Pensées

Préserver les bienfaits

17 avril 2020
Préserver les bienfaits

En toute chose il importe de rechercher le positif. Si l’on examine la situation incroyable que l’on vit tandis que sévit ce virus, on peut apercevoir, au milieu de tant d’effets négatifs, voire particulièrement douloureux lorsqu’il s’agit de la perte d’êtres chers, de rares mais inestimables effets positifs. Quels sont-ils ? Des gens qui se mettent à prendre soin les uns des autres, une solidarité exemplaire, des manifestations d’empathie multiples, spontanées, des professions dont on découvre tout à coup à quel point elles sont essentielles. Du temps libre, du temps pour faire autre chose que de consommer, du temps pour prendre conscience de ce qui nous est cher, de ce qui nous est essentiel, du temps pour apprendre sur nous-mêmes et sur ce que cela signifie que de vivre. Et, au-dessus de nos têtes, un air qui n’a jamais été aussi pur, une qualité de silence rare, des chants d’oiseaux mélodieux jusqu’au centre des villes..

Et si nous retirions quelque chose de cet épisode et essayions de préserver ces bienfaits au-delà du confinement ?

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En espérant des jours meilleurs

10 avril 2020
En espérant des jours meilleurs

A quoi ça sert un chercheur de thé qui ne peut plus chercher de thé ? A quoi ça sert un chercheur de thé qui ne passe plus de temps avec les fermiers, qui n’a plus d’échantillons à goûter, qui regarde passer le printemps depuis la fenêtre de sa salle de dégustation dans laquelle arrive d’habitude à cette saison une centaine d’échantillons chaque jour, contre une poignée pour toute la semaine passée ? A quoi ça sert un chercheur de thé qui ne peut pas faire déguster ses rares trouvailles à ses clients parce que la situation fait que l’on est plus à même de les servir en boutique ou bien à distance ?

Si je me sens bien seul, en toute chose il faut chercher le positif. Or il se trouve que j’ai la chance immense de disposer dans ma salle de dégustation d’une infinité de grands crus, tous ceux achetés au cours de l’année passée. Je les déguste en espérant des jours meilleurs, avec une pensée pour vous.

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Merci

20 mars 2020
Merci

…et le soir à 20 heures, lorsque j’entends tout un chacun, fenêtre grande ouverte, applaudir, taper sur une casserole ou sur n’importe quel autre ustensile afin de faire le maximum de boucan, chanter, crier, scander, clamer, je pleure, je trouve ça beau, je trouve ça tellement beau que dans ce monde parfois si égoïste il reste encore des réflexes pour cela, des parcelles d’humanité, que dans le cœur de chacun il reste des espaces pour crier l’amour, pour dire merci, pour encourager, pour soutenir celles et ceux qui sauvent des vies au risque de la leur. Merci.

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Chercheur de thé fête ses 10 ans

24 janvier 2020
Chercheur de thé fête ses 10 ans

Durant des années, je n’ai pris aucune photo, croyant à tort que l’on ne pouvait pas contempler et photographier en même temps. Je m’y suis mis plus tard. De ces paysages, de ces portraits rapportés du bout du monde est venue l’idée de partage. Ainsi le blog a-t-il vu le jour.

A l’instar de celui de L’Ecole du Thé, à l’instar de la raison d’être des livres écrits avec Mathias Minet (Le guide de dégustation de l’amateur de thé ; Tea sommelier), le rôle de ce blog est de transmettre à la fois un savoir et une passion.

Ce mois-ci mon blog fête ses 691 articles, je veux dire ses 10 ans, et je vous invite à en souffler avec moi les bougies. Je remercie Mathias, Laurent, Philippe, Emilie, Marta, Bénédicte, Kevin et Hélène qui ont participé ou participent, à sa naissance ou à sa vie. Et je vous remercie de votre fidélité qui m’est précieuse et me touche.

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La main de l’homme

17 janvier 2020
La main de l’homme

Il existe des thés artisanaux, il existe des thés industriels. Il en est de même pour de nombreux produits que nous consommons. Si l’on devait chercher ce qui symbolise le travail de l’artisan, on pourrait parler de son savoir-faire, on pourrait aussi parler tout simplement de sa main. Un travail artisanal requiert la main de l’homme. Pour produire un beau thé, pour récolter les plus belles feuilles, ou encore pour bouturer avec soin, le rôle de la main est essentiel.

