Portraits

Le Palais des Thés en voyage à Darjeeling

17 décembre 2010
Le Palais des Thés en voyage à Darjeeling

Comme promis je vous présente en image l’équipe qui m’a accompagné à Darjeeling le mois dernier. Voici de gauche à droite Yann (Boutique rue du Cherche-Midi, à Paris), Stéphanie (Boutique de Grenoble), moi-même, Virginie (Boutique de Bruxelles), Thomas (Entrepôt), Carine (Ecole du Thé), Maud (Boutique de la rue Vieille-du-Temple, à Paris), Fabienne (Boutique de Lille) et Nathalie (Ressources Humaines).

Nous avons passé une semaine à Darjeeling, le temps de permettre à cette belle équipe de découvrir cette région que j’aime, de rencontrer nos fournisseurs et de laisser chacun poser toutes les questions possibles et imaginables aux responsables des plantations de thé. De faire la connaissance de celles et ceux qui se donnent du mal pour produire des crus si rares. De belles rencontres et un voyage qui donne du sens à un métier qui n’en manque déjà pas.

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Les Lisus grimpent dans les théiers géants

23 novembre 2010
Les Lisus grimpent dans les théiers géants

De nombreux groupes ethniques se côtoient dans la province du Yunnan (Chine). Les Hans sont certes présents comme partout en Chine, mais ici vivent également une bonne vingtaine de minorités qui vont des Dais aux Miaos en passant par les Nus, les Huis, les Was et les Yis.

Ici, à la frontière de la Chine et du Myanmar, nous sommes chez les Lisus. Ce peuple habite les régions montagneuses et reculées et vit de l’agriculture. A ce titre ils cultivent également le thé, ou plutôt récoltent-ils les feuilles qui poussent sur des théiers géants. Il faut les voir dans leur tenue traditionnelle grimper au sommet d’arbres de dix ou vingt mètres de haut, leur hotte en osier dans le dos, et se mettre au travail. On retient alors son souffle.

Ici, je surprends deux femmes Lisus en train de regarder avec beaucoup d’attention le Guide Théophile. Arrivée à la quatrième de couverture elles observent la liste des boutiques avec un certain sérieux qui contraste avec ces chapelets de boules en peluches aux couleurs acidulées qui se balancent mollement de chaque côté de leur visage.

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Ce dimanche à 14h45 sur France 5 « Thé pour tous » !

15 octobre 2010
Ce dimanche à 14h45 sur France 5 « Thé pour tous » !

Les documentaires sur le thé ne sont pas si fréquents, alors quand il en passe un à la télé autant ne pas le rater. France 5 diffuse justement dans le cadre de la série « Global Drinks », ce dimanche à 14h45, un documentaire intitulé « Thé pour tous ». Le reportage dure 52 minutes, ce qui est assez exceptionnel. Le réalisateur, Stefano Tealdi, s’est promené du Japon à Taïwan, du Royaume-Uni à l’Inde, en passant par Paris. Nous nous sommes rencontrés il y a un an et j’ai eu plaisir à accepter qu’il me suive dans les montagnes de thé. Nous nous sommes donc retrouvés à Kolkata en février dernier. Puis nous avons pris la route de Darjeeling en compagnie de Sandro DeFrino, son caméraman, et d’Angelo Galeano, son preneur de son.

Se promener avec une équipe de télé dans des endroits que vous aimez, au bout du monde, n’est pas simple. Autant se balader avec un éléphant dans un magasin de porcelaine. Mais avec Stefano, Angelo et Sandro cela a été un vrai plaisir, ils ont tous les trois fait preuve d’une très grande délicatesse à l’égard de tous les gens que je leur ai présentés, et d’une profonde finesse dans la compréhension des subtilités locales. C’est rare. Je suis donc heureux de les avoir rencontrés, je crois que quelque chose comme de l’amitié est née entre nous et j’ai hâte de visionner leur film.

Sur cette photo prise à Kolkata, Stefano Tealdi, que l’on voit de dos, discute avec Krishan Katyal, Directeur de la société de vente aux enchères J Thomas & Co. Krishan est l’un des meilleurs experts Indiens, j’aurai sûrement l’occasion de vous reparler de lui.

Ps : pour celles et ceux qui, comme moi, n’ont pas la télé, vous pouvez cliquer ici http://documentaires.france5.fr/documentaires/global-drinks/pour-tous pour visionner l’émission avant le 25 octobre prochain.

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Gopal Somani : un planteur expérimenté à Darjeeling

12 octobre 2010
Gopal Somani : un planteur expérimenté à Darjeeling

Demain je vais rendre visite à mon ami Gopal Somani. Gopal fait partie des personnages les plus importants de Darjeeling. Il est l’un des deux ou trois planteurs les plus expérimentés et produit des thés qui atteignent des prix parmi les plus élevés. Aujourd’hui il supervise à la fois la plantation de Puttabong et celle de North Tukvar, un terroir immense qui s’étend sur plus de 1 000 mètres de dénivelé et qui produit, en saison, des lots exceptionnels. Exigeant et attentif, il a formé au cours des deux dernières décennies de nombreux planteurs de Darjeeling qui ont fait leurs classes auprès de cet expert. Inutile de vous préciser combien j’ai pu apprendre avec lui.

