La main de l’homme

17 janvier 2020
La main de l’homme

Il existe des thés artisanaux, il existe des thés industriels. Il en est de même pour de nombreux produits que nous consommons. Si l’on devait chercher ce qui symbolise le travail de l’artisan, on pourrait parler de son savoir-faire, on pourrait aussi parler tout simplement de sa main. Un travail artisanal requiert la main de l’homme. Pour produire un beau thé, pour récolter les plus belles feuilles, ou encore pour bouturer avec soin, le rôle de la main est essentiel.

Et si l’on consommait mieux et moins ? On pourrait ainsi, à chaque fois que l’on achète un objet ou un aliment, se demander si la main de l’homme a pris part à son élaboration.

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Un métier de chercheur

10 janvier 2020
Un métier de chercheur

Dans moins de trois mois, le cycle du printemps commence et avec lui ses moissons de nouvelles récoltes. Comme chaque année, en plus des incontournables, mon assistant chercheur de thé et moi-même allons partir en quête de thés rares. Le travail d’un chercheur de thé consiste à refaire en permanence sa sélection de thés, déguster les nouveaux crus des fermiers avec lesquels il travaille déjà (et rien ne dit que quelqu’un ayant produit un thé exceptionnel l’année précédente va réussir à en produire d’aussi bons l’année d’après). Et le travail consiste également à aller trouver de nouveaux fermiers, dans des régions de production déjà réputées autant que dans de nouvelles régions où des pionniers commencent à acquérir le savoir-faire nécessaire. Sur cette photo, un paysage du Malawi, un pays dont personne ne savait il y a seulement quelques années qu’il serait un jour capable de produire du bon thé.

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Un moment de pur bonheur

3 janvier 2020
Un moment de pur bonheur

Je vous souhaite à toutes et à tous une année heureuse. Je vous souhaite de trouver le temps de vous faire du bien, de faire du bien aux autres, de méditer, de vous réjouir, de regarder la nature, de marcher au milieu d’un beau paysage, de contempler, de sourire, de vous poser, de fermer les yeux, de respirer, de consommer moins et mieux, de penser aux générations à venir, de penser à la planète, de faire de chaque instant, de chaque gorgée de thé, un moment de pur bonheur.

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Joyeuses Fêtes !

27 décembre 2019
Joyeuses Fêtes !

La photo que je vous montre aujourd’hui peut vous surprendre. En effet, je vous ai habitué ici à des cueilleuses et des cueilleurs de thé, des planteurs, des fermiers, des gens de diverses ethnies dans leur vêtement coloré, des passants rencontrés au sommet de diverses montagnes.

Mais à Paris aussi il y a des équipes qui travaillent pour que les beaux thés que nous dénichons arrivent à bon port, c’est-à-dire chez vous. Ca ne serait pas juste de toujours parler de celles et ceux qui sont loin sans vous montrer aussi ceux qui travaillent à Paris. C’était il y a quelques jours, l’équipe avait décidé que nous ferions Noël déguisés. Autour de moi, de gauche à droite et de haut en bas, Clément, Charlotte, Lucille, Laura, Anaïs, Chloé, Eléa, Céline, Juliette, Laurie et Sonia. Je souhaite à toutes et à tous de très joyeuses fêtes !

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La saison des thés sombres

20 décembre 2019
La saison des thés sombres

La période des fêtes et la saison hivernale constituent un moment idéal pour partir à la découverte des thés sombres. Il s’agit de thés fermentés. Les plus célèbres d’entre eux, originaires du Yunnan, se nomment pu erh. Ils peuvent se présenter en vrac ou bien sous la forme de feuilles compressées en galettes (photo). Les thés sombres subissent un vieillissement lent (sheng) ou bien un vieillissement accéléré (shu). Ils se préparent soit en théière, soit en gaiwan (méthode gong fu). Ils diffusent des notes aromatiques puissantes de bois, de sous-bois, d’épices, de terre humide ainsi que des notes plus animales. Et si on ajoute que ces thés sombres sont réputés en Chine pour venir corriger les excès de table, vous comprendrez aisément pourquoi cette saison se prête si bien à leur découverte.

