Pensées

Une vue paisible de Kyoto pour les victimes du tsunami

14 mars 2011
Une vue paisible de Kyoto pour les victimes du tsunami

Ce petit ruisseau qui serpente avec tant de douceur entre de vielles maison en bois du vieux Kyoto, je lui confie mes tristes pensées pour toutes les victimes de ce terrible séisme.

Ce contraste – particulièrement fort au Japon – entre une nature si sereine et une terre en fusion capable, d’un coup, d’engloutir tant de vies nous rappelle à la fragilité des choses et de l’existence.

Bien sûr je pense à mes amis sur place, à nos équipes du Palais des Thés de Tokyo, à nos fournisseurs et particulièrement à ceux qui se situent dans la préfecture d’Iwate, au nord de Sendai, si durement touchée.

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Calcutta : une ville très attachante

22 février 2011
Calcutta : une ville très attachante

La Cité de la Joie se trouve être aussi celle du thé. Toutes les cargaisons de thé produit en Assam comme à Darjeeling embarquent depuis le port de Kolkata (Calcutta) et les sociétés qui possèdent les plantations de thé du nord de l’Inde ont chacune leur bureau dans cette ville. Voilà pourquoi je fais souvent escale ici. Je vais de dégustation de thé en dégustation de thé.

Cette ville se trouve dans un état de délabrement absolument inouï, elle est surpeuplée, encombrée, défoncée,  étouffante, humide, d’une saleté crasse… Elle vous laisse exsangue et malgré tout  je la trouve très attachante. Je suis heureux à Kolkata.

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Une année heureuse

11 janvier 2011
Une année heureuse

Kyoto est une ville de tradition, certes, mais cela n’exclut pas une certaine fantaisie. Que ces joyeuses Japonaises à qui il arrive sûrement de porter parfois des tenues moins classiques que celles-ci soient mes ambassadrices pour vous souhaiter une belle année 2011, une année où l’on laisserait éclater sa joie de vivre devant le premier photographe venu, une année où l’on prendrait le temps d’observer des choses aussi délicates que des pétales de fleurs de cerisier.

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Soleil couchant à Darjeeling

31 décembre 2010
Soleil couchant à Darjeeling

Le soleil se couche à Darjeeling. Depuis le cœur de la ville, pour peu que l’on arrive à grimper sur quelque chose qui ressemble à une terrasse, voici la vue qui s’offre à vous. Si dans cette région du monde les matins sont souvent d’une grande clarté il est en revanche assez difficile le soir venu d’apercevoir un coin de ciel. Les nuages prennent plaisir à s’accumuler. Ils viennent de la plaine du Teraï ou bien parfois ils naissent ici même, au creux d’une vallée et n’ont nulle part où aller, montagnes obligent.

Ce ciel rouge c’est 2010 qui disparaît. Bientôt la nuit, une nouvelle année, et de nouveaux chemins que nous ferons ensemble, de nouvelles récoltes, de nouveaux plaisirs…  Si le cœur vous en dit.

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Sanctuaire « Fushimi Inari-Taisha », Kyoto

23 décembre 2010
Sanctuaire « Fushimi Inari-Taisha », Kyoto

Les fêtes de fin d’année se conjuguent souvent en vert et rouge. Vert comme les aiguilles du sapin, rouge comme le père Noël, vert et rouge comme le feuillage et les baies du houx.

J’ai donc cherché dans mes photos ce que j’avais dans ces teintes, afin de coller à l’actualité et vous souhaiter de bonnes fêtes, et me voilà bredouille. Mais après tout, du vert je vous en sers à longueur d’année, champs de thé oblige, alors je me dis qu’une note de rouge pourra suffire à illustrer la saison.

Dans une ville comme Kyoto qui compte plus de mille temples, pas un n’est dédié au thé, c’est tout de même un comble dans un pays où l’on en boit autant. Le mois dernier, un peu déçu il faut bien le dire par ce constat, je me suis rabattu sur le Dieu du Riz et suis parti visiter le temple qui lui est dédié. J’ai bien fait puisque cela me permet de vous offrir aujourd’hui la vue de ces beaux piliers rouges du sanctuaire Fushimi Inari-Taisha. Des « torii » aussi beaux que ceux-là ce temple shinto en compte des milliers.

Que ce rouge festif vous régale, Joyeuses Fêtes à toutes et à tous !

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Le train de Darjeeling nécessite un effectif important

10 décembre 2010
Le train de Darjeeling nécessite un effectif important

Je vous avais prévenu : le petit train de Darjeeling intervient dans mon blog quand bon lui semble. Il est ici chez lui. Vous noterez que pas moins de quatre employés semblent aujourd’hui nécessaires à son bon fonctionnement, et encore, je me demande si une cinquième personne ne se trouve pas dans la cabine. En réalité cette donnée m’échappe complètement car à chaque fois que je croise ce train le nombre d’employés qui s’activent autour de la locomotive varie du simple au double.

