ARCHIVE DE 2018

Prendre de la hauteur

10 août 2018
Prendre de la hauteur

Chacun organise ses vacances comme il le souhaite. Je consacre les miennes à prendre de la hauteur. Cela peut être au sens propre, marcher jusqu’à atteindre un sommet ou bien un col, m’y poser et jouir pendant des heures d’une belle vue. Mais ça peut être aussi me consacrer à la lecture, c’est une autre manière de voyager, de prendre de la distance avec le quotidien. Ou encore, une tasse de thé à la main, se retrouver au bord de la mer, la contempler, être bien.

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La fraîcheur d’un brumisateur

3 août 2018
La fraîcheur d’un brumisateur

Le théier est comme vous. Par forte chaleur, il apprécie la fraîcheur d’un brumisateur. Le théier fait partie de la famille des camélias, ce sont des plantes qui aiment l’eau à la condition qu’elle ne stagne pas au niveau de leurs racines. Sur un sol en pente, le théier va naturellement trouver sa place, a fortiori dans les régions de montagnes au climat chaud et humide. Sur un sol plat, on établira un drain.

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Thé et papier

27 juillet 2018
Thé et papier

Le thé et le papier font très mauvais ménage lorsqu’il s’agit d’emprisonner des brisures dans un sachet de cellulose dont on veut nous faire croire, une fois rempli et dans la tasse, qu’il s’agit de thé. En revanche, thé et littérature forment un couple indissociable et nombre d’écrivains ont trempé leur plume dans l’encre du thé. Quoi de plus agréable, côté lecteur, que de dévorer son journal ou bien un roman, une théière à ses côtés ? Je vous souhaite un bel été.

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Des thés qui se méritent

20 juillet 2018
Des thés qui se méritent

L’Afrique produit des quantités énormes de thé – savez-vous que le Kenya est le 1er exportateur au monde ? Du mauvais thé, pour l’essentiel, destiné à la fabrication de thés en sachets. Cependant, en cherchant bien, on trouve des thés absolument merveilleux, au Kenya, au Rwanda, en Ouganda, au Malawi, entre autres. Dénicher des crus rares, que ce soit en Afrique, en Asie ou ailleurs, voilà le sens de mon métier. Un métier qui se renouvelle sans cesse car d’une saison à l’autre, d’une année à l’autre, les productions ne se ressemblent pas. Il faut déguster, encore et encore, saison après saison, pour sélectionner les meilleurs thés du moment.

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Des récoltes mécaniques d’une haute précision

13 juillet 2018
Des récoltes mécaniques d’une haute précision

Le thé se récolte à la main, dans la plupart des pays qui en produisent. Le Japon figure comme une exception et le coût élevé de la main d’œuvre en est la principale explication. La sophistication des outils utilisés par les fermiers de ce pays leur permet de procéder à des récoltes mécaniques d’une grande précision. Seules les jeunes pousses seront prélevées et un tri draconien sera ensuite effectué, en usine, grâce à des machines équipées d’yeux électroniques.

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Une ferme à taille humaine

6 juillet 2018
Une ferme à taille humaine

Le thé peut être produit dans un immense domaine sur lequel vivent parfois un millier d’habitants, il peut être produit dans une coopérative réunissant différents petits producteurs, il peut enfin être produit dans une simple ferme, comme ici, à Pathivara. La vie sociale diffère selon le modèle, celui de la ferme à taille humaine ayant ma préférence. Loin du cliché du planteur vivant coupé du monde dans son magnifique bungalow – héritage de l’ère anglaise -, lorsque le thé est produit dans une ferme, il arrive que les villageois viennent passer ensemble la fin de la journée. Ils s’assoient les uns à côté des autres. Et ils bavardent, bavardent, bavardent. Parfois on boit, parfois on joue de la musique, parfois on danse. La vie, tout simplement.

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Avec le « père » de Pathivara

29 juin 2018
Avec le « père » de Pathivara

Parmi les plantations récentes qui font parler d’elles : Pathivara, au Népal. Me voici avec le père de la plantation, celui qui l’a initiée. En peu d’années, il a réussi l’exploit de produire des thés délicieux avec des moyens jusqu’ici plus que modestes. Des thés certifiés bios, de surcroît. Un nouveau bâtiment est en construction, j’en ai posé la première pierre lors de mon dernier séjour. Il accueillera des outils plus sophistiqués, ce qui n’empêche nullement l’équipe de manufacturer déjà de très beaux thés. Depuis le début du mois de juin, j’ai acheté pas moins de 3 lots : Pathivara Classic, Pathivara Black et Pathivara Dragon Yeti – on ne manque pas de poésie dans ces montagnes. Des thés très différents les uns des autres, des profils aromatiques très variés. Poésie et gastronomie sont ici réunies.

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Moins de plastique

22 juin 2018
Moins de plastique

Je me sens concerné par l’état de la planète, la prolifération du plastique en est un exemple. On peut imaginer les plantations de thé comme des lieux idylliques, en haut de montagnes plus ou moins escarpées, loin des villes, au milieu d’une nature magnifique, tout ceci est exact. Mais le thé nécessitant une importante main d’œuvre, de nombreux villageois vivent autour des plantations. Et ces villageois achètent des produits qui sont de plus en plus souvent emballés dans du plastique. Emballages qu’il faut bien jeter ensuite.

Dans les plantations de thé, il n’est pas rare de voir des déchets entre les théiers, juste parce que les gens n’y pensent pas et jettent un sac, un paquet de cigarettes ou de biscuits, au milieu de nulle part. Et ces déchets s’accumulent. Le sol en est parfois jonché, à l’endroit d’un pique-nique. La solution la plus efficace que j’ai vue consiste à organiser, un jour par an, une collecte des déchets par tous les villageois, enfants compris. Cela se fait dans la bonne humeur, cela responsabilise chacun, et à l’école, ce jour-là, on rappelle la durée de vie des différents détritus. Pour un sac en plastique, comptez 400 ans !

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Mon blog parle de rencontres

15 juin 2018
Mon blog parle de rencontres

Mon blog parle de thé mais aussi de rencontres. Je ne sais pas qui est cette femme, elle était devant chez elle, juste en face d’une manufacture de thé, j’ai trouvé joli ce bonnet mauve, ce mauve sous sa robe et ce grand aplat mauve, derrière elle. Je ne sais rien de cette femme sinon où elle vit, je sais que nous nous sommes souris, j’ai montré mon appareil photo comme on pose une question, elle a acquiescé, elle est là, aujourd’hui, ici. Je suis tellement heureux en voyage, marchant dans les ruelles de villages isolés, ou bien à travers champs. Je suis tellement heureux de les photographier, ces hommes, ces femmes, d’échanger quelques mots, de rire, souvent, de rester assis ensemble, sur un banc, une marche, une pierre, n’importe quoi, de faire connaissance, juste un début de connaissance, puis de poursuivre ma route. Et de les partager avec vous, ces visages, ces moments, voilà qui est à mes yeux tout aussi important.

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Avancer à pas lents

8 juin 2018
Avancer à pas lents

Plus qu’un but, le thé constitue pour moi un chemin. Je n’imagine pas, un jour, tout savoir du thé. Une vie entière n’y suffirait pas. Le thé constitue un chemin car ce n’est pas d’arriver qui m’importe, c’est d’avancer. Avancer dans ma connaissance du théier, avancer dans ma connaissance de cet art qui consiste à travailler les feuilles de thé, avancer parmi les théiers pour rejoindre les villages où vivent les communautés. Avancer à pas lents mais sûrs, dans un monde où tout le monde court.

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