recherche la quantité au détriment de la qualité ne va pas hésiter longtemps entre les deux variétés.

Je remercie Laurence, responsable de la boutique Palais des Thés sise rue du Commerce, à Paris, d’avoir eu la gentillesse de prendre cette photo tandis que nous visitions ensemble un centre de recherche dans le nord de l’Inde.

(photo : Laurence Jouanno)

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Thés et paysages d’Assam : un étonnant contraste

11 avril 2014
Thés et paysages d’Assam : un étonnant contraste

 

Les thés d’Assam ont des parfums de miel de tabac et d’épices, un profil aromatique très en relief, à l’opposé de certains paysages de cette région. Ces mêmes thés possèdent une notable astringence et là aussi le vocabulaire qui définit cette sensation en bouche tranche avec les mots que l’on pourrait utiliser pour définir le paysage. L’astringence produit une crispation des muqueuses, me dit le dictionnaire, tandis que ce beau champ de thé me détend à l’instant même où je le contemple.

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Les thés d’Assam valent le détour

5 juillet 2013
Les thés d’Assam valent le détour

 

Puissants et corsés les thés d’Assam valent le détour. Pourtant ce sont des thés qui restent assez peu connus. Si vous aimez les vins de Bourgogne, je vous les conseille. Vous retrouverez cette astringence et cette belle longueur en bouche, ces notes à la fois épicées et boisées auxquelles s’ajoutent parfois ici des parfums de tabac et de miel.

Ces joyeuses cueilleuses ne vous donnent-elles pas envie de faire connaissance avec leur production ?

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Difficultés dans l’Assam

30 octobre 2012
Difficultés dans l’Assam

L’Etat de l’Assam (Inde), principale région productrice de thé du pays, connait des moments difficiles.
Depuis des années la sécurité n’est pas assurée. Je n’ai pas envie de rentrer dans le détail des raisons qui mènent à ces violences. Je ne les maîtrise pas. J’ai juste envie que le calme revienne, à l’image de celui qui peut se lire sur le beau visage de cette cueilleuse de thé assamaise.
A propos de ce tissus rouge et blanc qu’elle porte ici autour de la tête, il constitue un accessoire typique des femmes de cette région.

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En Assam, la récolte du thé est hiérarchisée

2 septembre 2011
En Assam, la récolte du thé est hiérarchisée

Le groupe de personnes en charge de la récolte du thé est assez hiérarchisée en Assam. Cela est vrai au sein des grandes plantations, en tout cas, puisqu’il existe par ailleurs des parcelles indépendantes qui appartiennent à de petits producteurs.

Dans les grandes plantations, le manager supervise des assistant-managers qui eux-mêmes organisent le travail des babus dont le rôle consiste à contrôler le travail des sardars qui ont à charge de superviser le boulot d’une brigade de workers.

Sur ma photo prise dans la plantation de Dufflating vous pouvez admirer deux sardars qui n’ont pas l’air particulièrement commodes de prime abord. Mais peut-être expriment-elles tout simplement, par cet air sérieux qui est le leur, l’autorité qu’elles incarnent.

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L’Assam, une des régions les plus pluvieuses au monde

17 juin 2011
L’Assam, une des régions les plus pluvieuses au monde

L’Assam fait partie des régions du globe qui reçoivent le plus de précipitations. Pas étonnant que tout soit si vert, ici, depuis ces théiers qui poussent de façon si dense qu’on dirait un tapis, jusqu’aux arbres qui les protègent du soleil.

Malgré des pluies abondantes cette région jouit d’un fort ensoleillement qui nécessite de protéger bien plus qu’ailleurs les théiers de la lumière directe du soleil. D’où cet intense boisement.

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En Assam, les champs de thé jouxtent les rizières

14 juin 2011
En Assam, les champs de thé jouxtent les rizières

Pendant des années, je n’ai rêvé que d’une chose c’est de pouvoir aller en Assam visiter les fameuses plantations de thé. M’y voici ! La situation politique s’est nettement améliorée et il est maintenant possible de se promener dans cet état du nord-est de l’Inde généreusement arrosé par des pluies diluviennes et par les crues du Brahmapoutre. Ici, les champs de thé jouxtent les rizières. Cependant, une légère différence de niveau les sépare afin que l’eau ne stagne pas au niveau des racines des théiers mais soit drainée vers les rizières.

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Délabré

6 novembre 2020
Délabré

Si je choisis cette photo aujourd’hui, ça n’est pas pour illustrer les difficultés dramatiques que rencontrent les hôtels du fait du Covid 19 et de l’arrêt du tourisme, mais pour le bonheur de vous emmener dans les rues de Kolkata, une ville assez délabrée, certes, mais qui ne m’en est pas moins chère. Elle s’est développée entre autre grâce au thé. Kolkata, c’est un port, et de nos jours encore les entreprises de thé y ont leur siège. On y trouve les plus importantes enchères du pays et depuis les quais de l’ancienne capitale de l’Inde sont embarquées tous les thés d’Assam, des plaines du nord et de Darjeeling.

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Du thé et de la joie

7 septembre 2018
Kolkata, cité de la joie, est aussi la ville du thé. Tous les producteurs de Darjeeling et d’Assam y ont leur bureau. Les enchères, situées dans le quartier historique de B.B.D. Bagh, donnent le pouls de toute une économie. Et c’est à partir du port de Kolkata (on ne dit plus Calcutta depuis qu’ici on indianise à tout va) que sont expédiées les précieuses cargaisons.

Kolkata, ville tentaculaire de dix, quinze ou vingt millions d’habitants – qui sait ? – s’étale des deux côtés de la Hooghly, un bras du Gange. Les transports en commun de la ville comptent nombre d’embarcations, lesquelles vous offrent une paisible traversée, loin des tracas de la circulation.

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En attendant la pluie

10 mars 2017
En attendant la pluie

Je vous écris de Kolkata. Je vous écris depuis cette ville que j’aime et qui n’a pas volé son nom de Cité de la Joie. L’ancienne Calcutta est aussi la ville du thé. la plupart des plantations de Darjeeling et d’Assam ont ici un bureau et une salle de dégustation. Lorsque je ne vais pas à Darjeeling, faute de temps, deux jours passés ici m’offrent un parfait panorama de la production du moment. Je les passe à rendre visite à chacun de mes amis en charge de l’exportation du thé et à leur poser toutes les questions possible. S’ils ont reçu des échantillons de thé en provenance des montagnes nous les goûtons ensemble. Je peux ainsi vous dire que la situation n’est pas bonne à Darjeeling. Il n’a pas plu une seule goutte depuis le mois d’octobre. La température est supérieure de deux degrés à la normale mais, sans eau, les bourgeons poussent à une allure qui désespère les planteurs.
Une fois mes interviews terminés, je me promène jusqu’à la rive du fleuve et regarde passer les eaux du Gange. Le pont de Howrah constitue l’un des symboles de la capitale du Bengale-Occidental. Toutes ces petites lumières allumées, je les imagine comme autant de petites prières pour faire venir la pluie.

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