Cueillette

Hotte fabriquée pour la cueillette du thé

6 août 2010
Hotte fabriquée pour la cueillette du thé

La cueillette du thé, quasiment feuille par feuille, représente un travail inouï. Dans certains pays on porte une hotte dans le dos pour contenir les feuilles récoltées. Ces hottes sont ajourées de façon à ce que l’air circule bien et éviter ainsi tout risque de fermentation qui ruinerait le travail des cueilleurs.

Plusieurs indices permettent de reconnaître que cette photo a été prise au Népal : la tenue de l’homme et particulièrement son couvre-chef, très largement porté par tous les Népalais ; les murs de la maison avec ce torchis ocre qui remonte bien haut, ainsi que ces aplats blancs soulignés de sombre ;  enfin, pour ceux qui ont passé pas mal de temps dans les plantations de thé, la forme de la hotte elle-même qui devient carrée en s’évasant n’existe que là.

Cette scène se passe du côté de Phidim, très au nord de la Vallée d’Ilam, à l’extrême est du Népal. (« Kanchenjunga Tea Estate » se situe tout près de là. « Nepal Green Tea factory » et « Himalayan Shangri-La Tea factory », un peu plus loin).

Le Népal est un pays qui reste très rural. Ici, à des heures de marche du premier village, il faut évidemment tout faire soi-même et l’on tisse devant chez soi, sans se laisser distraire le moins du monde par l’étranger qui vous photographie.

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Le thé est dans le sac

23 juillet 2010
Le thé est dans le sac

Jolie lumière du soir, un peu chaude, sur ces sacs en grosse corde remplis de feuilles de thé fraîches. Cela se passe à Dellawa (Sri Lanka). Dans quelques minutes, ces mêmes feuilles seront montées à l’étage supérieur de la «tea-factory» afin de connaître la première étape de leur manufacture : le flétrissage. Cette opération peut durer jusqu’à vingt heures pour ce type de thé noir; elle consiste tout simplement à laisser les feuilles tranquilles après les avoir étalées en fine couche dans de longs bacs bien ventilés. On diminue ainsi la teneur en eau de la feuille de thé fraîche.

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Une joyeuse cueilleuse de thé à l’allure de missionnaire

16 juillet 2010
Une joyeuse cueilleuse de thé à l’allure de missionnaire

Dans la plaine du Teraï (région à cheval sur le Népal et l’Inde), j’ai vu que l’on utilise d’étranges croix pour définir la hauteur des théiers. La croix prend appui sur le sol et l’on ne récolte que ce qui est au-dessus de son élément horizontal. Cela donne à cette joyeuse cueilleuse une allure de missionnaire du thé.

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Le manchon a la cote auprès des cueilleurs de thé

25 juin 2010
Le manchon a la cote auprès des cueilleurs de thé

 

Dans différentes régions du globe, les cueilleurs de thé enfilent un manchon pour protéger leur vêtement. Le Camellia se révèle un arbuste assez coriace et il aurait tôt fait d’élargir la maille d’un tissu, voire de le trouer tout simplement. Ce n’est pas ce paysan chinois que je surprends dans sa tâche qui me contredira.

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Un remonte-pente pour le thé

18 juin 2010
Un remonte-pente pour le thé

Le thé peut s’avérer fastidieux à transporter lorsque le terrain est en pente. Je vous en avais déjà parlé il y a quelques semaines, je vous expliquais que le cheval était une aide précieuse pour les vendeurs de thé au Népal (voir l’article). Pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les plantations, il est également bien difficile parfois de remonter leur hotte remplie de feuilles de thé. Et cela d’autant plus que le jardin où sont récoltées ces feuilles et le bâtiment où elles sont ensuite travaillées ne se situent pas forcément à la même altitude. Vous imaginez alors l’effort physique à fournir.