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Défricher

13 décembre 2019
Défricher

Jusqu’à cette année, je m’occupais seul de rechercher des thés rares, mais depuis un peu plus d’un an, je suis assisté de Léo. Parfois nous voyageons ensemble, parfois Léo part seul dans un pays donné pour y trouver des thés remarquables ou bien des fermiers aptes à faire un travail remarquable. Cette photo prise par Léo en Géorgie raconte très bien notre métier. Un métier de défricheur. De même que nous partons à l’aventure pour découvrir des thés rares, ici en Géorgie, les ronces ont envahi les théiers et le temps est venu de défricher.

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La beauté du métier

6 décembre 2019
La beauté du métier

Donner envie à quelqu’un qui ne connaît pas le thé de le découvrir, emmener le client à la découverte des thés d’origine, des terroirs, des thés plus rares, des Grands Crus, voilà la beauté de notre métier. C’est dans cet accompagnement que se trouve l’âme de Palais des Thés. Notre raison d’être, c’est notre accueil que nous voulons aussi chaleureux que possible. Notre raison d’être, c’est un incroyable choix de thés et l’exigence de qualité qui l’accompagne. Notre raison d’être, c’est notre capacité à exprimer et vous transmettre nos sensations, nos émotions, notre expertise, en un mot, notre passion.

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À propos des Grands Crus

29 novembre 2019
À propos des Grands Crus

Une question revient souvent lorsque je rencontre des clients, et cette question concerne nos approvisionnements en Grands Crus. Le nombre de boutique Palais des Thés augmentant, pourrez-vous toujours trouver assez de très beaux thés sans que cela nuise à la qualité ? La réponse à cette question est simple. Aujourd’hui, il me faut déguster en moyenne 100 thés pour dénicher un ou deux Grands Crus. Mais cela ne pose pas de difficulté d’en déguster davantage et d’en sélectionner davantage. En revanche, je ne peux pas modifier la taille des lots. Si un fermier a produit 100 kg d’un thé exceptionnel, je ne peux pas lui demander d’en faire 200 kg sans prendre un risque sur la qualité. Mais je n’ai pas de souci à trouver d’autres fermiers proposant d’autres thés exceptionnels. En résumé, dénicher davantage de Grands Crus différents ne pose pas de difficulté particulière, mais la taille des lots étant limitée, un jour, d’une boutique à l’autre, d’un Palais des Thés à l’autre, le choix de Grands Crus ne sera pas le même.

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Des thés à déguster au coin du feu

22 novembre 2019
Des thés à déguster au coin du feu

Avec les températures en baisse, on n’a pas envie des mêmes thés qu’à la belle saison. L’heure est aux liqueurs plus rondes, plus amples. L’heure est aux notes chaudes, au notes de bois, d’épices et de fruits compotés. Voici une suggestion de thés à déguster devant la cheminée. Pour ses notes cacaotées, je vous conseille un Jukro de Corée du Sud ; pour ses notes de cuir, un Qimen Hong Cha Mao Feng de Chine ; pour ses notes miellées, un Dianhong Jin Ya ; pour ses notes de fruits compotés, un Dongyan Shan Tie Guan Yin de Taiwan ; pour ses notes torréfiées, un Shiraore Kuki Hojicha du Japon ; pour ses notes fumées, un Spirit of Smoke du Malawi.

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Tout le monde il est bio

15 novembre 2019
Tout le monde il est bio

Je rêve d’un monde où tout le monde il est bio, tout le monde il est gentil. Un monde avec des fleurs, un monde avec des abeilles. Un monde où l’homme a encore sa place, un monde à son échelle. Pour autant, lorsqu’à titre personnel je fais des courses, je n’achète pas uniquement des produits certifiés organiques, des produits avec le logo AB. Pourquoi ? Parce que lorsque je suis à la campagne, je me rends dans les fermes avoisinantes, je connais les fermiers, ils sont à la tête de petites structures non certifiées mais je sais comment ils travaillent, je connais la qualité de leurs produits, le soin qu’ils apportent à leur élaboration, je peux voir leurs installations, je peux voir comment ils traitent leurs bêtes, je peux parler avec eux de leurs pratiques agricoles. Ce lien est précieux, il repose sur la confiance et vaut largement un logo.

Il en est de même pour le thé, je fais confiance au logo AB pour ce qu’il recouvre mais je suis heureux, par exemple, d’acheter la production de petits fermiers népalais réunis en coopérative de parfois plusieurs centaines de membres que je connais, dont je connais les pratiques. Des fermiers qui ignorent tout du monde de la certification et seraient sans doute incapables d’en supporter le coût.

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