Et si l’on consommait mieux et moins ? On pourrait ainsi, à chaque fois que l’on achète un objet ou un aliment, se demander si la main de l’homme a pris part à son élaboration.

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La beauté du métier

6 décembre 2019
La beauté du métier

Donner envie à quelqu’un qui ne connaît pas le thé de le découvrir, emmener le client à la découverte des thés d’origine, des terroirs, des thés plus rares, des Grands Crus, voilà la beauté de notre métier. C’est dans cet accompagnement que se trouve l’âme de Palais des Thés. Notre raison d’être, c’est notre accueil que nous voulons aussi chaleureux que possible. Notre raison d’être, c’est un incroyable choix de thés et l’exigence de qualité qui l’accompagne. Notre raison d’être, c’est notre capacité à exprimer et vous transmettre nos sensations, nos émotions, notre expertise, en un mot, notre passion.

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A contre-jour

9 août 2019
A contre-jour

Je me suis mis tard à la photographie et le premier conseil que l’on m’a donné a été de toujours avoir le soleil derrière moi de façon à éclairer mes personnages. Vingt ans plus tard, je ne m’y suis toujours pas résolu. Lorsqu’il y a du soleil, je me tourne naturellement vers lui et mes photos sont souvent à contre-jour, ce qui me plait. Et en l’absence de soleil, je trouve encore le moyen que la source lumineuse – ici, le ciel – se trouve face à moi, si bien que mes personnages conservent une part de mystère.

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Contempler et photographier

2 août 2019
Contempler et photographier

La photo j’y suis venu par obligation. Et vingt ans après je pratique avec beaucoup de plaisir. Au début de Palais des Thés, je me promenais en Asie sans appareil-photo. Je revenais de voyage avec des paysages plein les yeux, mais aucune image à partager avec mes équipes ou bien avec les clients. Je croyais alors qu’entre contempler et photographier, il fallait choisir. Aujourd’hui, je sais qu’il n’en est rien. Aujourd’hui, je prends le temps de contempler et de trouver le bon angle. Et je reste de longues minutes à attendre sans bouger une lumière juste. 

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Transmettre

7 juin 2019
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Transmettre. Que peut-on faire de mieux dans la vie que de transmettre ? Mon métier de chercheur de thé est aussi un métier de passeur. Un passeur qui fait le lien entre le fermier qui manufacture ses thés et l’amateur de thé qui les déguste. Un passeur qui partage ses connaissance sitôt acquises. Un passeur qui donne la main à ses équipes et les invite sur place, dans les champs de thé, dans les fermes, et les fait participer à ces moments uniques, ces rencontres inoubliables avec des villageois d’une gentillesse rare, d’une hospitalité inégalable, d’une générosité immense.

Ici, au Népal, dans la vallée d’Ilam, de La Mandala à Pathivara en passant par Tinjure, Shangri-la, Arya Tara et. Panitar, en compagnie de Carole, Fabienne, Oxana, Sofia, David, Léo et Mathias.

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Admirer

10 mai 2019
Admirer

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus, me demande Sylvie Lavabre, journaliste à LSA, à l’occasion d’un portrait chinois. J’admire les gens qui ne baissent pas les bras, j’admire les aventuriers, les artistes. J’admire aussi la tolérance, la non-violence. J’admire les gens qui ne se compromettent pas, qui sont capable de poursuivre un autre but que de celui de gagner davantage d’argent, de conquérir davantage de pouvoir. J’admire les altruistes, ceux qui pensent que le bonheur des autres fera leur bonheur. J’admire les premiers de la classe, les champions, les Meilleurs Ouvriers de France et tous les gens qui osent. J’admire ceux qui ratent et s’en remettent et trouvent la force de redémarrer. J’admire ceux qui consacrent une partie de leur vie ou bien leur vie entière à élever les autres, élever des enfants, éduquer, enseigner. J’admire enfin les gens qui savent trouver le bonheur dans ce qu’ils ont.

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