Certaines plantations ont donc mis au point un remonte-pente mécanique pour transporter les sacs de thé. A Namring Tea Estate (Inde) par exemple, les cueilleurs accrochent deux ou trois sacs au bout d’une corde fixée à un câble, qui sont ensuite remontés mécaniquement. Une solution qui facilite nettement la tâche des hommes et permet par la même occasion un gain de temps considérable.

Sur cette photo, Monsieur Chaudhury et l’un de ses assistants semblent contempler ces sacs qui remontent tout seuls.

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Cueillette du thé pour les hommes au Népal

28 mai 2010
Cueillette du thé pour les hommes au Népal

Dans certaines régions du monde, la cueillette du thé est uniquement réservée aux femmes alors que les hommes sont affectés à d’autres tâches. C’est notamment le cas en Inde et dans le centre du Sri Lanka où les hommes employés dans les plantations s’occupent d’entretenir les sols et de tailler les théiers. La raison à cela ? Les femmes ont sans doute un doigté plus habile et plus sensible. La feuille de thé est chose fragile et précieuse, vous diront certains.

Mais le plus souvent, comme ici au nord de la Vallée d’Ilam, à l’Est du Népal, de l’autre côté de la frontière par rapport à Darjeeling, les tâches sont totalement mixtes et la cueillette du thé est effectuée indifféremment par les hommes ou les femmes du village. Il en va de même en Chine ou à Taïwan. Et au Japon il n’est pas rare de voir aussi bien un homme effectuer une récolte délicate qu’une femme au volant d’un tracteur.

Y a-t-il vraiment une règle expliquant ces pratiques ? Disons que là où sont passés les Anglais et où l’on rencontre des plantations étendues, le rôle de chacun est plus déterminé et le travail pas toujours réparti d’une façon qui nous semble la plus juste.

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Récolte du thé mécanisée au Japon

18 mai 2010
Récolte du thé mécanisée au Japon

Au Japon, la récolte du thé est largement mécanisée. Dans la région de Shizuoka, sur le plateau de Makinohara, précisément, où l’on cultive différents thés Sencha, on peut tomber sur des machines qui ont de bien curieuses manières de parler aux feuilles de thé. Et pourtant, ces doigts d’acier ajustés et aiguisés ne leur font pas que du mal. Avec un degré de précision extrême cette étrange récolteuse va savoir ne prendre que le plus tendre de la pousse.

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Une ingénieuse astuce pour bien récolter le thé

23 avril 2010
Une ingénieuse astuce pour bien récolter le thé

Dans certaines plantations de thé on utilise une longue baguette en bambou pour s’assurer d’une récolte de qualité. Sur cette photo prise dans les Nilgiri (Inde) on comprend à quoi elle sert : la cueilleuse de thé l’a posée devant elle et ne va prélever que les pousses qui dépassent. Cela évite de toucher aux feuilles de thé de la saison précédente, plus rigides, qui ne donneraient rien de bon.

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Les cueilleurs de thé s’aident de tiges en bambou

20 avril 2010
Les cueilleurs de thé s’aident de tiges en bambou

Lorsque l’on récolte les feuilles de thé, il faut bien prendre soin de ce que l’on prélève. Seuls le bourgeon et les deux feuilles suivantes sont synonymes de qualité. Parfois, pour aider les cueilleurs et cueilleuses de thé à ne pas couper un rameau de théier trop long, on leur donne une petite tige en bambou de la longueur désirée. Cela facilite le travail et leur rappelle le critère de l’excellence (ici à Namring Tea Estate, Darjeeling,  Inde).

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Cueillir le pu erh, un exercice bien périlleux !

13 avril 2010
Cueillir le pu erh, un exercice bien périlleux !

Près de Lincang, dans la province chinoise du Yunnan où l’on produit le pu erh, on laisse parfois grandir les théiers jusqu’à devenir de vrais arbres. On pense en effet que les feuilles de thé qui poussent sur ces théiers « sauvages » sont meilleures. La cueillette s’annonce alors périlleuse : il faut prendre une échelle, grimper dans ces arbres et récolter bourgeons et feuilles de thé tout en se maintenant en équilibre sur la cime. Impressionnant.

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