Demain nous allons donc ensemble parcourir la plantation de North Tukvar puis déguster ses thés récents. Ensuite il m’invitera à déjeuner dans son bungalow. Et si, par hasard, j’avais le malheur lors de ce repas de me servir de ma fourchette pour manger au lieu de ma seule main droite, comme il est de coutume en Inde, il me lançerait son fameux : « Mais pourquoi utilises-tu ta fausse main pour te nourrir alors que les dieux t’en ont donné une vraie !»

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En route pour l’école à Kurseong

27 août 2010
En route pour l’école à Kurseong

Bientôt la rentrée ! A Kurseong (Inde), ces collégiens sautent en marche dans le Toy Train et se tiennent à l’extérieur, non pas parce que le train est bondé, mais simplement parce que c’est tout de même plus amusant de faire le trajet la tête au vent.

On rigole, on dit bonjour aux passants que l’on connait lorsque le train traverse un village : une manière agréable de se rendre en cours.

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Cueilleuses de thé dans la brume de Badamtam

10 août 2010
Cueilleuses de thé dans la brume de Badamtam

En plein été un peu de fraicheur est toujours la bienvenue. Voici justement une brume rafraichissante qui nous vient des contreforts de l’Himalaya. Là-bas, on est tellement habitué à vivre dans les nuages que cette humidité fait partie de la vie, on n’y prête même plus attention. Notez bien que ce n’est pas désagréable et il suffit de regarder le visage de ces cueilleuses de thé pour se rendre compte que cela n’a pas l’air de les d’attrister le moins du monde. L’ambiance est plutôt à la rigolade. Cela se passe à Badamtam, une splendide plantation qui se situe au nord de Darjeeling et fait face au Sikkim.

Petit détail : remarquez-vous ce parapluie rangé dans leur hotte ? Eh bien, c’est plutôt quand il fait beau que l’on s’en sert, ici, pour se préserver du soleil et garder un joli teint.

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Hotte fabriquée pour la cueillette du thé

6 août 2010
Hotte fabriquée pour la cueillette du thé

La cueillette du thé, quasiment feuille par feuille, représente un travail inouï. Dans certains pays on porte une hotte dans le dos pour contenir les feuilles récoltées. Ces hottes sont ajourées de façon à ce que l’air circule bien et éviter ainsi tout risque de fermentation qui ruinerait le travail des cueilleurs.

Plusieurs indices permettent de reconnaître que cette photo a été prise au Népal : la tenue de l’homme et particulièrement son couvre-chef, très largement porté par tous les Népalais ; les murs de la maison avec ce torchis ocre qui remonte bien haut, ainsi que ces aplats blancs soulignés de sombre ;  enfin, pour ceux qui ont passé pas mal de temps dans les plantations de thé, la forme de la hotte elle-même qui devient carrée en s’évasant n’existe que là.

Cette scène se passe du côté de Phidim, très au nord de la Vallée d’Ilam, à l’extrême est du Népal. (« Kanchenjunga Tea Estate » se situe tout près de là. « Nepal Green Tea factory » et « Himalayan Shangri-La Tea factory », un peu plus loin).

Le Népal est un pays qui reste très rural. Ici, à des heures de marche du premier village, il faut évidemment tout faire soi-même et l’on tisse devant chez soi, sans se laisser distraire le moins du monde par l’étranger qui vous photographie.

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Il faut avoir du nez pour choisir un thé

3 août 2010
Il faut avoir du nez pour choisir un thé

Lorsque l’on goûte du thé, on commence d’abord par le sentir. Il s’agit d’une phase très importante de la dégustation. Observer la feuille infusée puis la respirer vous donne une foule d’informations sur le thé. Cela vous permet, par exemple, de déceler assez facilement un éventuel défaut : un excès de séchage, par exemple, une oxydation peut-être trop longue dans le cas d’un thé noir, ou bien une fermentation inappropriée. Il vous permet évidemment aussi de déceler les qualités du thé, de deviner les différents parfums que vous allez peut-être retrouver dans la tasse de façon plus ou moins semblable.

C’est seulement après avoir longuement senti la feuille infusée (que l’on appelle « l’infusion », dans le jargon), que l’on va goûter à la liqueur elle-même.

Ici, à Badamtam (Darjeeling), Binod Gurung a fermé les yeux. Il a plongé son nez dans ses feuilles humides et tièdes. Il hume, analyse, le tout dans une totale concentration.

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Une joyeuse cueilleuse de thé à l’allure de missionnaire

16 juillet 2010
Une joyeuse cueilleuse de thé à l’allure de missionnaire

Dans la plaine du Teraï (région à cheval sur le Népal et l’Inde), j’ai vu que l’on utilise d’étranges croix pour définir la hauteur des théiers. La croix prend appui sur le sol et l’on ne récolte que ce qui est au-dessus de son élément horizontal. Cela donne à cette joyeuse cueilleuse une allure de missionnaire du thé.

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Ye Yingkai, producteur de thés du Fujian

9 juillet 2010
Ye Yingkai, producteur de thés du Fujian

Ye Yingkai, ici à mes côtés, est très bon connaisseur des thés du Fujian. Son histoire est singulière, puisqu’il a commencé par travailler pour la Corporation d’Etat en charge de l’export des thés de sa province, puis il s’est mis à son compte en créant sa propre société. Il a ensuite acquit une ferme, des champs, afin de produire lui-même son thé. Parallèlement à cela, il sait nous dénicher de beaux Tie Guan Yin, de rares Da Hong Pao, ainsi que des thés au jasmin d’une extrême finesse.

Il est partenaire du Palais des Thés depuis près de vingt ans et, bien sûr, c’est mon ami.

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