Si j’ai une certitude, en revanche, c’est à propos de l’endroit où j’ai pris cette photo : nous sommes à Kurseong, précisément, juste en sortant du « Kurseong Tourist Lodge » où j’avale toujours une assiette ou deux de momos avant de poursuivre ma route vers Darjeeling.

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Kyoto : une ville où le temps s’est arrêté

2 novembre 2010
Kyoto : une ville où le temps s’est arrêté

Je vous écris de cette ville où le temps s’est arrêté, où les temples se comptent par milliers, où les jardins sont parfois de mousse, parfois de pierre, mais toujours invitent à la méditation. Ici tout est silence, beauté et raffinement.

Amateurs de voyages intérieurs qu’attendez-vous pour vous perdre au fil de ses ruelles pavées ? Apercevez-vous à la surface du ruisseau le reflet de la geisha qui s’apprête à traverser le pont, son visage blanchi par la poudre de riz, protégé du soleil par sa délicate ombrelle ? Entendez-vous le cliquetis de ses jolis socques en bois ? Il résonne au rythme d’un battement de cœur, le mien, le vôtre, peut-être, voici Kyoto.

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Ici, dans l’Himalaya, on confie ses prières au vent

19 octobre 2010
Ici, dans l’Himalaya, on confie ses prières au vent

Ce dimanche je suis monté au temple qui surplombe Darjeeling, à quelques dizaines de mètres de Chowrasta. La difficulté majeure de cette promenade constitue à éviter les hordes de singes qui ne demandent qu’à vous dépouiller et montrent leurs crocs acérés pour peu que vous ayez dans les poches la moindre nourriture. Une fois arrivé au temple j’en fais doucement le tour, ou bien m’assois sur l’un des bancs de pierre pour observer les fidèles. Dans tous les cas je ne peux m’empêcher, à un moment ou à un autre, de lever le nez pour contempler les drapeaux de prières, ces morceaux de toiles sur lesquels on a imprimé des vœux ou bien des mantras. Puis que l’on confie au vent afin qu’il les exauce.

Cette poésie me fascine et m’apaise, j’observe ces toiles de rien du tout, multicolores, se balancer doucement au gré de ce souffle qui va de la terre au ciel et conduit nos prières jusqu’aux dieux.

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Chowrasta, le cœur de Darjeeling

8 octobre 2010
Chowrasta, le cœur de Darjeeling

La place principale de Darjeeling, son centre, son cœur se nomme Chowrasta. Il faut venir là le dimanche pour se rendre compte à quel point elle est populaire. On vient de toutes les montagnes environnantes, on fait plusieurs heures de route pour passer ici une partie de son après-midi, assis sur l’un des nombreux bancs, à siroter un chaï, le fameux thé aux épices. Pour l’œil exercé il est aisé de différencier à leur costume les femmes Sikkimaises des Népalaises, les Tibétaines des Bhoutanaises et les touristes Indiens, souvent de Kolkata, qui ont froid ici et s’enrobent la tête d’une écharpe, nœud en l’air, à la façon d’un œuf de Pâques. Quant aux gamins, on les hisse sur la selle de l’un des nombreux chevaux pour une belle promenade sur le Mall.

Il ne faisait pas bien chaud ce matin sur Chowrasta, à l’heure où les boutiques ouvrent à peine, à l’heure des premiers badauds, mains dans les poches. A l’heure où l’on a encore toute la place pour jouer quand on a un beau ballon jaune comme ça !

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Dans la brume népalaise…

29 juin 2010
Dans la brume népalaise…

La croyance au yéti est assez présente dans les régions montagneuses du Népal. Je n’ai pas eu la chance de pouvoir rencontrer l’Homme des Neiges, mais j’en sais long sur son sujet à force d’entendre les témoignages des villageois. D’ores et déjà je peux vous dire qu’il n’a rien d’abominable et n’a pas toujours la taille qu’on lui prête. Autour de la plantation de thé de Kanchenjunga Tea Estate (Népal) les yétis, nombreux dans la région, ne mesurent pas un mètre.

Je me demande si la magie des paysages himalayens ne serait pas pour quelque chose dans toute cette histoire : les filaments de brume accrochés au flanc des montagnes, les arbres qui apparaissent ou disparaissent au gré des vents chargés d’une humidité épaisse comme du coton, les chemins qui s’évanouissent dans les nuages… Lorsque le ciel se joue autant de la terre il y a de quoi s’y perdre un peu.

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